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L'étau se resserre autour des TPE au Maroc – Arabnews fr

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CASABLANCA: Les très petites entreprises (TPE) marocaines sont en difficulté. L’année 2022, censée être une année de reprise économique, a été catastrophique pour ce type d’entreprises qui représentent plus de 90% du tissu économique du pays. En effet, le nombre d’entreprises défaillantes s’est établi à douze mille trois cent quatre-vingt-dix-sept en 2022, en hausse de 17,4% par rapport à l’année 2021, selon une étude du cabinet Inforisk. Parmi ces défaillances, 99,2% concernent les TPE, alors que les petites et moyennes entreprises (PME) représentent 0,7% et les grandes entreprises (GE), 0,1%.
«La situation est beaucoup plus grave. Le chiffre des défaillances est plus élevé que celui révélé par cette étude», indique Abdellah el-Fergui, président de la Confédération marocaine des TPE-PME. Selon lui, le nombre de faillites dépasse largement les vingt mille entreprises. «Cette étude n’inclut pas les personnes physiques et les autoentrepreneurs, ainsi que le secteur des services et certaines régions qui sont les plus touchées par ce phénomène», explique M. El-Fergui à Arab News en français.
«La situation est beaucoup plus grave. Le chiffre des défaillances est plus élevé que celui révélé par cette étude.»
L’étude d’Inforisk explique la hausse des défaillances par la faible utilisation de la procédure de sauvegarde (vingt-sept en 2022). «La part des procédures de sauvegarde dans les défaillances en 2022 représente 0,25%, celle des redressements judiciaires est à 0,06%, tandis que la part des liquidations judiciaires, dissolutions, radiations et cessations dans les défaillances représente 99,69%», précise l’étude. Par région, c’est l’axe Casablanca-Rabat-Tanger qui est le plus concerné par ces défaillances (41%), au vu de la concentration des activités économiques sur cet axe, qui est suivi par Marrakech (7%), Fès (6%) et Agadir (4%). Par activité, 33% des entreprises défaillantes opèrent dans le secteur du commerce, 21% dans l’immobilier, 15% dans le bâtiment et travaux publics (BTP) et 8% dans le transport.
Les causes des défaillances des TPE
Concernant les causes des défaillances des TPE en particulier, Abdellah el-Fergui énumère plusieurs facteurs endémiques, tels que le faible accès au financement, au foncier et aux commandes publiques. À cela s’ajoute la crise de la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, l’inflation et l’augmentation des prix des matières premières à l’international. «La situation est grave. Tous ces facteurs ont freiné le développement des TPE et ils ont causé la faillite de dizaines de milliers d’entre elles ces trois dernières années. À cause d’une fiscalité contraignante et d’un manque d’accompagnement et de soutien, nombre de TPE risquent de continuer à exister de façon informelle», avertit M. El-Fergui.
S’attaquer au retard des délais de paiement
Rappelons que le problème des retards des délais de paiement figure également parmi les principales causes de défaillances des TPE marocaines. Le gouvernement s’est en effet récemment attaqué à ce fléau en introduisant dans le circuit législatif le projet de loi n°69.21, modifiant la loi n°15.95 formant Code de commerce, édictant des dispositions particulières relatives aux délais de paiement. Ce projet de loi prévoit de fixer des délais maximums de paiement et des pénalités en cas de non-respect de ces délais. Toutefois, les TPE semblent encore une fois «oubliées», regrette Abdellah el-Fergui, car le champ d’application des dispositifs liés aux délais de paiement ne concerne pas les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 millions de dirhams (1 dirham = 0,090 euro).
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RIYAD : Le produit intérieur brut réel de l’Arabie saoudite a augmenté de 3,9 % en glissement annuel au premier trimestre 2023 grâce à l’accélération des activités non pétrolières, selon les données publiées par l’Autorité générale des statistiques.  
Entre janvier et mars de cette année, les activités du Royaume dans le secteur non pétrolier, les services gouvernementaux et l’industrie pétrolière ont augmenté respectivement de 5,8 %, 4,9 % et 1,3 %.  
La tendance positive s’est poursuivie en avril. Le dernier rapport de l’indice des directeurs d’achat de la Riyad Bank Saudi Arabia, précédemment connu sous le nom de S&P Global Saudi Arabia PMI, a révélé que l’indice des directeurs d’achat du Royaume était passé de 58,7 en mars à 59,6 en avril. Ce chiffre est légèrement inférieur au pic de huit ans atteint en février, lorsque l’indice avait atteint 59,8.    
Cependant, le rapport GASTAT a également révélé que le PIB réel corrigé des variations saisonnières avait diminué de 1,3 % au cours du premier trimestre 2023 par rapport au trimestre précédent.  
Cette baisse est due à une diminution des activités pétrolières de 4,8 %, tandis que le secteur non pétrolier et les activités des services gouvernementaux ont augmenté de 1,5 % et 1,1 %, respectivement.  
