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Salaire : La 2e tranche d'augmentation pourrait ne pas se concrétiser en septembre – Hespress Français

Le 30 avril 2022 a marqué la signature d’un accord social qui prévoit une amélioration conséquente du salaire minimum au Maroc, atteignant une croissance d’environ 10 %. Cette évolution se déploie en deux étapes. La première a été mise en œuvre en septembre de l’année précédente, tandis que la seconde est anticipée pour le mois à venir. Toutefois, il se profile que les travailleurs pourraient potentiellement ne pas en bénéficier pleinement.
L’accord a été solidifié grâce à la collaboration entre le gouvernement, les syndicats et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). Un accord qui a pour ambition de déclencher une hausse du salaire minimum dans les domaines clés tels que l’industrie, le commerce et les professions libérales. Cela se matérialise par un processus en deux étapes. Cependant, il est notable que le secteur privé a conditionné la mise en place de la deuxième étape à l’adoption de la loi sur les grèves et à la révision du Code du travail.
Le texte officiel de l’accord, accessible sur le site web de la présidence du gouvernement, ne stipule pas explicitement le lien entre la seconde augmentation et les dispositions législatives mentionnées. Néanmoins, la CGEM a clairement exprimé cette connexion tout au long de l’année, par le biais des déclarations de ses leaders. Ils ont affirmé que la régulation des grèves et la modification du Code du travail se rangent parmi les principales attentes des entreprises privées en vue d’assurer une flexibilité adéquate.
Un représentant de la CGEM a d’ailleurs confié à Hespress que  » dans le contexte économique actuel, il serait ardu de mettre en place la seconde augmentation. Les entreprises du secteur privé ont subi les contrecoups des hausses de prix. Toutefois, une nouvelle implication du gouvernement est envisageable, un engagement que nous espérons obtenir à la fin de la période gouvernementale actuelle « .
La réalité dévoile que le gouvernement n’a pas pris d’initiative concrète concernant le projet de loi organique n°97.15, visant à encadrer les modalités et les circonstances de l’exercice du droit de grève. Ce projet, en attente devant le Parlement depuis 2016, n’a pas encore abouti. Il est justifié par la nécessité d’atteindre un consensus avec les syndicats et les employeurs.
La même situation prévaut pour le Code du travail, qui se prépare à subir divers ajustements. Parmi les demandes phares de la CGEM en ce sens, l’allègement des relations entre les entreprises et l’emploi en fonction du contexte économique occupe une place centrale. Cependant, cette initiative reste conditionnée par un accord avec les syndicats.
Chakib Alj, réélu à la présidence de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc pour la seconde fois, a dès lors affirmé que la deuxième augmentation du salaire minimum était « conditionnée par le respect des engagements gouvernementaux relatifs à la promulgation de la loi régulant les grèves et à la modification du Code du travail« .
Par ailleurs, les syndicats soulignent l’importance d’appliquer la seconde phase d’augmentation conformément à l’accord social, car celle-ci ne semble pas être explicitement liée à d’autres engagements. De plus, ils vont jusqu’à réclamer une élévation du salaire minimum à 5.000 dirhams pour faire face à la montée de l’inflation.
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