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Affaire du décès de 2 franco-marocains : Tamni interpelle le chef du gouvernement – Hespress Français

Le meurtre de deux jeunes Franco-marocains par les garde-côtes algériens a été porté à l’attention du Parlement par Fatima Tamni, députée de la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD). Tamni a formulé une question écrite adressée au chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, pour exprimer ses préoccupations quant à l’insuffisance de la réaction du gouvernement face à cet événement tragique.
Dans sa question écrite, dont Hespress Fr détient copie, Tamni de la FGD a vivement critiqué le fait que le gouvernement n’ait consacré que quelques instants à cette tragédie, qui a suscité une indignation à l’échelle nationale et internationale, se contentant de renvoyer l’affaire aux autorités judiciaires, au lieu de fournir des explications attendues par les citoyens marocains.
La députée parlementaire a souligné que la mort d’un citoyen marocain, détenteur de la double nationalité marocaine et française, tué par les garde-côtes algériens, a soulevé des questions graves quant à la violation manifeste des conventions internationales par les autorités algériennes. Ces jeunes, qui étaient en détresse en mer et n’avaient aucune intention de commettre des actes terroristes ou similaires, ont été abattus de sang-froid, ce qui constitue une violation flagrante des accords internationaux.
La députée FGDiste a ainsi rappelé que le droit à la vie est le fondement même des droits humains, comme stipulé dans l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et l’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. En ce qui concerne la Convention de Montego Bay sur les frontières maritimes, elle a rappelé qu’il existe des méthodes alternatives pour protéger la souveraineté des États en mer, sans recourir à la violence, en particulier lorsqu’il s’agit de la mort d’un jeune homme désarmé. Le meurtre de ces jeunes constitue donc une violation évidente de cette convention, dont le Maroc et l’Algérie sont signataires, et l’Algérie doit être tenue pour principale responsable de cet incident, a-t-elle fustigé.
La députée a également souligné que les familles des victimes, y compris ceux détenus dans les prisons algériennes, attendent une réponse du gouvernement marocain et des éclaircissements sur les circonstances du décès du jeune Marocain, conformément aux obligations énoncées dans les accords internationaux. De plus, elles attendent la libération de ceux qui sont détenus, si cela s’avère nécessaire, sans recours à la violence, une pratique condamnée dans tous les accords internationaux.
En outre, Tamni a noté que la famille du défunt attend toujours la restitution du corps de leur fils pour pouvoir procéder à son enterrement, soulignant que, malheureusement, depuis l’annonce de sa mort, les autorités marocaines n’ont pas encore fourni de réponse significative à cette demande. Dans ce contexte, elle a interrogé le chef du gouvernement sur les mesures envisageables pour établir les circonstances du meurtre du jeune Marocain et garantir que de telles tragédies ne se reproduisent pas à l’avenir.
Il convient de rappeler que le ministère de la Défense nationale algérien a récemment rompu son silence sur l’incident, en indiquant qu’une unité des garde-côtes avait intercepté trois jet-skis pénétrant dans les eaux territoriales algériennes lors d’une patrouille de surveillance.
Le ministère a précisé dans un communiqué relayé par les médias algériens, que malgré les avertissements verbaux et les ordres de s’arrêter, qui ont été ignorés par les propriétaires des jet-skis, les garde-côtes ont finalement tiré des coups de feu d’avertissement, et après plusieurs tentatives, ont ouvert le feu sur l’un des jet-skis, entraînant l’arrêt du conducteur, tandis que les deux autres ont réussi à s’échapper.
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