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Violences sexuelles à l'égard des enfants : Une nouvelle étude sur … – Aujourd'hui Le Maroc

Elle sera axée sur le cadre juridique, légal et réglementaire
Enquête
L’Association Meilleur avenir pour nos enfants (Amane) s’attelle à la réalisation d’une nouvelle étude sur les violences sexuelles à l’encontre des enfants afin de dresser un état des lieux actualisé de ce phénomène. L’étude sera focalisée sur le cadre juridique, légal et réglementaire des violences sexuelles à l’encontre des enfants et son application effective.
Le phénomène de la violence sexuelle à l’encontre des enfants s’amplifie d’une manière inquiétante aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale. La lutte contre ce phénomène est donc un enjeu majeur de sécurité, d’intégrité et de respect des droits des enfants. Son évaluation reste difficile car les données exactes d’enfants victimes, survivants de violences sexuelles, ne sont pas toujours fiables et ne reflétant pas la réalité du terrain. D’ailleurs, la violence sexuelle à l’encontre des garçons constitue un phénomène sous-estimé, peu connu, peu investi. Dans ce contexte, l’Association Meilleur avenir pour nos enfants (Amane) se penche sur la réalisation d’une nouvelle étude afin de dresser un état des lieux actualisé de ce phénomène.
L’étude sera focalisée sur le cadre juridique, légal et réglementaire des violences sexuelles à l’encontre des enfants et son application effective. «Cet aspect revêt une importance particulière en constatant l’important décalage entre les politiques publiques et la réalité du terrain et le fait que les enfants ne sont pas protégés légalement et juridiquement de la même manière face aux violences sexuelles à l’encontre des enfants. Un nouvel état des lieux apparaît d’autant plus nécessaire dans un contexte de mutation et de progrès de la cybercriminalité, de transformation du cadre juridique et légal et face aux effets de la pandémie Covid-19 ayant exacerbé la violence intrafamiliale», explique l’Association Amane.
Deux régions ciblées
Selon la même source, l’étude impliquera quatre phases. Elle s’appuiera sur les données quantitatives et qualitatives que l’équipe de recherche récoltera dans les régions de Khémisset et Meknès qui devront être mises en perspective selon les communes de chaque région et avec les données nationales. «L’analyse des données permettra de mesurer et d’étudier le phénomène, ses causes et ses manifestations, ainsi que les différents degrés d’application du cadre légal, juridique et réglementaire en la matière à l’échelle des deux régions», indique-t-on. L’enquête ciblera en effet les enfants vivant en milieu familial, les enfants privés de milieu familial bénéficiant d’une protection alternative, les enfants pris en charge par des associations et institutions, les parents et adultes de l’entourage des enfants (membres de la famille, enseignants, éducateurs…).
Elle ciblera également les responsables et équipes des associations de protection de l’enfance y compris les membres de la plateforme CDE et/ou du Mouvement Enfance Maroc, les professionnels associatifs et étatiques intervenant dans le circuit de prise en charge de l’enfant et ayant été amenés à accompagner des enfants victimes de violences sexuelles au niveau des deux régions. De même, l’enquête sera menée auprès des institutions étatiques (et juridiques) nationales et ONG nationales et internationales, en lien avec la protection de l’enfance.
Absence de moyens et les déficits des dispositifs territoriaux
Pour rappel, l’association Amane avait réalisé en 2014 une étude sur les violences sexuelles à l’encontre des enfants au Maroc. Celle-ci avait permis de réaliser un premier état des lieux, c’est-à-dire de mesurer le phénomène, d’identifier ses déterminants et facteurs de vulnérabilité. «Si l’étude soulignait les efforts réalisés par le pays «au niveau normatif en procédant à un important travail d’harmonisation de la législation nationale avec les normes internationales des droits de l’Homme», elle attirait également l’attention sur les faibles retombées des politiques mises en place ainsi que sur les défis en matière de prévention, de prise en charge et de réhabilitation», note l’association.
Et d’expliquer : «Depuis cette étude, le Maroc a poursuivi son engagement en matière de protection des droits de l’enfant aux niveaux national et international». Cependant, ajoute la même source, l’absence de moyens et les déficits des dispositifs territoriaux intégrés de protection de l’enfance pèsent sur la mise en œuvre de la PPIPEM (dont l’évaluation est d’ailleurs programmée en 2023). «La réalité du terrain suggère entre autres un manque de données fiables dû notamment à l’absence d’un système d’information national standardisé de collecte de données, un manque de capacités matérielles et techniques, un manque d’engagement politique, un manque d’outils de protection et de coordination entre acteurs institutionnels et acteurs citoyens», relève l’association.

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