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Les catastrophes naturelles coûtent plus de 575 M$ par an au Maroc – Le Desk

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Les catastrophes naturelles, à l’instar des inondations, tremblements de terre et sécheresses, coûtent plus de 575 millions de dollars par an au Maroc, selon des estimations de la Banque mondiale.

Afin d’aider le Maroc à faire face à ces risques climatiques, la Banque mondiale avait lancé un programme de soutien pour « la résilience et la gestion intégrée des risques de catastrophes&#160», fait-on savoir.

En effet, en février 2021, une stratégie nationale de gestion des risques de catastrophes a été élaborée, afin de couvrir la période 2021-2031. Deux plans d’action en sont ressorti&#160: un prioritaire, mis en place de 2021 à 2023, et un opérationnel s’étalant de 2021 à 2026, qui englobe 18 programmes et 57 projets.

Un régime d’assurance est entré en vigueur en janvier 2020, permettant à 9 millions de Marocains d’être assurés contre les dommages physiques lors de catastrophes naturelles. De plus, un Fonds de solidarité contre les événements catastrophiques (FSEC) a été créé au profit de 6 millions de personnes « parmi les plus pauvres et les plus vulnérables du pays&#160», précise la Banque mondiale.

La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a alloué deux prêts au titre d’un programme axé sur les résultats (PforR). Il s’agit de la première fois que la Banque mondiale « utilise cet instrument de financement pour des opérations de gestion des risques de catastrophe&#160», apprend-on.

«  Le projet Vigirisque Inondation, piloté par la Direction de la Gestion des Risques Naturels, a bénéficié d’un financement du Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles (FLCN) qui est appuyé par la Banque mondiale. Il est mis en œuvre sur quatre zones pilotes et a pour objectif l’amélioration de la gestion du risque d’inondation au Maroc&#160», a déclaré Achraf Hadine, chef du Centre national de prévision des risques, Direction de la gestion des risques naturels, relevant du ministère de l’Intérieur.

« Ce projet est réalisé en étroite collaboration avec la Direction Générale de la Météorologie (DGM), la Direction de la Recherche et de la Planification de l’Eau (DRPE), ainsi que les quatre Agences de Bassin Hydraulique et Provinces pilotes. Il vise essentiellement la mise en place d’un système intégré d’aide à la gestion du risque articulé autour d’un centre national et de centres provinciaux opérationnels qui assureront une veille du risque d’inondation, et appuieront les autorités chargées de la réponse d’urgence dans la mise en œuvre d’actions préventives &#160», a ajouté Hadine, cité par la Banque mondiale.

Les résultats de ce programme, depuis sa mise en place, montrent que le FLCN a pu soutenir 180 projets de réduction des risques catastrophiques, pour un investissement de 304 millions de dollars, dont 111 millions cofinancés par le même Fonds. Au total, 174 000 personnes ont pu bénéficier de ces projets.
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