Vidéos / SIEL 2023 – « Le droit à la protection sociale et aux … – Article19.ma
La sixième journée des activités du stand du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) à la 28e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), a dédié sa séance « débat » au thème « Le droit à la protection sociale et aux garanties d’une vie décente ».
À cette occasion, M. Jamal Rhmani, ancien ministre du travail et de la formation et expert en protection sociale, a déclaré au micro d’Article19.ma que : « Nous avons discuté la gouvernance, le financement, et d’autres intérêts qui sont censés accompagner le débat de la protection sociale, comme la réforme du code du travail, le système d’entraide au Maroc, et les droits des personnes handicapées ».
Pour sa part Jaafar Haekel, Professeur de médecine et docteur en économie, intervenant au débat a souligné au sujet de la protection sociale dans son volet santé, que : « L’idée, c’est de dire comment est ce que le droit à la santé, peut être concrétisé sur le terrain et comment le droit à la santé dans un parcours de soin dans le secteur public ou privée, peut se réaliser grâce à la couverture sanitaire universelle ».
+ « Le Maroc Rural » +
Dans la partie « Discussion autour d’un livre », le stand a invité l’anthropologue et professeur universitaire M. Hassan Rachik, qui a présenté sa dernière parution intitulée « Le Maroc Rural, dictionnaire socio-anthropologique ».
Ce dictionnaire socio-anthropologique, consacré au Maroc rural, met entre les mains de son lecteur une centaine d’articles qui exposent le plus simplement et le plus succinctement possible les connaissances élémentaires qu’une personne devraient avoir sur le Maroc rural.
M. Hassan Rachik a affirmé dans une déclaration que : « J’ai évoqué une centaine de mots-clés, des mots vernaculaires, c’est-à-dire des mots locaux comme la « Baraka », « Douar », et « Cheikh », il y a des concepts des sciences sociales comme l’action collective, la structure sociale, le sacré, la religion et la magie ».
Ajoutant que : « J’ai insisté sur la complémentarité entre ces deux types de concepts, espérant que la personne qui va lire « Ziayra » (pèlerinage), la « Baraka », et « Aguourrâm » (le sein en Berbère), va être un peu curieux pour aller voir et lire le concept de « Sainteté » et « Sacré », car ce sont ces concepts abstraits qui lient les choses ».
+ « Couloumina » +
Pour clôture, cette journée, le stand du CNDH a invité le poète et romancier M. Mohamed Niima Birouk, pour présenter son roman paru en 2017 « كولومينا »« Couloumina ».
Originaire de Guelmim, l’auteur décrit : « Un roman social qui raconte l’histoire d’un quartier à travers lequel la communauté Hassanya s’incarne, qui passe du rural à l’urbain à travers cette implantation espagnole, ce qui a déclenché une multitude de paradoxes »
L’auteur évoque comme conséquences : « Il y a des contraintes à l’absence de la tribu qui auparavant parrainait le citoyen, que ce soit dans ses moyens de survie et dans certains événements comme le mariage, où la tribu s’occupait de la femme et de l’homme. Maintenant, le chômage comme l’immigration clandestine est devenu le nouveau normal ».
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