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Assemblée générale: Quatrième Commission – United Nations

SUITE DE L’EXAMEN DES POINTS RELATIFS À LA DÉCOLONISATION 
Déclarations
Au nom de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), La représentante de Saint-Vincent-et-les Grenadines a réitéré son appui ferme au processus de décolonisation, tout en déplorant que plus de la moitié des 17 territoires non autonomes restants se trouvent dans cette sous-région.  Dans le cadre de la quatrième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme, la CELAC invite les puissances administrantes à coopérer pleinement aux travaux du Comité spécial de la décolonisation. À cette fin, elle a demandé au Département de la communication globale (DCG) et aux centres d’information des Nations Unies de redoubler d’efforts afin de diffuser des informations sur la décolonisation. 
Comme elle l’a fait lors du VIIe Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes qui s’est tenu à Buenos Aires le 24 janvier dernier, la CELAC réaffirme son plus ferme soutien aux droits de l’Argentine sur les îles Malvinas, les Îles de Géorgie du Sud et Sandwich du Sud et les espaces maritimes environnants.  Les pays de la région ont également déclaré leur intérêt permanent pour que l’Argentine et le Royaume-Uni reprennent les négociations en vue de trouver, dans les meilleurs délais, une solution pacifique et définitive au différend de souveraineté qui les oppose, conformément à la résolution 2065 (XX) de l’Assemblée générale.  À cette fin, la CELAC a demandé au Secrétaire général de redoubler d’efforts pour mener à bien la mission de bons offices qui lui a été confiée par l’Assemblée générale.  Afin de parvenir à une solution pacifique et définitive à cette « situation coloniale anachronique sur le sol américain », les parties doivent s’abstenir d’apporter des modifications unilatérales à la situation actuelle.  En décembre 2022, a rappelé la représentante, la CELAC a adopté une déclaration rejetant l’intention du Royaume-Uni d’introduire de nouveaux acteurs militaires dans les îles Malvinas, y voyant une provocation injustifiée. 
Lors de ce Sommet, la CELAC a réitéré le caractère latino-américain et caribéen de Porto Rico, qui a fait l’objet, depuis 51 ans, de 41 résolutions et décisions au Comité spécial de la décolonisation.  Le Quatuor de la CELAC a été chargé de présenter des propositions pour aller de l’avant sur cette question.  S’agissant des « petits territoires insulaires » des Caraïbes et du Pacifique, qui constituent la majorité des territoires non autonomes, la CELAC estime nécessaire de continuer à prendre des mesures pour faciliter une croissance équilibrée de leurs économies fragiles, notamment s’agissant des Îles Turques et Caïques. 
Se tournant vers le Sahara occidental, la représentante a réaffirmé son appui aux efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel pour parvenir à une solution politique juste et durable conduisant à l’autodétermination du peuple de ce territoire. 
La représentante du Costa Rica a regretté que 73 ans après son adoption, les objectifs de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux ne soient toujours pas réalisés, puisqu’il reste toujours 17 territoires non autonomes inscrits à l’ordre du jour de la Commission.  La représentante a, par conséquent, revendiqué le droit à l’autodétermination pour les 2 millions de personnes concernées de ces territoires. Pour ce qui est du Sahara occidental, le Costa Rica souhaite une solution politique juste et durable qui s’inscrive dans le cadre des résolutions pertinentes de l’ONU, a‑t‑elle expliqué, en demandant que la voix du peuple sahraoui soit entendue. Elle a également insisté sur le droit à l’intégrité territoriale, en appuyant, dans ce contexte, la souveraineté de l’Argentine sur les  îles Malvinas, les Îles de Géorgie du Sud et Sandwich du Sud et les espaces maritimes environnants, et en appelant à régler ce différend autour d’une table de négociation, comme le demandent les résolutions pertinentes de l’ONU sur ce différend colonial.  La déléguée a ensuite demandé au Secrétaire général de renforcer ses bons offices sur cette question afin de faire avancer son règlement pacifique. 
Le représentant de la Namibie a indiqué que son pays continue de défendre une solution viable, durable et réaliste à la question du Sahara occidental.  « Nous exhortons les États Membres à respecter la volonté souveraine du peuple sahraoui et son droit inaliénable à décider de son avenir politique, conformément à la Charte », a‑t‑il dit.  Le délégué a déploré l’incapacité de la MINURSO à s’acquitter de son mandat, avant de lui demander de garantir la tenue d’un referendum libre et transparent et d’en proclamer les résultats.  Il s’est prononcé en faveur de la visite d’une mission au Sahara occidental afin de procéder à une évaluation plus précise de la situation sur le terrain. Il a enfin souligné la nécessité d’une application constante de la Charte des Nations Unies et du droit international, au profit notamment du peuple palestinien.  L’escalade des derniers jours souligne cruellement notre incapacité à user des instruments à notre disposition pour régler des conflits de longue date, a conclu le délégué. 
