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Nouvelle interception de migrants sénégalais sur le littoral marocain – Arabnews fr

https://arab.news/br7ny
MAROC: Une unité de surveillance du littoral marocain a intercepté samedi une embarcation transportant 130 migrants clandestins sénégalais qui s’est échouée au niveau de Dakhla, au Sahara occidental, a rapporté dimanche une source militaire marocaine.
Cette opération porte à au moins 253 le nombre de candidats à la migration irrégulière originaires d’Afrique subsaharienne débarqués sur les côtes marocaines depuis le 8 août, selon un bilan de l’AFP compilé à partir de sources militaires marocaines.
Des membres “d’une unité de surveillance du littoral ont intercepté samedi au niveau du littoral de la ville de Dakhla une pirogue qui a échoué avec à son bord 130 candidats sénégalais à la migration irrégulière, dont une femme”, a précisé la source citée par l’agence de presse marocaine MAP.
“Cette pirogue a pris la mer à partir de la localité de Fass Boye, près de Thiès, au Sénégal et comptait rejoindre les îles Canaries” en Espagne, a-t-on ajouté de même source.
Vendredi, près de 70 migrants subsahariens avaient été secourus par la marine marocaine alors que leur embarcation était en difficulté au large de Tarfaya (sud du royaume).
Naufrages meurtriers 
Ces migrants, dont une femme et trois mineurs, avaient été ramenés à Laâyoune, port du Sahara occidental.
Le 8 août, les gardes-côtes marocains avaient déjà intercepté 56 candidats à l’émigration clandestine au large de Tan-tan, au sud du Maroc.
La veille, cinq cadavres de Sénégalais avaient été repêchés au large de Guerguerat (Sahara occidental), tandis que la marine marocaine avait porté secours à 189 autres migrants dont l’embarcation avait chaviré.
Les migrants sont généralement rapatriés au Sénégal.
Au moins 13 Sénégalais ont péri à la mi-juillet dans le naufrage de leur pirogue au large des côtes marocaines, selon les autorités locales sénégalaises.
La route migratoire des Canaries, porte d’entrée vers l’Europe dans l’océan Atlantique, connaît ces dernières semaines un net regain d’activités, notamment depuis les côtes du Maroc et du Sahara occidental.
Des ONG font régulièrement état de naufrages meurtriers — dont les bilans non officiels se chiffrent selon elles en dizaines, sinon en centaines de morts — dans les eaux marocaines, espagnoles ou internationales.
https://arab.news/cdt5v
TÉHÉRAN: Une fusillade dimanche dans un sanctuaire chiite dans le sud de l’Iran a tué une personne et blessé huit autres, ont rapporté les médias officiels, révisant à la baisse un précédent bilan de quatre morts.
L’attaque survient moins d’un an après une attaque similaire sur le même lieu saint, le mausolée de Chah Cheragh à Chiraz, la capitale de la province de Fars.
“Une personne a été tuée et huit autres blessées dans l’attaque”, a rapporté l’agence de presse officielle Irna, citant le vice-gouverneur de Fars, Esmail Ghezel Sofala.
Les blessés “ont été emmenés dans des centres médicaux pour être soignés”, a indiqué Irna.
Dans un premier bilan, les médias officiels avaient parlé de quatre morts dans cette attaque qui n’a pas été revendiquée dans l’immédiat et qui a eu lieu vers 19H00 (15H30 GMT), d’après le gouverneur de la province du Fars, Mohamed Hadi Imanieh.
Le commandant des Gardiens de la Révolution islamique (l’armée idéologique de la République islamique) de la province de Fars, Yadollah Bouali, a déclaré à la télévision d’Etat que l’attaque impliquait une personne, qui avait été arrêtée.
“Un terroriste est entré dans le sanctuaire et a ouvert le feu avec un fusil”, a déclaré M. Bouali. “Plusieurs pèlerins qui se trouvaient à proximité ont été blessés”.
Des images diffusées par la télévision d’Etat montraient des ambulances se ruant sur le site de l’attaque.
Cité par Irna, le président iranien Ebrahim Raïssi a appelé à ouvrir une enquête et à traduire les auteurs de l’attaque devant la justice.
Lieu de pèlerinage important 
Chah-Cheragh, un lieu de pèlerinage chiite très important en Iran, avait déjà été la cible d’une attaque ayant fait 13 morts le 26 octobre 2022.
