Crise du pain en Tunisie : un avertissement pour le président Saïed – Le Point
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LETTRE DU MAGHREB. Pierre angulaire de l’alimentation dans le pays, cet aliment subventionné subit les conséquences des caisses vides de l’État.
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Par un effarant retour en arrière, la Tunisie est confrontée à un défi digne du XXe siècle. Au milieu de l’été 2023, le Tunisien se demande s’il aura du pain. Un besoin primaire que l’État peine, de plus en plus, à satisfaire. Cette crise des céréales raisonne comme un avertissement pour le président Saïed, qui détient tous les pouvoirs depuis son coup d’État, mené le 25 juillet 2021.
Ici, le pain est plus qu’une denrée, il est un symbole. En 1984, le pouvoir avait augmenté le prix de la baguette, une mesure exigée par le Fonds monétaire international (FMI). Les affrontements entre une population étranglée et la police avaient fait plus de 100 morts. Depuis, on surveille le pain comme le lait sur le feu.
Dire que Carthage inquiète ses partenaires européens…
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D “honorables” intellectuels africains demandaient à la France et l’Occident de ne plus intervenir dans les affaires africaines et précisaient que d’autres pays étaient de meilleurs partenaires. Pourquoi les Africains veulent venir en Europe, en France, en particulier, alors que nous sommes censés être islamophobes, racistes et colonialistes ? L’incompétence et la corruption des dirigeants de ces pays en est probablement la cause. En dehors de fustiger l’Occident et détourner de l’argent, que font ils de concret pour leurs populations ?
Proportionnellement à sa population, la Tunisie compte plus de fonctionnaires que la France (qui est parmi les champions en la matière).
Alors comme l’économie tunisienne est beaucoup plus petite, moins diversifiée et à moindre valeur ajoutée que l’économie française, comment peut-on s’étonner que ce pays n’arrive pas à payer ses “frais généraux” ?
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