Accompagné des membres du Parlement argentin qui composent le Conseil national des affaires relatives aux îles Malvinas, les Îles de Géorgie du Sud et Sandwich du Sud et aux espaces maritimes environnants, le représentant de l’Argentine, Secrétaire chargé des  îles Malvinas, de l’Antarctique et de l’Atlantique Sud auprès de la Chancellerie argentine, a noté que la résolution 2065 (XX) de l’Assemblée générale, adoptée en 1965, a reconnu cette question comme un cas particulier de décolonisation et exhorté les parties à trouver une solution négociée. Or, cela fait maintenant 41 ans que le Royaume-Uni a décidé de geler les négociations avec l’Argentine. « Nous sommes ici aujourd’hui pour exiger justice devant la communauté internationale face à la violation flagrante et permanente du droit international que commet le Royaume-Uni, au mépris des mandats de la communauté internationale », a déclaré le Secrétaire. À ses yeux, la question des îles Malvinas diffère des autres questions coloniales en ce qu’elle doit être résolue par des négociations bilatérales entre les deux seules parties en différend, en tenant compte des intérêts des habitants des îles. 
Cependant, Londres n’engagera des négociations avec Buenos Aires que si les habitants du territoire le souhaitent, a rappelé le Secrétaire, un raisonnement dénué selon lui de tout fondement en droit international.  En fait, aucune résolution portant sur cette question ne mentionne la volonté des habitants du territoire ni le principe d’autodétermination.  L’inapplicabilité de ce principe découle du fait qu’il s’agit d’un « territoire colonisé, sans peuple soumis à l’assujettissement, à la domination ou à l’exploitation coloniale ».  Selon lui, la législation coloniale britannique « illégitime » a été conçue dès le départ pour préserver le caractère britannique de la population et rendre difficile l’installation des Argentins du continent. 
Le 2 mars dernier, l’Argentine a proposé au Royaume-Uni un programme bilatéral renouvelé concernant l’Atlantique Sud afin de mettre en œuvre les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale.  Ce processus prévoit la mise en place d’un processus formel de négociations concernant les questions d’intérêt mutuel, notamment la souveraineté des îles, leur connectivité avec le continent argentin, la garantie des intérêts des habitants, la conservation des ressources naturelles et la démilitarisation des zones contestées.  Le Gouvernement argentin, a indiqué le Secrétaire, attend toujours une réponse favorable du Royaume-Uni.  Dans une déclaration commune issue du troisième sommet entre la CELAC et l’Union européenne, celle-ci a reconnu pour la première fois la position de l’Amérique latine et des Caraïbes concernant la question des îles Malvinas, soulignant l’importance du dialogue et du respect du droit international.  Or Londres reste sourd à ces appels de la communauté internationale.  Pire encore, il continue de mener des actions unilatérales liées à l’exploration et à l’exploitation de ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, et maintient une présence militaire disproportionnée dans l’Atlantique Sud, comme le démontre le déploiement récent de prétendues forces de sécurité du Kosovo, introduction de forces étrangères dotées de capacités militaires sur un territoire en conflit de souveraineté. 
Le représentant de la Jordanie a soutenu l’intégrité territoriale et la souveraineté du Maroc, en appelant à œuvrer collectivement à la recherche d’une solution à la question du Sahara « marocain ».  Revenant sur la dernière visite en date de l’Envoyé personnel du Secrétaire général, M. de Mistura, dans la région, le représentant a souligné qu’elle avait pour objectif de relancer le processus politique dans l’espoir de parvenir à une solution permanente et réaliste à la question du Sahara.  Il a salué la proposition du Maroc et le plan d’autonomie proposé pour parvenir à une solution conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale. 
La représentante de la Sierra Leone a appelé à une coopération plus étroite avec les puissances administrantes en vue notamment d’appliquer le Programme 2030 dans les territoires non autonomes.  Elle a encouragé ces puissances à présenter une feuille de route aux Nations Unies afin de garantir le droit à l’autodétermination des peuples vivant dans ces territoires.  Le Sahara occidental est la seule question en suspens en Afrique, a-t-elle rappelé, en défendant une solution viable, durable et mutuellement acceptable.  À ce titre, elle a apporté son soutien à l’Initiative d’autonomie marocaine, qui est porteuse selon elle d’une solution pérenne. Enfin, elle a noté l’amélioration de l’indice de développement humain dans la région grâce aux efforts de développement entrepris par le Maroc.
Le représentant de l’Équateur s’est associé aux positions défendues par la CELAC et le MERCOSUR.  Regrettant que 17 territoires continuent d’être non autonomes, il a appelé à renouveler l’engagement collectif à venir à bout du colonialisme sous toutes ses formes et en réaffirmant le droit à l’autodétermination des peuples.  Il est fondamental d’encourager au dialogue entre puissances administrantes et territoires non autonomes pour faire avancer les processus de décolonisation, a-t-il insisté.  S’agissant des îles Malvinas, des îles de Géorgie du Sud et Sandwich du Sud et des zones maritimes environnantes, le représentant a appelé à la reprise des négociations entre l’Argentine et le Royaume-Uni, conformément aux résolutions pertinentes de l’ONU sur cette question. Au sujet du Sahara occidental, il a déclaré que ce dossier exige une solution politique mutuellement acceptable et conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. 
