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FT: Deux décennies d'offensive multidimensionnelle en Afrique – Hespress Français

À l’occasion des célébrations du 24è anniversaire de la Fête du Trône et dans le cadre de son programme scientifique annuel, le Centre Africain des Recherches et des Etudes Stratégiques (CARES), en partenariat avec la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc, a organisé lundi un colloque national sur le thème « Politique Africaine de la Nouvelle ère : Vision d’un Roi et référence régionale pour la coopération Sud-sud ».
À travers la contribution d’une pléiade d’experts marocains et internationaux, cette rencontre s’est proposé d’interroger le bilan de deux décennies d’offensive marocaine multidimensionnelle sur le continent africain. Vingt-quatre ans de travail, de patience, de motivation et de vision stratégique ont fait du Maroc un pays émergent dans le continent africain sous le règne de Mohammed VI.
L’amitié entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ne date pas du XXème siècle. Elle puise ses racines loin dans l’Histoire. Fort de son déploiement historique sur diverses parties de l’espace ibérique et des confins africains, ainsi que de sa position géographique en tant que portail du vieux continent, le Maroc a entretenu des liens étroits et profonds avec les pays du Sud, notamment ceux d’Afrique subsaharienne.

Historiquement, les liens séculaires unissant le Maroc et les pays d’Afrique traduisent son enracinement dans le continent, d’où le devoir de solidarité du Maroc envers ses frères du Sud dans l’effort de développement.
Mohammed El Ferrane, directeur de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM), a souligné que « ces relations de coopération sont profondément ancrées dans l’histoire, enracinées à travers les âges, de sorte que le Maroc a joué un rôle dans la diffusion de la religion islamique, qui s’est effectuée par l’intermédiaire de marchands marocains qui apportaient leurs marchandises pour y commercer ».
Les sultans marocains ont soutenu spirituellement les pays africains, par des contrats d’allégeance qui les liaient aux musulmans africains, a-t-il ajouté, notant que cette nouvelle ère est une tentative de faire de l’économie et de la coopération africaines un levier de développement.
Au gré de son ouverture sur le monde, le Maroc a établi des relations de coopération avec les pays du continent dans divers secteurs, notamment les secteurs clés qui constituent le pivot de cette coopération, tels que le commerce, la pêche, le transport, l’agriculture, la formation et la santé. Ce retour en force du Maroc en Afrique constitue un enjeu de taille pour l’action des think tank marocains et africains.

Mustapha Sehimi, auteur et politologue, a souligné que « derrière ces relations, il y a une approche royale, une politique de coopération avec le continent qui se base sur le partenariat et la devise gagnant-gagnant, avec des exigences de paix, de stabilité et de mobilisation également».
Le souverain a une position d’avant-garde pionnière en ce qui concerne le défi migratoire, a noté l’intervenant, indiquant que « la politique migratoire du Maroc est exemplaire car nous sommes le seul pays qui a accordé aux réfugiés des facilités d’installation et des titres de régularisation, alors que les pays voisins se distinguent par une politique d’exclusion et de répression ».
Explorer et mettre en perspective cette offensive multifacette est le but ultime de cette rencontre scientifique.
« Retracer cette trajectoire nous permet de dire que ces décisions royales se caractérisent par un avant-gardisme innovant. Après 20 ans, les experts s’accordent sur le fait que c’est une stratégie de longue haleine qui concerne la dimension économique, culturelle, humanitaire et sécuritaire, pour déboucher sur la dimension diplomatique et politique illustrée principalement par le retour du Maroc à l’enceinte africaine le 30 janvier 2017 », précise Anouar Mezroub, président du Centre Africain des Recherches et des Etudes Stratégiques (CARES).

En outre, le Roi Mohammed VI a multiplié les déplacements dans plusieurs pays africains, introduisant un nouvel aspect, celui de la coopération en matière de développement humain, en plus de la coopération sectorielle visant plusieurs domaines.
Cette évolution s’explique par la différenciation culturelle et la cohésion interne entre les différents éléments et composantes de l’identité culturelle marocaine, qui ont gagné au fil du temps une grande force et une grande immunité grâce à la coexistence et à la tolérance qui caractérisent la société.
Le Maroc s’est démarqué en créant des liens solides avec un groupe de pays africains en adoptant une approche proactive envers les élites ayant bénéficié d’une éducation supérieure et d’une expertise précise au sein du Royaume.
Mezroub conclut en affirmant que « la seule et unique voie pour explorer les différents horizons scientifiques et économiques de cette coopération Sud-sud est de renforcer les liens de la vision holistique royale« .
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