Le mausolée abrite la tombe d’Ahmad, frère de l’imam Reza, le huitième imam chiite.
Deux hommes impliqués dans l’attaque de 2022 revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) avaient été pendus en public à Chiraz le 8 juillet dernier.
Les deux hommes ont été reconnus coupables de “corruption sur terre, de rébellion armée et atteinte à la sécurité nationale”, ainsi que de “complot contre la sécurité du pays”. Ils ont également été inculpés d’appartenance au groupe Etat islamique et de “complot contre la sécurité du pays”.
Mizan Online, l’agence officielle de l’Autorité judiciaire, avait identifié les deux hommes exécutés comme Mohammad Ramez Rashidi et Naeem Hashem Qatali, sans révéler leur nationalité.
En novembre, les autorités avaient déclaré que 26 “terroristes takfiris” d’Afghanistan, d’Azerbaïdjan et du Tadjikistan avaient été arrêtés en lien avec l’attaque.
En Iran, pays à majorité chiite, le terme takfiri désigne généralement les jihadistes ou les partisans de l’islam sunnite radical.
L’EI a revendiqué sa première attaque en Iran en 2017, lorsque des hommes armés et des kamikazes ont attaqué le siège du Parlement à Téhéran et le mausolée de l’ayatollah Ruhollah Khomeiny, le fondateur de la République islamique, tuant 17 personnes et en blessant des dizaines.
L’attaque contre le sanctuaire en octobre dernier était intervenue plus d’un mois après le début de manifestations dans tout l’Iran contre la mort en détention d’une jeune kurde iranienne.
Mahsa Amini, âgée de 22 ans, est décédée trois jours après son arrestation par la police des moeurs qui lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire strict imposant aux femmes notamment le port du voile dans la République islamique.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, avait affirmé alors que les “émeutes”, terme utilisé par les autorités pour désigner les manifestations, ouvraient la voie à des attaques “terroristes”.
https://arab.news/6842c
RIYAD : Les Émirats arabes unis ont formellement réfuté dimanche les allégations d’un média selon lesquelles ils fourniraient des armes et des munitions aux parties en conflit au Soudan.
Les Émirats arabes unis n’ont pas fourni d’armes ni de munitions à aucune des parties en conflit au Soudan depuis le déclenchement du conflit en avril 2023, et ne prennent pas parti dans le conflit dans le pays, a déclaré la directrice des communications stratégiques au ministère des Affaires étrangères, Afra al-Hameli.
«Depuis le début du conflit, les Émirats arabes unis ont appelé à la désescalade, à un cessez-le-feu et à l’initiation d’un dialogue diplomatique par le biais de réunions bilatérales et multilatérales avec leurs partenaires», a ajouté Mme Al-Hameli.
Elle a ajouté : «Les Émirats arabes unis ont constamment soutenu le processus politique et les efforts visant à parvenir à un consensus national en vue de former un gouvernement.»
Ils continueront de soutenir tous les efforts visant à garantir la sécurité au Soudan et à renforcer sa stabilité et sa prospérité jusqu’à l’obtention d’un cessez-le-feu, a poursuivi Mme Al-Hameli.
Le pays du Golfe continue de surveiller la situation humanitaire affectant le peuple soudanais et son impact sur les pays voisins, et cherche à fournir toutes les formes de soutien pour soulager les souffrances humanitaires, a déclaré la responsable.
En utilisant des ponts aériens et maritimes, les Émirats arabes unis ont fourni environ 2000 tonnes d’aide médicale, de nourriture et de matériel de secours aux groupes les plus vulnérables, notamment les malades, les enfants, les personnes âgées et les femmes.
Ils ont également construit un hôpital de campagne dans la ville tchadienne d’Amdjarass en juillet pour ceux ayant besoin de soins médicaux, quelle que soit leur nationalité, leur âge, leur genre ou leur affiliation politique. L’hôpital a traité avec succès 4147 cas.
De plus, les Émirats arabes unis ont récemment inauguré un bureau de coordination pour l’aide émiratie dans la ville.
 
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 
https://arab.news/jpejs
AL-MUKALLA : Les enseignants yéménites se sont mis en grève dans les zones contrôlées par les Houthis, alors que l’indignation grandit face à la milice qui ne paye pas les employés du secteur public.
Lors d’une rare manifestation publique, les enseignants de la capitale du Yémen, Sanaa, et d’autres grandes villes ont séché les cours pour faire pression sur les Houthis afin qu’ils versent leurs salaires, qu’ils n’ont pas reçus depuis sept ans.
