Fin de l'anonymat: Au Maroc, les détenteurs de cartes SIM ont trois … – Arabnews fr
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CASABLANCA: Ghita Mezzour, la ministre de la Transition numérique, a récemment annoncé un ultimatum de trois mois pour les détenteurs de cartes SIM anonymes afin qu’ils se déclarent. Cette annonce a été formulée lors de la séance de questions orales au Conseil des conseillers qui s’est tenue le 11 juillet 2023.
La ministre a souligné que le cadre juridique actuel permet à tout individu ou entité de bénéficier des services des opérateurs de réseaux publics de communication à la demande, conformément à l’article 23 de la loi n° 24.96 sur le courrier et les télécommunications, tel qu’il a été modifié et complété, conditionnant cet accès à de nouvelles règles d’identification.
Exigences du secteur des télécommunications
Mme Mezzour a particulièrement insisté sur le devoir des compagnies de télécommunications de vérifier l’identité de leurs clients. En effet, les opérateurs sont tenus de vérifier l’identité de tous leurs clients ayant obtenu une carte SIM auprès de divers distributeurs, vendeurs ou agents commerciaux. Il est impératif que chaque client soit clairement identifié.
Cette nouvelle directive met en lumière la responsabilité des opérateurs de télécommunications dans la lutte contre l’anonymat dans l’utilisation des services mobiles. Cette mesure viserait, selon l’intervention de la ministre «à renforcer la sécurité et à prévenir les abus potentiels liés à l’utilisation de cartes SIM anonymes».
Au cours des trois prochains mois, les utilisateurs de ces services devront donc se conformer à cette réglementation et procéder à leur identification auprès de leur opérateur de télécommunications. Une période délicate se profile, tant pour les consommateurs que pour les opérateurs qui doivent s’assurer du respect de cette exigence gouvernementale.
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DUBAÏ: Les communautés française, émirienne et expatriée se sont réunies le 13 juillet à Dubaï pour célébrer la fête nationale. Organisée sous le signe de l’amitié franco-émirienne, la célébration a réuni des citoyens français et émiriens, des partenaires et des officiels, notamment Olivier Becht, ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger, et le Dr Thani ben Ahmed al-Zeyoudi, ministre d’État émirati chargé du commerce extérieur.
«Les Français aux Émirats arabes unis [EAU] sont nos meilleurs ambassadeurs, les ambassadeurs de notre savoir-faire, de notre savoir-être, les ambassadeurs également de nos valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité», a déclaré M. Becht à Arab News en français.
«La région dans laquelle [les expatriés français] sont installés comptent beaucoup pour la France. Nous avons un lien historique fort avec les Émirats arabes unis depuis plus de cinquante ans, un partenariat stratégique, mais nous avons également des liens solides avec d’autres pays de la région», a-t-il ajouté. Il a souligné l’engagement de la France envers la transition énergétique afin de lutter contre le changement climatique, ce qui revêt une importance particulière alors que nous nous rapprochons de la COP28, qui sera organisée par les EAU en novembre 2023.
«Nous sommes fiers que les EAU puissent accueillir et présider la COP28. Cet automne, nous sommes persuadés que c’est ensemble que nous réussirons à relever ce grand défi pour décarboner notre économie et faire en sorte que notre planète soit encore viable, respirable pour nos enfants et nos petits-enfants», a indiqué M. Becht.
L’événement réunissait la communauté française et francophone, avec des participants issus de divers secteurs, autour de l’ambassadeur de France aux EAU, M. Nicolas Niemtchinow, et de Mme Nathalie Kennedy, consule générale de France à Dubaï.
Après l’hymne national des EAU et la Marseillaise, Mme Kennedy s’est adressée à l’auditoire. Une partie de son discours était prononcée en arabe, ce qui souligne encore une fois les liens entre la France et les EAU.
«Aux EAU, notre communauté est très active et dynamique. Chaque année, je suis impressionnée par sa capacité à s’adapter et à contribuer au dynamisme extraordinaire et à la diversité de Dubaï. Les membres de cette communauté […] peuvent se féliciter de faire briller notre pays à l’étranger», a lancé Nathalie Kennedy.