Le représentant du Pérou a appelé à redoubler d’efforts pour surmonter « l’immobilisme récurrent » de l’ordre du jour du Comité spécial de la décolonisation au cours des dernières décennies.  Pour y parvenir, deux facteurs essentiels doivent être réunis, à savoir une volonté politique résolue et l’adoption d’une approche au cas par cas.  Le différend de souveraineté concernant les îles Malvinas, les Îles de Géorgie du Sud et Sandwich du Sud et les espaces maritimes environnants doit être évalué de manière globale et résolu au moyen de négociations directes entre les parties, a‑t‑il préconisé, tout en assurant l’Argentine de son soutien. Il est essentiel que le Secrétaire général fasse usage de ses bons offices, tel que demandé par l’Assemblée générale.  Le représentant a prôné à cette fin la mise en place de conditions nécessaires à la reprise du dialogue et des négociations directes.  Il est également essentiel que les parties s’abstiennent d’apporter des modifications unilatérales à la situation actuelle des îles, y compris l’exploration et l’exploitation de ressources naturelles renouvelables et non renouvelables.
Il n’existe aujourd’hui aucune condition ni aucun fondement permettant de prévoir que les parties au différend sur le Sahara occidental assoupliront leurs positions afin de parvenir à une solution mutuellement acceptable, a constaté le représentant.  Afin d’y parvenir, il a réitéré son soutien aux efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental. 
Le représentant du Sénégal a souligné l’évolution positive dans le différend régional du Sahara marocain et les progrès réalisés dans le cadre du processus mené sous les auspices de l’ONU.  Il s’est félicité des avancées notables accomplies par le Maroc sur le terrain, permettant une amélioration de la situation des droits humains, le renforcement de la démocratie locale et la promotion du développement dans tout le Sahara marocain.  L’initiative d’autonomie avancée, proposée par le Maroc, offre les meilleures garanties pour une solution juste, durable et mutuellement acceptable par les parties, a estimé le délégué.  Il a considéré que cette initiative, soutenue par une centaine d’États, « augure d’un avenir meilleur pour toute la région sahélo-saharienne ».  Il a aussi mentionné la décision de 30 États, y compris le Sénégal, d’ouvrir des représentations consulaires à Laayoune ou Dakhla.  Enfin, jugeant « indéniables » les progrès réalisés dans le processus politique, il a appelé à leur consolidation.
La représentante de Bahreïn a salué les efforts déployés par les Nations Unies pour réaliser les objectifs fixés par la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux.  Passant à la situation en cours dans la bande de Gaza, la représentante a insisté sur l’impératif de protéger à tout prix les civils, conformément au droit international humanitaire, et à faire immédiatement cesser l’escalade.  Elle a appelé à tout mettre en œuvre pour régler le conflit palestinien sur la base de la solution des deux États, conformément aux principes du droit international, à l’Initiative de paix arabe et aux résolutions pertinentes de l’ONU.   Au sujet du Sahara occidental, le Bahreïn défend l’intégrité territoriale du Maroc et soutient le Plan d’autonomie proposé par le Royaume, a indiqué la déléguée. En outre, elle a exigé que l’Iran cesse son occupation des trois îles de la Grande Tumb, de la Petite Tumb et d’Abou Moussa, avant d’appuyer les efforts des Émirats arabes unis pour rétablir leur souveraineté sur ces îles. 
Le représentant du Chili a exhorté la communauté internationale à déployer les efforts nécessaires pour mettre fin au colonialisme, la moitié des 17 territoires non autonomes qui subsistent se trouvant dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes.  Après avoir formé le vœu que le différend de souveraineté concernant les îles Malvinas, les Îles de Géorgie du Sud et Sandwich du Sud et les espaces maritimes environnants soit résolu de façon pacifique, il a exprimé son appui à son allié argentin.  Conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale, il a appelé les parties à reprendre les négociations et à s’abstenir d’apporter des modifications unilatérales susceptibles d’envenimer la situation. 
Le représentant de Panama a réaffirmé le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance. Il s’est associé aux revendications territoriales légitimes de l’Argentine dans le différend qui l’oppose au Royaume-Uni.  Le délégué a appelé à la reprise du dialogue entre les deux parties en vue d’aboutir à un règlement négocié et pérenne.  Elles doivent en outre s’abstenir de toute décision unilatérale, a‑t‑il ajouté, avant de souligner, une nouvelle fois, la légitimité des demandes de l’Argentine.
(à suivre) 

Ukraine: la Coordonnatrice de l’action humanitaire, Denise Brown, s’est rendue aujourd’hui à Hroza, moins de 24 heures après une attaque qui a tué des douzaines de civils. Mme Brown a déclaré que le fait que 20% d’une communauté puisse être anéantie en quelques secondes est une conséquence barbare de la guerre en Ukraine.

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