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Au Maroc, ce qui peut vraiment changer dans la Moudawana – Jeune Afrique

Si de nombreuses voix au Maroc demandent une évolution du droit de la famille, la réforme attendue tarde à se dessiner. En appelant le gouvernement à s’emparer du sujet, le roi Mohammed VI a redonné espoir à ceux qui réclament, notamment, une plus grande égalité femmes-hommes.
Manifestation appelant à une réforme de la Moudawana, à Casablanca, le 25 juin 2023. © Milla Morisson/Hans Lucas
Publié le 6 octobre 2023 Lecture : 4 minutes.
Six mois. C’est le délai fixé, mardi 26 septembre, par Mohammed VI au gouvernement marocain pour que ce dernier prépare un projet de réforme du Code de la famille, plus communément désigné sous le nom de Moudawana. Le fait que le roi ait souhaité poser un tel ultimatum n’est pas anodin.
Il y a un an, dans son discours du Trône de 2022, il avait déjà appelé l’exécutif à s’atteler à cette tâche, fixant le périmètre de la réforme en ces termes : « En notre qualité de Commandeur des croyants, nous ne pouvons pas permettre ce que Dieu a interdit, ni interdire ce que Dieu Tout-Puissant a permis. »
L’introduction d’amendements à ce texte revêt une importance cruciale dans la vie publique au Maroc. Enfin tracée, l’initiative figure depuis plus de dix ans parmi les revendications phares de la société civile, notamment les défenseurs des droits des femmes et des enfants issus du divorce.
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Mohammed VI a plaidé pour une refonte du Code de la famille. Asma Lamrabet, essayiste et auteure de plusieurs ouvrages sur la femme et l’islam, insiste sur l’urgence de mener cette réforme. Tout en s’inquiétant de l’immobilisme politique.
Près de dix ans après la réforme du code de la famille, l’égalité est loin d’être acquise. Face à un gouvernement islamiste, une nouvelle génération de militantes reprend le flambeau.
Le 17 juin, le roi Mohammed VI annonçait les détails du projet de Constitution remplaçant celle de 1996, héritée de son père. Soumis à référendum le 1er juillet, ce texte comprend 180 articles, certains très détaillés, qui remanient en profondeur les institutions du pays. Synthèse.
© Jeune Afrique 2023, tous droits réservés

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