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L'essor du podcast documentaire au Maroc: Mehdi El Kindi tend la … – Arabnews fr

https://arab.news/6pfj9
CASABLANCA: Dans les méandres des ondes numériques, une nouvelle forme de raconter des histoires prend vie. Mehdi El Kind, producteur et animateur, interrogé par Arab News en français nous guide à travers le paysage sonore en pleine expansion du podcast documentaire au Maroc. Découvrir c’est s’ouvrir à un univers où des vies se racontent en toute intimité.
Au cœur de cette révolution sonore, nous trouvons le studio Les Bonnes Ondes. En collaboration avec l’ONG Making Waves et l’Institut français du Maroc, ils ont mené une série de formations en 2022, offrant ainsi une plateforme de narration à ceux qui, autrement, seraient laissés en silence. La série Micro-confidences est un vibrant témoignage de ce projet, mettant en lumière cinq histoires singulières qui peignent un tableau complexe de la réalité marocaine contemporaine.
Un podcast et des voix
Mehdi El Kindi a partagé avec Arab News en français ses réflexions sur l’évolution de la scène du podcast au Maroc, en particulier autour de la formation des podcasteurs. «L’idée autour de cette formation de podcast est née de l’envie de tendre le micro à un maximum de personnes et de raconter des histoires singulières», a-t-il déclaré.
Il a ensuite expliqué la singularité du format du podcast. «Quand on parle de podcast, ce n’est pas une révolution copernicienne, l’histoire du podcast, ce n’est pas tant le format que le mode de diffusion.» En effet, le podcast est une invitation à plonger dans des univers sonores, une expérience de narration intime qui crée une connexion unique entre le conteur et l’auditeur.
«Yasmin» de Zoubida Mseffer
Parmi les podcasts produits dans le cadre de la formation, il y a «Yasmin» de Zoubida Mseffer. C’est une fresque audacieuse, dressant le portrait d’une concubine, une figure féminine de l’esclavage au Maroc. C’est un voyage à travers le temps, une exploration des vies de femmes dont le destin a été dicté par la tradition. El Kindi parle de cette œuvre avec un respect certain : «L’écriture intervient à différents moments… par exemple quand on soumet son projet on écrit une première fois, puis par la suite quand on veut narrer à la première personne on écrit cette narration…». Dans «Yasmin», l’écriture est l’écho de la mémoire, une transmission féministe de l’histoire.
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«Trente-six, Episode 1: l’hôpital de Zineb Belkhadir»
Zineb Belkhadir nous plonge dans le récit intime de son trouble bipolaire, avec une honnêteté poignante. Mehdi El Kindi remarque : «Pour faire du podcast documentaire, c’est du temps long, c’est du temps très long.» Ce temps long est palpable dans «Trente-six», où chaque moment révèle une complexité et une profondeur qui ne peuvent être atteintes que par une introspection minutieuse.
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Yasmine Mahjoubi
«Mehdi W Othmane» est une exploration déchirante du lien entre addiction et vol. El Kindi commente : «Nous sommes nourris par cette volonté de tendre le micro et de faire entendre des voix qu’on n’a pas l’habitude d’entendre…». Ce podcast dévoile des vies et des choix façonnés par des circonstances difficiles, offrant une perspective sur la criminalité ancrée sur un récit humanisant de ceux qui se mettent en marginalité dans la société.
Imane Telhimt et Anna Dessertine
«Tebki maaya ddem» nous emmène dans la ville minière de Jerada, dans la région de l’Oriental. El Kindi souligne : «L’idée autour de cette formation de podcast est née de l’envie de tendre le micro à un maximum de personnes et de raconter des histoires singulières.» Cette œuvre en est un exemple éloquent, mettant en lumière la résilience de ceux qui vivent en sous-terre et par conséquent à la marge.
«Les voix de Casablanca» de Kawtar Waddi
Enfin, «Les voix de Casablanca» nous offre une promenade auditive dans le marché central de la ville. Mehdi El Kindi de commenter : «Le podcast désormais s’est démocratisé et beaucoup beaucoup de ceux qui nous écoutent pourraient être tenté eux-mêmes d’en faire.» Ce podcast capte l’énergie et la diversité de Casablanca, inspirant peut-être d’autres à prendre le micro et à partager leur propre histoire.
Le podcast fait entendre des voix plurielles
Mehdi souligne également que faire un podcast documentaire demande du temps, beaucoup de temps. «Pour faire du podcast documentaire, c’est du temps long, c’est du temps très long.» C’est un travail d’orfèvre qui nécessite de l’écoute, de la patience et un sens de la narration aigu.