M. Niemtchinow a quant à lui souligné le caractère exceptionnel qui régit les relations bilatérales entre la France et les EAU ainsi que l’ampleur et la cohérence des partenariats franco-émiriens. Ces derniers couvrent aujourd’hui tous les domaines, en particulier la santé, l’éducation et la protection de l’environnement.
«Les Émirats arabes unis sont une plaque tournante internationale majeure où la France doit jouer pleinement son rôle. Les EAU et la France sont des partenaires de longue date et de véritables amis, avec un haut niveau de confiance et de proximité sur un large éventail de questions importantes. Sur la scène mondiale et au Moyen-Orient, nos deux pays présentent des objectifs communs sur les principales questions essentielles, comme le changement climatique et la COP28», a précisé l’ambassadeur français.
À cette occasion, Amélia Lakrafi, députée des Français établis hors de France, a réitéré la nécessité pour les ressortissants français qui vivent à l’étranger, aux EAU et dans la région de s’inscrire au consulat.
«C’est important pour nous, d’un point de vue administratif, d’aider [les expatriés français], et d’autant plus important que plus ils seront enregistrés, plus on pourra allouer les ressources dans les consulats. Aidez-nous à vous aider», a déclaré Mme Lakrafi.
Selon la députée, il y a aux EAU entre 45 000 et 50 000 Français non enregistrés.
Revenant sur les récentes émeutes en France, Mme Lakrafi a souligné les efforts entrepris par le gouvernement français. «Je pense qu’on va dans le bon sens, mais il va falloir du temps pour réparer ce qui a été défait.»
«Il est regrettable et triste de constater à quel point le climat s’est dégradé […], mais je félicite collectivement les députés de la majorité d’avoir voté cette augmentation du budget du ministère de l’Intérieur», a-t-elle ajouté.
Cette année, la fête nationale est une occasion de partager un message d’optimisme et d’exprimer la volonté d’aider et d’accompagner. «Le 14-Juillet est notre fête nationale. C’est un moment d’unité, d’inclusion et d’ouverture», a conclu Mme Lakrafi.
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TUNIS : Deux opposants de premier plan au président tunisien Kais Saied, emprisonnés depuis plus de cinq mois, ont été remis en liberté dans la nuit de jeudi à vendredi, mais ils se sont dits inquiets pour leurs compagnons encore détenus.
Chaima Issa, membre de la principale coalition d’opposition Front de salut national (FSN), et l’ancien ministre Lazhar Akremi, font partie d’un groupe d’une vingtaine d’opposants et personnalités du monde des affaires arrêtés depuis février dans le cadre d’une enquête pour «complot contre la sûreté de l’Etat».
M. Saied les a qualifiés de «terroristes» mais leurs avocats ont dénoncé des dossiers d’accusation «vide».
A sa sortie, Chaïma Issa, qui arborait un t-shirt rouge marqué du mot «Free» (Libre), a dit savourer son «bonheur d’être libre». «Mais c’est un bonheur incomplet» car «l’injustice que j’ai subie frappe toujours mes amis» encore emprisonnés, a-t-elle dit devant des journalistes dont l’AFP.
«On est entrés, on est sortis. On ne sait pas pourquoi nous sommes entrés (en prison, ndlr) ni pourquoi nous sommes sortis. Voilà! Tout simplement», a déclaré de son côté M. Akremi, dont la libération a été saluée comme celle de Mme Issa par des klaxons et des applaudissements d’une vingtaine de personnes.
Le comité de défense, qui avait annoncé la décision de leur remise en liberté, a dit avoir réclamé la libération des autres opposants politiques, mais le juge de la Cour d’appel a rejeté cette demande.
Avant eux, le 24 mai, le patron de Mosaïque FM, une radio privé indépendante la plus écoutée de Tunisie, Nouredine Boutar, avait été libéré après avoir été emprisonné dans le cadre de cette enquête, mais sous condition de paiement d’une caution d’un million de dinars (environ 300.000 euros). Il reste poursuivi pour complot contre la sûreté de l’Etat et blanchiment d’argent.
Une centaine de manifestants et de proches des opposants et personnalités détenus avaient manifesté jeudi matin, dénonçant des arrestations motivées par des «raisons politiques».
