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«Vers un véhicule fiable, accessible et fabriqué localement»: les … – Arabnews fr

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CASABLANCA: Une nouvelle voiture sillonnera dans quelques mois les routes du Maroc: Neo, le premier véhicule produit localement. Conçue et fabriquée par des compétences nationales, cette automobile s’inscrit dans la volonté du pays de développer son secteur industriel et de valoriser les talents locaux. Dans une interview accordée à Arab News en français, Nassim Belkhayat, fondateur et directeur de Neo Motors, dévoile les coulisses de ce projet ambitieux.
«Le projet a démarré en 2017 grâce au démarrage de la fabrication d’un moteur au Maroc par le groupe Stellantis. Si un écosystème est présent, nous pouvons faire le travail nous-mêmes.», confie Nassim Belkhayat. Inspirée par la robustesse et la fiabilité de la Jeep Willys de 1940, Neo s’appuie sur un châssis conçu, développé et fabriqué au Maroc. L’assemblage des véhicules a lieu dans un bâtiment de 5 000 m² situé à proximité de Rabat, sur une assiette foncière de deux hectares.
Le roi préside
L’inauguration de la Neo, cette nouvelle figure de proue de l’industrie automobile marocaine, a été célébrée avec éclat lors d’une cérémonie présidée par le Roi Mohammed VI. Une occasion symbolique entend illustrer le soutien royal au progrès industriel et technologique du pays. 
L’attention du Roi portée à l’industrie nationale, particulièrement à l’égard de jeunes créateurs comme Nassim Belkhayat, est un signe manifeste de la volonté d’encourager les initiatives entrepreneuriales marocaine. Une reconnaissance au plus haut sommet de l’Etat à laquelle Nassim Belkhayat est particulièrement sensible.
Des hauts et des bas
Comme toute aventure entrepreneuriale, le parcours de Neo Motors n’a pas été exempt d’embûches. «Nous avons démarré comme une startup qui développe un projet et construit son business plan. Nous y croyions et, convaincus que cela pourrait fonctionner, nous avons misé nos deniers personnels pour assurer le premier prototype roulant.», raconte Nassim Belkhayat. Aujourd’hui, l’entreprise a une capacité de production de 5 000 véhicules et ambitionne d’augmenter cette dernière de 3000 unités en 2024.
La gamme de Neo ne compte pas s’arrêter là. « Nous souhaitons développer de nouveaux modèles que l’on a déjà dans le pipe, notamment un véhicule familial 5 portes, un autre automatique. Nous avons des développements en cours et nous sommes en discussion sur la fabrication d’un véhicule électrique urbain.», explique Nassim Belkhayat. La commercialisation débutera en juin 2023, avec l’inauguration de l’unité de production et les premières livraisons aux clients particuliers et aux entreprises.
Une aventure industrielle
Les premiers modèles seront équipés d’un moteur thermique essence Peugeot de Stellantis, fabriqué au Maroc. C’est sur ce moteur que repose tout l’écosystème de fournisseurs de Neo Motors. Durant la phase de pré-lancement, les clients pourront commander leur véhicule sur le site web de l’entreprise. À partir de juin, des pop-up stores verront le jour dans l’axe Casablanca-Rabat.
L’objectif de Nassim Belkhayat et de Neo Motors est bien identifié, et ne diffèrent en rien de celui que pourrait énoncer tout constructeur, automobile: « Nous voulons que nos véhicules soient fiables, accessibles et faits localement. Nous voulons avant tout pousser le consommateur marocain à se diriger vers cette nouvelle voiture produite localement, et pour cela, nous devons surtout gagner sa confiance».
Les consommateurs marocains sont explicitement invités à participer à cette aventure. La route est encore longue, les défis nombreux, mais Neo est prête à prendre son envol, portée par l’énergie, l’ambition et le talent de ceux qui l’ont conçue. Cette voiture n’est pas seulement une première pour le Maroc, elle est aussi le symbole d’une volonté collective, qui avance, qui construit, qui innove et qui a le regard résolument tourné vers l’avenir. Que ce soit sur les routes sinueuses du Rif, les vastes plaines de la Méséta ou dans les rues animées de Casablanca, la Neo a déjà bien avancé dans son périple. Elle est d’ores et déjà, entrée dans l’histoire industrielle du pays.
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RIYAD: Le parcours de l’Arabie saoudite pour atteindre les objectifs de développement définis dans la Vision 2030 ne s’arrêtera pas à la fin de cette décennie, selon le ministre des Finances Mohammed al-Jadaan.
S’exprimant mercredi à Doha lors du Forum économique du Qatar, Al-Jadaan a indiqué que l’Arabie saoudite avait des plans à long terme pour le développement de ses infrastructures.
Ses observations ont été émises dans le cadre de ses propos sur l’initiative de la Vision 2030, lancée par le prince héritier Mohammed ben Salmane en 2016, pour diversifier l’économie du Royaume en dehors du pétrole.
«Ce parcours ne se terminera pas en 2030. C’est un parcours continu et il existe un grand nombre d’opportunités à saisir et exploiter», a affirmé Al-Jadaan.
«Vous avez pu observer les nombreux efforts déployés pour investir dans les infrastructures. Ce sont des projets à long terme. Et nous ne gardons pas cela pour nous. En fait, nous essayons de nous assurer que non seulement le CCG (Conseil de coopération du Golfe), mais la région dans son ensemble en tirent profit», a-t-il ajouté. 
