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MAROC : des études en cours pour valoriser la zone humide de Sebkha Zima – AFRIK 21

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Au cours des prochains mois, le Maroc va renforcer la protection et l’attractivité de la zone humide de Sebkha Zima située entre les villes de Safi et Marrakech.  En trois étapes, le projet prévoit la conception d’une stratégie de sauvegarde et de valorisation de Sebkha Zima, l’élaboration de plans urbanistiques et d’aménagement de ce Site d’intérêt biologique et écologique (Sibe). C’est dans le cadre du Plan directeur des aires protégées du Maroc initié en 1996 par les autorités du royaume chérifien.
Ce lac qui s’étend sur 760 hectares à 365 mètres d’altitude est menacé par l’urbanisation, l’intensification de l’agriculture, la production forestière, le drainage, le prélèvement d’eau et l’extraction de matériaux. Autant de problèmes communs à toutes les zones humides et qui mettent en péril la riche végétation de Sebkha Zima essentiellement composée d’espèces halophiles (adaptés aux milieux salés, Ndlr).  Ce qui y défavorise le développement de l’écotourisme.
En temps normal, on y retrouve par exemple des plantes comme la salicorne et le palétuvier. Ainsi, les études pilotées par le ministère marocain de l’intérieur devraient aboutir à la préservation de ce potentiel floristique notamment à travers  la création d’un musée culturel, l’aménagement des voies d’accès au lac, l’organisation d’excursions avec des guides formés aux 14e et 15e objectifs de développement durable (ODD14 et 15) qui sont respectivement axés sur la protection de la biodiversité aquatique et terrestre.
Ce n’est pas la première ni la dernière initiative du gouvernement marocain visant la sauvegarde des écosystèmes. En la matière, la municipalité de Khénifra située à 271 kilomètres de Rabat a lancé récemment avec l’Association marocaine pour l’écotourisme et la protection de la nature,  « l’Observatoire des zones humides de la réserve de biosphère des cèdres de l’Atlas ». Le but est de lutter contre l’abattage et le surpâturage, et d’autres activités humaines qui font pression sur les ressources en eau de la réserve composée des parcs nationaux d’Ifrane, de Khénifra et du Haut Atlas Oriental.
Benoit-Ivan Wansi
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