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Israël pourrait reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental – Yahoo Actualités

“Il ne se passe donc pas une semaine sans qu’un haut responsable de l’État hébreu ne fasse sa petite visite guidée au royaume… Autant dire que la normalisation bat son plein”, observe le site d’information TelQuel, pour qui l’alliance entre le Maroc et Israël est celle de la raison. Une accélération du processus de normalisation entamé en 2020 avec la bénédiction américaine, que certains voient pourtant d’un mauvais œil dans le pays, “sous prétexte qu’il faille doser ce rapprochement avec un État colonialiste […] dirigé par le gouvernement le plus à droite de son histoire.
Pour TelQuel, pas d’inquiétude à se faire quant au soutien du Maroc aux droits des Palestiniens, d’autant que le roi Mohammed VI n’a jamais fait mystère de son engagement total en faveur de la cessation de l’œuvre de colonisation en Cisjordanie”. Le rapprochement entre Rabat et Tel-Aviv pourrait même jouer en faveur de “la cause palestinienne”, pour “aboutir à un accord de paix” au Proche-Orient.
Une normalisation pragmatique donc, qui se vérifie également du côté d’Israël, qui s’apprêterait, selon le président de la Knesset Amir Ohana, à reconnaître officiellement la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. D’ailleurs, Israël a commencé à investir dans les régions du Sahara occidental, notamment dans les domaines de l’exploration gazière, dans l’hôtellerie, ou dans des start-up.
Alors que les relations avec son voisin algérien sont tendues, le Maroc compte également sur la force de dissuasion “d’une des armées les plus technologiquement avancées du monde”, écrit TelQuel.
C’est la position américaine sur le Sahara qui préoccupe Rabat. Le Forum du Néguev, réunissant Israël et les pays arabes signataires des accords d’Abraham, qui devait se tenir au Maroc le 25 juin, a finalement été reporté, révèle le site marocain Le Desk.
Si ce report a été officiellement demandé par le Maroc en raison de la fête de l’Aïd El-Adha (fête religieuse musulmane), qui coïncide à peu près avec cette date, des tensions entre Rabat et Washington seraient également derrière ce nouvel ajournement. “Les Américains, peu désireux de suivre l’héritage trumpien, ne semblent pas souhaiter participer à un Forum du Néguev qui se tiendra sur le territoire du Sahara occidental, à Dakhla”, explique Le Desk.
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