C’est une occasion pour ceux qui ont des histoires à raconter de s’exprimer, de se faire entendre.
La démarche de Mehdi El Kindi et de son équipe révèle une volonté profonde d’amplifier les voix marginalisées «Nous sommes nourris par cette volonté de tendre le micro et de faire entendre des voix qu’on n’a pas l’habitude d’entendre et donc l’idée, c’est de continuer à accompagner ce mouvement.»
En somme, le travail mis en avant sur le site des Bonnesondes.ma s’inscrit dans une démarche de valorisation des récits individuels et de démocratisation de la narration. Un exemple de la façon dont la technologie et l’art peuvent se combiner pour donner naissance à des œuvres d’une grande sensibilité.
https://arab.news/gzdg3
DUBAΪ : La créatrice de mode saoudienne Honayda Serafi a révélé cette semaine qu’elle faisait équipe avec la marque de luxe suisse Chopard pendant le Festival de Cannes, du 16 au 27 mai.
« Faire monter l’excitation pour le Festival de Cannes de cette année avec @chopard ! J’ai hâte d’assister au festival très attendu de cette saison en tant qu’ambassadrice de la maison pour l’Arabie saoudite », a-t-elle écrit à ses followers sur Instagram, en partageant une photo d’elle portant une robe bleu pastel avec une capuche.
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Sur la photo, Mme Serafi portait des bijoux Chopard, notamment un collier superposé, des bracelets, des bagues et une montre.
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L’actrice Katherine McNamara a récemment pris fait et cause pour Serafi en portant un ensemble coordonné vert émeraude lors de la projection du film « Queen Charlotte : A Bridgerton Story » à Los Angeles en avril.
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Lors du Met Gala, l’influenceuse beauté américaine Meredith Duxbury a porté une robe de Serafi à l’after-party. Elle a enfilé une longue robe noire en tulle avec un col en sergé à carreaux de la collection printemps/été 2023 du créateur.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 
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DJEDDAH :  La Société saoudienne pour la culture et les arts (SASCA) a célébré la Journée de l’Europe à Djeddah en inaugurant des expositions d’art et de photographie en présence d’invités saoudiens et européens et de membres de la communauté diplomatique.
L’événement a été inauguré par Mohammed Al-Subaih, président de la Société saoudienne pour la Culture et les Arts à Djeddah (SASCA), Leonardo Costa, consul général d’Italie, Catherine Corm-Kammoun, consul général de France, et Eltje Aderhold, consul général d’Allemagne.
La célébration s’est traduite par plusieurs expositions dont « L’Europe… un récit d’évolution et d’histoire » et « Jeddah… la fierté de la mer »,une exposition photographique franco-saoudienne, fruit de la collaboration entre la photographe saoudienne Tasneem Al-Sultan et le photographe français Thierry Boit.
Dans son allocution de bienvenue, M. Al Subaih a déclaré : « La Société saoudienne pour la Culture et les Arts est honorée de s’associer aux pays européens présents en Arabie saoudite pour célébrer la Journée de l’Europe à Djeddah.
 « Dans notre société moderne, l’art est un moyen universel pour les gens de s’exprimer et de partager leurs sentiments avec le monde. L’Arabie saoudite a toujours été une destination pour l’art et la créativité, dont émane un message de paix », a-t-il ajouté.
De son côté, le consul général d’Allemagne, le Dr Eltje Aderhold, a complimenté la Société saoudienne pour la Culture et les Arts pour la célébration de la Journée de l’Union européenne : « C’est un grand honneur pour nous d’inaugurer cette exposition commune à l’occasion du jour le plus symbolique de l’année, pour nous, en Europe . »
Le consul général d’Italie, Leonardo Costa, a quant à lui commenté l’événement : « Je suis très heureux d’inaugurer l’exposition ”Europe – L’illustration italienne” avec mes collègues allemands et français dans le cadre des célébrations du mois de l’Union européenne à Djeddah. Je remercie également les autorités saoudiennes de nous avoir offert ce magnifique espace. »
Il a souligné que l’exposition portait sur les valeurs communautaires uniques de l’UE. « Elle a été conçue par la Fondation des musées de Turin en collaboration avec la ville de Turin et sous le patronage du ministère italien des Affaires étrangères et de la Culture. Elle se compose de seize illustrations originales créées par des artistes italiens internationaux. »
Il a expliqué que les œuvres d’art composent une histoire créative de l’Europe et de ses principes, de la liberté à la démocratie et de l’État de droit à la protection de l’environnement.