Le PIB réel du premier trimestre a également reculé par rapport à la croissance annuelle de 5,4 % enregistrée entre octobre et décembre 2022.  
Au cours du quatrième trimestre de l’année dernière, les activités non pétrolières et pétrolières ont augmenté de 6,2 % et 6,1 %, respectivement.  
Les activités des services gouvernementaux ont augmenté de 1,8 % au cours du quatrième trimestre de l’année dernière, par rapport au même trimestre en 2021.  
Dans l’ensemble, l’économie saoudienne a progressé de 8,7 % en 2022, contre 3,2 % en 2021, grâce à une hausse de 15,4 % des activités pétrolières.  
Le mois dernier, le Fonds monétaire international a relevé de 0,5 % ses prévisions de croissance pour le Royaume cette année, à 3,1 %, contre 2,6 % en janvier.  
Le Fonds a toutefois revu à la baisse ses prévisions pour le Royaume d’environ 0,3 % à 3,1 % pour 2024, contre 3,4 % en janvier.  
En octobre, le FMI a déclaré que l’Arabie saoudite resterait l’économie à la croissance la plus rapide parmi les pays du G20, malgré la hausse de l’inflation et l’envolée des taux d’intérêt.  
Au niveau mondial, le Fonds s’attend à ce que la croissance économique tombe à 2,8 % en 2023, contre 3,4 % en 2022, en raison du resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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NEW YORK : Face à un nombre limité de pilotes au moment où le trafic aérien redécolle aux Etats-Unis, compagnies et syndicats s’accordent sur un aspect longtemps délaissé: le besoin d’une diversité accrue dans le cockpit.
Dans le pays, les pilotes et ingénieurs de vol sont à 95,7% des personnes blanches et à 90,8% des hommes, selon les données officielles.
La présidente de l’Association des compagnies régionales (RAA), Faye Malarkey Black, a fustigé lors d’une récente audition au Congrès la “diversité très limitée” aux commandes des avions tandis que le président de l’Association des pilotes de ligne (ALPA), Jason Ambrosi, appelait au changement face au manque criant de femmes et de personnes issues de minorités parmi ses homologues.
Au-delà de la nécessité d’accroître la représentativité au travail, attirer des personnes aux profils plus variés pourrait permettre aux compagnies de remplacer les nombreux pilotes ayant choisi de profiter des plans de départ volontaires mis en place lorsque le trafic s’est effondré en 2020.
La demande pour les billets d’avion a depuis redécollé, mais les compagnies ne peuvent plus compter sur une de leurs principales voies de recrutement: l’armée.
En 2000, la moitié des pilotes des plus grandes compagnies aériennes étaient d’anciens militaires. L’armée s’étant dotée de nombreux appareils téléguidés à distance, cette proportion est tombée à 15%.
Les trois quarts des pilotes des compagnies nationales viennent désormais des compagnies régionales, évalue le cabinet Oliver Wyman.
Selon leurs estimations, il manquera 17 000 pilotes en 2032 en Amérique du Nord.
De précédentes estimations étaient encore plus alarmistes.
Mais entre temps, les compagnies ont mis en place des programmes de formation, comme United Airlines qui veut qu’au moins la moitié des recrues à son Académie d’aviation soient des femmes ou des personnes issues de minorités.
Les compagnies ont aussi éliminé des lignes desservant des petits aéroports, réduisant par ricochet le besoin de pilotes, remarque Geoff Murray du cabinet Oliver Wyman.
Les compagnies européennes ne sont pas dans la même situation grâce aux mesures mises en place par les gouvernements pendant la pandémie, qui ont permis de ne pas pousser les pilotes à partir.
Mais elles devraient aussi faire face à des problèmes de recrutement d’ici trois ans au vu du rebond du trafic aérien à l’international, estime Geoff Murray.
Relever l’âge de la retraite?
La pénurie de pilotes devrait s’empirer en raison “d’un tsunami à venir de départs à la retraite”, a souligné Faye Malarkey Black, la présidente de la RAA, lors de l’audition.
Sa solution: relever l’âge de la retraite obligatoire pour les pilotes de 65 à 67 ans.
Elle a aussi appelé à revoir les règles obligeant les pilotes à avoir volé au moins 1 500 heures avant de pouvoir prendre les commandes d’un avion de ligne, soulignant qu’ils étaient désormais largement assistés par des outils d’aide au pilotage.
Sur ces solutions, les syndicats ne sont pas d’accord.
Elles font courir des risques, a relevé Jason Ambrosi d’ALPA en mettant notamment en avant le fait la diminution drastique des accidents mortels depuis que le seuil minimum d’heures de vol est passé de 250 à 1 500 en 2010.
“Répondre aux problèmes temporaires rencontrés par le secteur après le Covid par des modifications permanentes sur les exigences de formation et de qualification des pilotes est malavisé et dangereux”, a-t-il dit.