La campagne d’arrestations lancée depuis février a visé des dirigeants politiques de premier plan, dont le co-fondateur du FSN, Jaouhar Ben Mbarek, et le chef du mouvement islamo-conservateur Ennahdha, membre du FSN, Rached Ghannouchi.
Plusieurs ONG tunisiennes et internationales ont fait état d’une régression des droits et des libertés dans le pays depuis le coup de force par lequel M. Saied s’est emparé des pleins pouvoirs en juillet 2021.
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RIYAD: À l’occasion de son premier voyage en Arabie saoudite depuis qu’il a été nommé premier représentant spécial de l’UE pour la région du Golfe, Luigi Di Maio a déclaré à Arab News que les récents événements mondiaux montrent que de nouvelles collaborations sont nécessaires.
Il s’est exprimé ainsi alors qu’on lui demandait si les pays européens pouvaient se permettre d’ignorer la montée en puissance du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et des États arabes du Golfe dans un monde multipolaire.
«Je pense que le monde change et qu’il y a de nouveaux partenariats à bâtir», a déclaré M. Di Maio au cours d’un entretien qui évoquait des sujets aussi variés que le conflit entre la Russie et l’Ukraine ou l’émancipation économique des femmes et des jeunes en Arabie saoudite.
«Il existe de vieux partenariats que nous avons construits au cours des dernières décennies. Mais nous sommes dans une période où tout change? C’est lié à la terrible agression russe contre l’Ukraine, mais aussi à la pandémie.
«Et, dans la région, vous [l’Arabie saoudite et les États du Golfe] prenez des initiatives très intéressantes pour nous et qui sont très bien accueillies si elles sont orientées vers le désamorçage des crises. Je pense donc qu’il ne s’agit pas d’ignorer ou de considérer, mais que nous devons travailler ensemble.»
M. Di Maio, qui a pris ses nouvelles fonctions le 1er juin, a révélé que la création de son poste devrait lever tous les doutes quant à l’intention de l’Union européenne (UE) d’approfondir ses relations avec la région du Golfe.
#Riyadh | Vice Minister of Foreign Affairs H.E @W_Elkhereiji receives #EU Special Representative for the Gulf Region, Mr. @luigidimaio. 🇸🇦🇪🇺 pic.twitter.com/RVwaWcqnbB
«Le fait que l’UE et ses 27 États membres aient nommé pour la première fois un représentant spécial pour la région du Golfe témoigne de notre nouvelle ambition de porter notre collaboration à un nouveau niveau stratégique. Et quand je dis “partenariat”, j’entends un véritable partenariat fondé sur le dialogue, le respect et les résultats», a-t-il précisé.
Interrogé sur le fait de savoir si la décision de créer le bureau du représentant spécial de l’UE pour la région du Golfe avait été accélérée par l’invasion russe de l’Ukraine et la crise énergétique mondiale qui s’en est suivie, M. Di Maio a indiqué que cette décision était antérieure au conflit et qu’elle reflétait plutôt le désir sincère de l’UE de favoriser des relations bilatérales plus étroites.
«Nous avons entamé les négociations et la création d’une communication commune avant l’agression russe contre l’Ukraine», a-t-il affirmé.
«J’étais encore ministre à l’époque. Je me souviens du processus. L’idée reposait sur l’importance que vous avez au niveau multilatéral et bilatéral et la manière dont l’UE peut faire davantage afin d’adapter le niveau du partenariat.»
«Puis l’agression russe a eu lieu. Je pense que c’était une très bonne chose d’approuver la communication commune et de travailler sur la nomination du représentant spécial de l’UE, parce que dans une période où, au niveau multilatéral et bilatéral, tout change dans le cadre géopolitique, il est très important d’être plus proche de nos partenaires, de nos partenaires stratégiques», a-t-il expliqué.
M. Di Maio a commencé sa visite à Riyad par une réunion avec Jasem Albudaiwi, secrétaire général du CCG, au cours de laquelle les parties concernées ont «fait avancer les préparatifs en vue d’un prochain Conseil UE-CCG fructueux le 10 octobre prochain à Oman – une étape clé pour la mise en œuvre de notre partenariat stratégique.»
