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Vidéo / SIEL. 2023 – Le thème de « la migration comme objet de … – Article19.ma

La cinquième journée du stand du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) à la 28e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), a débattu du thème : « La migration comme objet de recherches scientifiques : L’expérience du Centre Ibn Khaldoun pour les études de migration ».
Dr Abdelkrim Marzouk, Doyen de la formation continue à l’université Al Akhawayn, a présenté l’expérience du Centre Ibn Khaldoun et a déclaré au micro d’Article19.ma que : « On a établi plusieurs conventions et publié 21 ouvrages de recherches académiques sur la migration, 3 conférences internationales. Faisant de lui le premier référentiel au niveau des études de migration au Maroc ».
Il est à rappeler que le Centre Ibn Khaldoun pour les études sur la migration est un espace de recherche, hébergé à la Faculté des sciences sociales et humaines relevant de l’Université Al Akhawayn d’Ifrane, qui a été créé dans le cadre d’un partenariat entre le CCME et l’UAI, en marge de la première édition du printemps des sciences sociales.

+ « De langue à langue : L’hospitalité de la traduction » +
Le stand a eu l’honneur d’invité lors de la partie littéraire « Discussion avec un livre », M. Souleymane Bachir Diagne, philosophe sénégalais, et professeur de philosophie et de Français à l’université Columbia, à New York, pour présenter son livre « De langue à langue : L’hospitalité de la traduction ».
M. Souleymane Bachir Diagne a déclaré que actuellement : « Il faut que nous apprenions dans la multiplicité de nos langues à parler le même langage, et c’est cela la signification de la traduction, c’est ce qui nous permet de surmonter la fragmentation, la démultiplication quelque peu anarchique et amplifiée par les réseaux sociaux, pour essayer de construire une langue commune d’accéder à une expérience humaine commune ».
Notant a que : « C’est grâce à la traduction que je peux accéder à la littérature, donc à l’imaginaire d’une culture dont je ne sais rien s’exprimant dans une langue que je ne connais pas. Il est important que nous prenions conscience de cette signification éthique et humaniste de la traduction, parce que c’est celle qui nous permet de renouer avec notre condition humaine commune ».
Le professeur de philosophie a clôturé en citant l’ancienne parole d’humaniste qui dit « je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».

‎+ « الجنيس » +
En cette cinquième journée, le Conseil a invité M. Abdelhamid Bajouki, écrivain maroco-espagnol, qui revient dans sa nouvelle parution « الجنيس » sur l’exil, la fragmentation et l’aliénation qui ont accompagné tout au long de la migration de son personnage principal.
M. Abdelhamid Bajouki a décrit : « Un roman qui parle d’exil, d’aliénation, et d’immigration ». L’auteur formule une description authentique et réelle de l’expérience de l’exil, de l’identité et de l’appartenance.
L’auteur souligne ainsi que : « Mon roman parle de l’immigration avant de quitter la patrie, des raisons sociales, des douleurs, des peines et des problèmes économiques qui poussent cette personne à émigrer, et après avoir atteint l’autre côté, que la personne imagine comme le paradis, mais quand il arrive, il trouve qu’il y a des lois injustes qui le qualifient d’immigrant secret, il y a du racisme, de la souffrance, des problèmes d’intégration ».

+ « La ronde des nuages » +
Le stand du Conseil a invité également la romancière, nouvelliste, et surtout poète, franco-britanno-tunisienne, Cécile Oumhani à présenter son seizième recueil intitulé « La ronde des nuages ».
Dans ce nouveau recueil, Cécile Oumhani élargit sa recherche personnelle, à deux siècles de distance, dans la région grenobloise, elle met ses pas de poète dans ceux du peintre J.M.W. Turner qui y fit un voyage au XIXe siècle.
« Je suis allé dans une résidence d’écriture dans les Alpes, j’ai pu retrouver les endroits où le peintre avait fait différentes aquarelles et dessins, c’est une sorte de quête du passé dans les paysages », décrit la poétesse.
La fanco-britanno-tunisienne a affirmé dans une déclaration que : « La poésie pour moi est quelque chose de fondamental, qui nous accompagne à toute heure de la journée, on est dans un état de poésie, c’est une façon de regarder le monde de vivre le monde et de chercher à utiliser la langue autrement ».
Ajoutant que : « Les paysages sont comme un grand livre où le passé reste présent, à nous de nous arrêter, à nous de porter attention au paysage ».

Article19.ma

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