Pour lui, l’impact des départs en retraite est sur-estimé. Et les compagnies ne devraient pas imputer au manque de pilotes la fermeture de lignes régionales, prises car elles ne sont pas assez rentables, a-t-il avancé.
Les représentants des compagnies et des pilotes s’accordent en revanche pour dire que le coût de la formation des pilotes, qui peut aller au-delà de 100 000 dollars, écarte de nombreux candidats issus de la diversité, aux ressources plus limités.
Un groupe de travail gouvernemental a recommandé d’accroître les campagnes de sensibilisation aux métiers de l’aviation et de mettre en place des bourses dédiées.
Les parlementaires devraient examiner ces propositions lors des débats sur le prochain projet de loi sur le financement de l’agence supervisant l’aviation, la FAA.
https://arab.news/rretn
WASHINGTON : L’heure tourne avant un éventuel défaut de paiement: Joe Biden organise mardi un face-à-face avec les chefs de l’opposition parlementaire, pour tenter de trouver un compromis sur la plus lourde dette publique du monde.
Le président américain retrouvera son principal adversaire dans ce dossier, le chef républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, ainsi que Mitch McConnell, leader de la minorité conservatrice au Sénat, l’autre chambre du Congrès.
Sur la table des négociations: la réputation financière de l’Amérique, et aussi beaucoup de crédit politique.
Le démocrate de 80 ans sait que la manière dont il gérera cette crise pèsera sur sa campagne de réélection qui débute.
Kevin McCarthy, péniblement élu au perchoir de la Chambre, à la tête d’une très courte majorité, joue gros lui aussi.
‘Otage’
Le président américain a dit vendredi que les républicains tentaient de prendre l’économie américaine “en otage”, en conditionnant leur vote d’un relèvement du plafond de la dette à des coupes budgétaires “draconiennes”.
“Les deux choses ne sont pas liées”, a-t-il affirmé.
Pour Joe Biden, le respect des engagements financiers accumulés par les administrations américaines successives oblige les parlementaires des deux bords, alors que le budget annuel peut, lui, faire l’objet d’un débat politique.
Dans une interview à MSNBC, il a estimé que Kevin McCarthy était un “honnête homme”, mais qu’il avait dû, pour sauver son poste, se rallier aux positions “extrêmes” dans son parti.
“Nous, républicains, avons fait ce qu’il fallait. La balle est dans le camp des démocrates”, estime au contraire sur Twitter l’un des élus de l’opposition à la Chambre, John Rose, en reprochant à Joe Biden de fuir une discussion “sérieuse” sur le projet de budget des conservateurs.
Ce bras de fer part d’une particularité institutionnelle américaine: régulièrement, le Congrès doit voter pour relever le montant maximal de dette que le gouvernement fédéral est autorisé à accumuler.
Jusqu’à la présidence de Barack Obama, c’était plus ou moins une formalité. Mais dans une Amérique où les clivages partisans sont béants, ce n’est cette fois plus le cas.
La Maison Blanche et la droite n’ont plus beaucoup de temps pour s’entendre.
1er juin
Le Trésor américain a averti que sans vote du Congrès d’ici le 1er juin, le gouvernement devra tailler dans les dépenses courantes et les prestations sociales s’il veut continuer de pouvoir rembourser ses créanciers et payer les intérêts.
Le plafond de la dette est jusqu’ici fixé 31.000 milliards de dollars – le record de toutes les dettes souveraines dans le monde en valeur absolue.
Ce montant a été atteint à la mi-janvier mais le gouvernement fédéral a jusqu’ici géré la situation par des manoeuvres comptables.
Si l’impasse se poursuit pendant l’été, les Etats-Unis se trouveraient non seulement dans l’incapacité de payer factures et salaires, mais aussi de rembourser leurs créanciers.
Pour la première fois, des porteurs de bons du Trésor américains, le placement roi de la finance mondiale, ne pourraient plus récupérer leur mise.
Alors, la Maison Blanche l’assure, finie la reprise économique robuste dont le président américain s’attribue le mérite: les marchés s’effondreraient, la récession serait historique et le chômage flamberait aux Etats-Unis – avec des conséquences sur toute l’économie mondiale.
Le calendrier est d’autant plus serré que la Chambre des représentants ne siègera que douze jours d’ici le 1er juin. Tandis que Joe Biden s’en va dans deux semaines pour une tournée diplomatique de plusieurs jours au Japon et en Australie.
Certains commentateurs estiment que l’administration Biden pourrait, en cas de blocage insoluble, faire une sorte de coup de force juridique et émettre malgré tout de nouvelles créances en invoquant le 14ème amendement de la Constitution. Ce texte pose que “la validité de la dette publique des Etats-Unis (…) ne doit pas être remise en question”.
“Je n’en suis pas encore là”, a dit Joe Biden à MSNBC, sans écarter formellement cette option.

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