Uncategorized

Vidéos / SIEL-2023 – Le CNDH entame ses activités sous le thème … – Article19.ma

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a débuté ses activités dans son stand à la 28e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) sous le thème « 30 engagements universels pour la dignité humaine ».
À cette occasion, Mustapha Najmi, Directeur de la promotion des droits de l’homme au CNDH a expliqué dans une déclaration exclusive à Article19.ma que : « Le stand est sous forme d’un espace ouvert et inclusif, qui propose plusieurs activités axées sur des questions majeures formant l’essentiel des plaidoyers du Conseil».
Le CNDH propose une panoplie d’activités au profit de plus de « 250 enfants qui viennent de l’ensemble des régions du Maroc, et invitera tout au long des 10 jours d’activité, 95 personnalités du monde de la culture, des experts, des écrivains et des artistes, et organisera 11 tables rondes qui traiteront de thématiques variées », a-t-il également indiqué.

+ « Présentation du livre : L’internat… » +
Le premier livre présenté par le stand du Conseil a été celui de Dr. Ilham Azghari, médecin spécialiste en gastroentérologie, ancienne interne du CHU Ibn Sina de Rabat et des hôpitaux de France a présenté son livre « L’internat. Morceaux de vie dans les coulisses du CHU Ibn Sina ».
Jaillissant du giron des urgences de l’hôpital Ibn Sina de Rabat, « L’Internat » est un récit qui trace le parcours d’une jeune médecin lors de ses années d’internat, sous l’égide d’un foyer et d’un slogan qui ont habité son cœur.
Dr. Ilham Azghari a affirmé lors d’une interview que : « Aujourd’hui, j’ai l’honneur et le plaisir de présenter mon livre au stand du CNDH durant son premier jour », l’intérêt de l’écriture de ce livre pour la jeune docteure est « il y a 10 ans de cela, j’étais interne en médecine, le foyer de cette expérience a été démolie récemment, chose qui m’a poussé à écrire mes souvenirs pour faire l’hommage, et en même temps de raconter ce que vit le médecin pendant sa formation avant de devenir un médecin spécialiste ».
La corrélation entre droits de l’homme et ce récit est très pertinente pour l’autrice sachant que : « Le message de ce livre est de faire connaître cette histoire qui se passe dans les coulisses de l’hôpital, qui n’est pas connue par tous, et de se rappeler qu’il y a un être humain derrière ce médecin ». Notant ainsi que : « On ne peut parler du droit à la santé et des patients sans aborder l’humanité du médecin qui est l’acteur principal dans cette scène de la santé publique national ».

+ « Les droits de l’homme, 75 ans après » +
Suite à la présentation du premier livre, le premier débat du stand du CNDH à la 28e édition du SIEL, était sous le thème « 75 ans après la Déclaration universelle des droits de l’homme ».
Ce sujet, animé par M. Abdelhafid Adminou, qui a porté sur l’universalité des droits de l’homme, a été débattu par deux intervenants de qualité, l’ancien Directeur Général de l’Institut Supérieur de la Magistrature M. Mohamed Saïd Bennani, et M. Mohammed Abdelwahab Rafiqi, chercheur en études islamiques.
M. Rafiqi a souligné suite à la discussion que : « Ce débat a eu comme questionnement essentiel comment concilier les valeurs universelles et l’identité nationale, et serait-ce possible ? À mon avis, il existe des approches de base pour les concilier ».
Ces approches selon le chercheur sont : « Considérer les valeurs universelles comme un patrimoine humain et considérer les objectifs de la loi islamique au lieu de considérer la lecture textuelle qui nous lègue des problèmes et attend de nous que nous nous heurtions et entrons en conflit avec les valeurs universelles ».

+ « Des fourmis dans la bouche » +
Pour clôture cette journée riche en échanges, le stand du Conseil a proposé aux visiteurs du Salon du livre une lecture de l’ouvrage de Khadi Hane, écrivaine et femme de lettres Sénégalaise, qui a présenté son livre « Des fourmis dans la bouche », et ce accompagnée par le journaliste et écrivain franco-marocain M. Ouadih Dada en sa qualité de modérateur.
Ce roman paru aux Éditions le Fennec, et pour lequel elle a reçu le Prix Thyde Monnier 2012 de la Société des Gens de lettres, la Sénégalaise décrit avec amertume la difficile liberté d’une femme africaine vivant en France.
Khadi Hane, a souligné que : « Dans ce livre, je fais porter plusieurs histoires de femmes immigré venant d’Afrique noire qui vivent à Paris, qui ont leurs histoires chacune, à une seule femme que j’ai appelée Khadija comme moi, de ce fait cette femme devient beaucoup plus intéressante ».
Et d’ajouter que : « Ça met permet de monter aussi comment par où et pourquoi, des femmes sont confrontées à pas mal de difficultés et problèmes tel que le choc des cultures, le choc d’environnement et l’anonymat ».

Article19.ma

source

مقالات ذات صلة

اترك تعليقاً

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني. الحقول الإلزامية مشار إليها بـ *

هذا الموقع يستخدم خدمة أكيسميت للتقليل من البريد المزعجة. اعرف المزيد عن كيفية التعامل مع بيانات التعليقات الخاصة بك processed.

زر الذهاب إلى الأعلى