La Journée de l’Europe a lieu chaque année le 9 mai pour célébrer la paix et l’unité en Europe. Cette date marque l’anniversaire de l’historique ”Déclaration Schuman”, qui exposait l’idée d’une nouvelle forme de coopération politique en Europe, qui rendrait la guerre entre les nations européennes impensable.
Cette déclaration a conduit à la création des Communautés européennes, aujourd’hui l’Union européenne – une Union de 27 pays européens fondée sur les valeurs du respect de la dignité humaine, de la liberté, de la démocratie, de l’égalité, de l’État de droit et du respect des droits de l’homme.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
https://arab.news/yzkam
NICE, France : «On est tous fous !»: c’est sous ce titre que Benjamin Vautier, alias Ben, expose pour un an à Nice, dans une ambiance joyeusement foutraque, plus de 500 pièces, les siennes mais aussi de nombreuses issues de sa collection personnelle, signées Combas ou de parfaits inconnus.
Depuis le 5 mai et jusqu’au 6 mai 2024, cette exposition rassemble au total 550 œuvres, au musée international d’art naïf Anatole Jakovsky. Le tout déborde jusque dans le jardin, avec des sculptures ou des installations, comme ce ring appelé à accueillir des débats.
Connu pour ses fameux slogans rédigés en lettres manuscrites blanches sur fond noir, «Je ne sais pas quoi dire», «Fais moi cygne» ou «Comment savoir si c’est de l’art ou pas ?», qui ont donné lieu à de nombreux produits dérivés, Ben est aussi un des représentants les plus connus du courant d’avant-garde Fluxus depuis sa rencontre à Londres, au début des années 1960, avec le principal fondateur de ce mouvement, George Maciunas.
«C’est une expo ratée, j’ai mis tous mes souvenirs de famille au lieu de mettre des chefs-d’œuvre», a-t-il expliqué vendredi lors du vernissage: «J’ai raclé mes fonds de tiroir, j’ai trouvé des amis, j’ai trouvé des souvenirs, et je les ai mis dans ce magasin de souvenirs», a ajouté l’artiste, aujourd’hui âgé de 87 ans.
«Chacun d’entre eux a quelque chose à dire, chacun apporte quelque chose, c’est ça qui m’intéresse, le copieur pur, je l’élimine», a-t-il précisé à propos de cette sélection qui présente notamment le travail des plasticiens Bernar Venet ou Patrick Moya.
Ces œuvres acquises par Ben côtoient les siennes, plus de 300 au total, dont plusieurs créées spécialement pour l’occasion. Un brin déroutante, cette exposition est complétée par des œuvres de la collection permanente du musée, celles du Douanier Rousseau notamment.
– «Tout est art devient grenouille « –
Dans un cocktail détonant, Ben a choisi de faire cohabiter des artistes comme cet assistant de Buren, qui s’était installé place du Tertre à Montmartre pour gagner sa vie en racontant «qu’être nul, c’est être en avance sur les autres», avec de parfaits inconnus, dont un, bipolaire, qui venait chaque semaine vendre à Ben un tableau, ou au contraire avec des stars hyper cotées comme Robert Combas. «Un des artistes que je préfère», a témoigné l’octogénaire, qui avait acquis plusieurs de ses toiles dans les années 80.
«Après une première expo avec lui dans un autre lieu de Nice il y a trois ans, j’ai voulu qu’il refasse ça ici, dans ce musée d’art naïf, et ce pour une durée d’un an, ce qui est rare aujourd’hui», a expliqué Robert Roux, adjoint au maire de Nice chargé de la Culture. «Ben, c’est celui qui parle le plus d’ego mais c’est aussi celui qui en a le moins, car c’est lui qui met le plus en valeur les autres en les exposant», a estimé l’élu.
Invité lors du vernissage à réaliser une performance, l’épluchage d’un sac de 10 kilos de pommes de terre, Jean Mas, autre figure de l’école de Nice, a parlé de Ben comme d’un artiste «incontournable». «On ne peut pas ignorer tout ce qu’il a fait, même si certains disent que c’est le bordel dans l’art, mais ce n’est pas grave, tout est art, et tout est art (NDLR: «tout têtard») devient grenouille», a lancé cet artiste entre deux coups d’épluche-légumes et une tirade en hurlant à réveiller un mort.
Durant cette année d’exposition se tiendront de la sorte différents événements, happenings ou débats, dans la plus pure tradition du mouvement Fluxus où musique, poésie et performances tiennent un rôle central.

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