M. Di Maio a également rencontré le prince Turki al-Faisal, le président du centre roi Faisal pour la recherche et les études islamiques, et Walid A. el-Khereiji, vice-ministre des Affaires étrangères.
Il a ensuite rencontré ses collègues européens, parmi lesquels Patrick Simonnet, ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, ainsi que les autres envoyés européens au Bahreïn et à Oman.
M. Di Maio a même été invité à déguster quelques spécialités saoudiennes.
Very happy to start my visit in the region with an excellent meeting in Riyadh with the SG of GCC @jasemalbudaiwi. We advanced preparations for a fruitful upcoming EU-GCC Council in October-a key milestone for implementing our strategic partnership. pic.twitter.com/v8eGKtrdzM
Bien que l’énergie continue de jouer un rôle clé dans les relations, M. Di Maio a souligné que l’UE et ses États membres étaient enthousiasmés par le programme de réforme sociale et de diversification économique, la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Selon lui, elle s’aligne sur de nombreux projets de l’UE tels que le plan de relance européen NextGenerationEU, le Pacte vert pour l’Europe (European Green Deal) et l’intérêt croissant de la région pour l’énergie à base d’hydrogène.
«Les projets d’hydrogène que vous développez ici sont très importants et nous pouvons essayer d’établir un dialogue solide sur les ambitions dans le domaine de l’hydrogène, en particulier sur la demande de l’Europe, sur l’hydrogène et sur votre approvisionnement en hydrogène en direction de l’Europe», a-t-il signalé.
«Et, surtout, nous ne parlons pas seulement d’énergie. Nous parlons de technologies et de recherche. Nous parlons d’universités et de facultés. Car tout est lié au nouvel horizon de l’hydrogène et de l’énergie.
«Et vous, en tant que pays fournisseurs d’énergie à l’Europe, vous investissez beaucoup dans les nouvelles technologies, dans les énergies renouvelables. Il s’agit donc d’un domaine fructueux dans lequel nous pouvons dialoguer et essayer de créer davantage de synergies, j’en suis certain.»
Lors de la visite de cette semaine, M. Di Maio a pu constater les progrès de la Vision 2030 depuis son lancement par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, en 2016. Ce dernier a inauguré une série de réformes qui visent à stimuler la participation économique des femmes et des jeunes ainsi qu’à créer un environnement commercial propice hors pétrole au profit de nouvelles industries.
«J’ai rendu visite au Conseil de la Choura hier et on m’a expliqué le nombre de lois qu’ils sont en train de modifier afin d’aligner la Vision 2030 sur le cadre des réglementations du pays», a relevé M. Di Maio.
«Vous êtes en train de transformer votre pays. Et la Vision 2030 est l’un des points importants qui nous montrent ce changement. J’ai rencontré à Bruxelles non seulement votre formidable ambassadeur, mais aussi, par exemple, le directeur général adjoint du projet Neom.
«Lorsque j’ai rencontré SAR le prince héritier, nous avons parlé de Neom et des projets, de la Vision 2030 et de certains projets innovants comme Neom. Je pense que le vrai défi est maintenant d’essayer de travailler ensemble sur ces projets, sur notre Pacte vert, sur notre NextGenerationEU et votre Vision 2030, sur les projets Neom, entre autres.»
M. Di Maio estime qu’il est possible d’accroître considérablement les investissements européens dans les grands projets de l’Arabie saoudite, notamment la ville intelligente Neom, qui prend forme actuellement sur la côte de la mer Rouge de l’Arabie saoudite.
L’UE et l’Arabie saoudite entretiennent déjà des relations étroites en matière de commerce et d’investissement. En effet, l’UE est le deuxième partenaire commercial de l’Arabie saoudite et le premier investisseur direct étranger. M. Di Maio a affirmé qu’il ne doutait pas que les relations en matière de commerce et d’investissement se renforceraient.
Always an inspiration to meet and listen to the in-depth and wise assessments of His Royal Highness Prince Turki al Faisal al Saud, chairman of @KFCRIS on the unfolding key dynamics in the Saudi Arabia and the region. pic.twitter.com/Jcpc3TSCEp
«Bien sûr, aujourd’hui, en particulier avec vos nouveaux programmes sur les nouvelles technologies, les nouvelles énergies et même l’éducation, ainsi que les programmes et les projets que nous développons au sein de l’UE, où la Commission européenne et les États membres développent de nouveaux projets orientés de la même manière, dans la même direction, je pense que nous avons l’occasion de faire davantage.»