Le Teachers Club, une organisation regroupant les enseignants des zones contrôlées par les Houthis, a indiqué dans une série de communiqués que les enseignants avaient décidé de faire grève après avoir appris que les hauts dirigeants houthis du Conseil politique suprême, les ministres, les députés et les fonctionnaires des ministères de l’Électricité et de l’Eau, entre autres, étaient payés.
Dimanche, le club a confirmé la grève et a déclaré que les Houthis avaient commencé à enlever des enseignants et à en licencier d’autres afin de les inciter à ne pas débrayer.
Les enseignants ont déclaré que les Houthis avaient approuvé un « calendrier d’urgence » qui prévoit le remplacement des enseignants en grève par d’autres qui peuvent donner des cours sur une courte période.
Selon le plan des Houthis, « au lieu de seize, un professeur de physique ne donnera que quatre cours par mois ».
Des milliers d’employés du gouvernement dans les zones contrôlées par les Houthis n’ont pas été payés depuis la fin de l’année 2016, lorsque la milice a refusé de remettre les revenus de l’État à la Banque centrale à Aden pour protester contre son déménagement de Sanaa.
Bien qu’ils aient collecté des milliards de riyals yéménites auprès d’entités publiques et d’autres sources, les Houthis ont refusé de payer les fonctionnaires et ont insisté pour que le gouvernement yéménite d’Aden le fasse.
Les Houthis ont réagi au boycott en kidnappant des enseignants, dont un chef de syndicat nommé Mohsen Al-Dar, en interrogeant d’autres personnes dans des centres de sécurité et en les accusant de travailler pour le gouvernement internationalement reconnu et pour la coalition arabe.
Abu Zaid Al-Kumaim, directeur du syndicat des enseignants, a déclaré avoir reçu des témoignages « douloureux » d’enseignants non rémunérés qui se sont suicidés ou qui ont rompu avec leur conjoint parce qu’ils n’étaient pas en mesure de nourrir leurs enfants ou de payer leur loyer.
Al-Kumaim a publié sur sa page Facebook un message d’un enseignant non rémunéré depuis trois décennies, qui vit avec un seul rein et a deux enfants malades. Il se plaint que les Houthis l’aient étiqueté, ainsi que d’autres enseignants qui réclamaient leur salaire, comme partisan de leurs opposants.
« Quiconque réclame son salaire devient-il soudainement un mercenaire et violent ? N’est-ce pas mon droit, en tant qu’enseignant depuis 33 ans, d’obtenir mon petit salaire pour que moi et mes enfants puissions vivre ? », a-t-il déclaré dans sa lettre.
Dimanche, Al-Kumaim a déclaré à Arab News que 80 à 100 % des enseignants avaient respecté l’appel à la grève lancé par le syndicat et que les Houthis avaient libéré les enseignants enlevés.
Des militants et des journalistes yéménites ont exprimé leur soutien aux enseignants en grève et ont demandé aux Houthis de les indemniser afin que les cours puissent reprendre. Le journaliste Jameel Mofereh a reproché aux Houthis d’insister pour que les fonctionnaires yéménites se fassent payer par l’Arabie saoudite.
« Parce que vous (les Houthis) êtes une autorité, vous avez des comptes à rendre non seulement à nous, mais aussi à Dieu, pour les personnes dont vous avez la charge. Ne me dites pas que j’attends mes salaires de l’Arabie saoudite », a déclaré Mofereh.
Abdul Wahab Qatran, un militant juridique basé à Sanaa, a également demandé aux Houthis d’indemniser les enseignants en grève et de cesser de les intimider.
« Payez le salaire des enseignants du Yémen. Vos tentatives pathétiques d’instiller la terreur au sein du Club des enseignants échoueront », a-t-il déclaré sur Twitter.
Selon les estimations du gouvernement yéménite, les Houthis ont amassé 4 620 milliards de riyals yéménites (1 YER = 0,0036 euros) provenant des taxes, des douanes, de la zakat, du pétrole, des compagnies de téléphonie mobile et de la vente de gaz importé d’Iran depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu sous l’égide de l’ONU au début de 2022.
Les recettes sont plus que suffisantes pour indemniser les fonctionnaires dans les zones contrôlées par les Houthis, a déclaré le gouvernement.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

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