«Il ne s’agit pas seulement d’augmenter les chiffres, mais d’accroître la substance de nos relations par le biais de ce type de projets liés à l’avenir de nos jeunes et de nos jeunes pays. Il y a alors de quoi se réjouir des nouvelles opportunités qui s’offriront à ces jeunes.»
Les relations entre l’UE et les États du Golfe vont toutefois au-delà du commerce et de l’énergie. M. Di Maio a déclaré que les préoccupations communes en matière de sécurité jouaient également un rôle clé dans le partenariat stratégique.
«Il est très important de dire que dans mon mandat, l’un des piliers est la sécurité», a-t-il assuré.
«Mais pas seulement d’une manière classique – la sécurité maritime, le concept classique de sécurité, ou même la cybersécurité, les initiatives de lutte contre le terrorisme. Nous devons parler, comme je l’ai dit, d’une manière innovante, du lien entre la sécurité et le climat. C’est très important.»
M. Di Maio a ajouté: «Mon mandat consiste à faciliter la recherche de solutions intelligentes, à soutenir les efforts diplomatiques régionaux qui visent à pérenniser les actuels efforts de désescalade. Je suis ici pour écouter, pour comprendre les sensibilités et les priorités des pays de la région. Je me consacre à 100% à cette grande responsabilité et au succès de sa mise en œuvre avec les États membres de l’UE, les institutions de l’UE, avec vous et les pays de la région du Golfe.»
La semaine dernière, les pays du Golfe ont fermement condamné la décision de la Suède d’autoriser un migrant irakien à brûler un exemplaire du Coran dans la capitale Stockholm.
Interrogé sur le rôle de son bureau dans la prévention de tels actes dans le cadre de son mandat de construction d’un partenariat stratégique avec les pays du Golfe, M. Di Maio a déclaré que l’UE rejetait catégoriquement le fait de brûler des textes sacrés, un point de vue qu’il a évoqué lors des réunions de cette semaine.
«Dans toutes les réunions bilatérales que j’ai eues au cours de cette visite, j’ai soulevé ce point dès le début de la réunion afin de dire que cet incendie individuel du Coran est inacceptable et que tout type d’incendie d’un Livre saint est une provocation évidente, un manque de respect, et en même temps, comme je l’ai dit, l’UE le rejette», a-t-il affirmé.
«Je pense que toute forme de racisme, de xénophobie et de provocation n’a pas sa place dans nos sociétés. Le moment est venu de travailler ensemble de manière à éviter une nouvelle escalade et empêcher ces actes de se produire», a-t-il clarifié.
Pleased to receive, together with fellow ambassadors of EU Member States, HE Luigi Di Maio @EUSR_Gulf, EU Special Representative for the Gulf, in Riyadh, at the occasion of his first visit to the region in this capacity. @EUintheGCC @eu_eeas pic.twitter.com/itnMIH5dPE
Lors de leur réunion mercredi, M. Albudaiwi, secrétaire général du CCG, a déclaré que M. Di Maio avait fait part des regrets, du rejet et de la condamnation de l’UE concernant l’incendie de l’exemplaire du Coran.
Après avoir été ministre des Affaires étrangères et vice-Premier ministre de l’Italie, M. Di Maio a déclaré qu’il avait toujours été favorable à ce que l’UE joue un rôle plus important dans l’établissement de relations entre les Européens et le reste du monde.
«À l’époque où j’étais ministre des Affaires étrangères, pendant deux ans, et avant cela vice-Premier ministre, pendant deux ans, je soutenais totalement l’idée selon laquelle pour être plus forts en tant qu’États membres, nous avions besoin de l’UE comme interlocuteur dans d’autres régions du monde», a-t-il insisté.
«Le continent européen, l’UE en particulier, est la véritable institution qui peut servir d’influence aux États membres de l’UE pour établir de nouveaux partenariats avec le reste du monde.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com