Le ministre a également mis en relief les différentes étapes de développement franchies par l’Arabie saoudite ces dernières années, et a indiqué que le Royaume était l’économie à la croissance la plus rapide parmi les pays du G20 en 2022.
«Nous avons terminé avec 8,7 % de croissance économique l’année dernière. Ce qui est plus important, c’est l’économie non pétrolière, qui a augmenté de 5,4 % l’an dernier et de 5,8 % au premier trimestre 2023. Le chômage est le plus bas jamais enregistré en Arabie saoudite, tandis que l’emploi dans le secteur privé est le plus élevé jamais enregistré», a précisé le ministre.
Al-Jadaan a en outre souligné que la participation des femmes à la main-d’œuvre en Arabie saoudite était actuellement de 36 %, soit le double du chiffre d’il y a cinq ans.
Le ministre a ajouté que la région du Golfe, en particulier l’Arabie saoudite, avait tout le potentiel pour devenir une plaque tournante du commerce mondial, compte tenu de sa situation géographique unique.
«L’Arabie saoudite se trouve dans une position tout à fait unique, au milieu de routes de commerce transfrontalier, où nous relions l’Asie, l’Afrique et l’Europe. Cela vous donne un avantage concurrentiel. Et nous le voyons dans le nombre de ports classés dans le top 10 mondial, ils sont dans la région. Le Golfe possède probablement les aéroports les plus fréquentés au monde en termes de trafic international de passagers», a soutenu Al-Jadaan.
«Cette région est très prometteuse dans un monde actuellement très complexe. Cela n’est pas arrivé par hasard, mais au fil d’importants progrès exécutés grâce à une coordination de longue date, visant à diversifier l’économie.
S’exprimant lors de ce même événement, Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a déclaré que la spécificité de la région du Golfe était sa «remarquable détermination à poursuivre les réformes».
«Certains pensent que la fortune du Golfe, c’est le pétrole et le gaz. En fait, la fortune du Golfe réside dans sa détermination à mettre l’économie sur une trajectoire durable à long terme», a-t-elle fait remarquer.  
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 
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RIYAD: Le ministre saoudien de l’Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, s’est entretenu mercredi avec son homologue azerbaïdjanais, Parviz Shahbazov, pour discuter de la coopération bilatérale dans les domaines de l’énergie, notamment les énergies renouvelables, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).
Au cours de la réunion, les deux parties ont conclu un accord de coopération énergétique portant sur le pétrole, les produits pétrochimiques, le gaz, l’électricité et l’efficacité énergétique. L’accord prévoit également une coopération dans le domaine de l’économie circulaire à faible émission de carbone et des technologies connexes qui visent à atténuer l’impact du changement climatique.
Par ailleurs, les pays sont convenus de travailler ensemble afin d’innover en matière d’hydrocarbures, de mener des recherches universitaires conjointes, d’organiser des tables rondes, des séminaires et des conférences multilatérales, et de partager leurs expériences et leurs connaissances dans le domaine de l’énergie.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 
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DOHA: L’économie mondiale, déjà en proie à une “forte incertitude”, aurait pu “se passer” des négociations tendues sur le plafond de la dette aux Etats-Unis, a affirmé mercredi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva.
A Washington, démocrates et républicains peinent à s’accorder sur un budget pour éviter un défaut de paiement inédit à la date butoir du 1er juin, faisant craindre aux économistes une panique financière et une récession massive, avec un effet de contagion à l’échelle mondiale.
“L’économie mondiale, déjà confrontée à une si forte incertitude, aurait pu se passer” des négociations interminables à Washington, a estimé Kristalina Georgieva, lors d’un forum à Doha, au Qatar.
La directrice générale du FMI s’est toutefois dite convaincue qu’un accord permettrait d’éviter une banqueroute de la première économie mondiale.
Les Etats-Unis se sont toujours “débattus avec ce défaut purement théorique”, mais une solution est toujours trouvée “à la dernière minute”, a-t-elle fait remarquer.
“Nous devons toujours rester conscients que le risque est là”, a-t-elle néanmoins prévenu.
Stephen Schwarzman, le patron de Blackstone, l’une des plus grandes sociétés d’investissement au monde, a lui aussi refusé de croire en la perspective d’un défaut de paiement aux Etats-Unis tout en soulignant “l’impasse politique”.
“Le monde entier regarde ce qu’il se passe”, a ajouté ce magnat proche des républicains.
Les Etats-Unis ne sont pas à l’abri “d’une erreur de calcul de la part des personnes impliquées dans les négociations”, a-t-il souligné, mais “cela heurterait les électeurs américains et mettrait une pression énorme pour que les choses soient résolues en quelques jours”.
Pour lever le risque d’une banqueroute, il faut que le Congrès – le Sénat tenu par les démocrates et la Chambre à majorité républicaine – vote pour relever le plafond maximal d’endettement public autorisé.
Pour donner son feu vert, le camp républicain exige de tailler dans la dépense publique.
Mais le président Joe Biden, qui fait campagne pour sa réélection sur le thème de la justice sociale, s’y oppose.
Les démocrates sont favorables à la réduction du déficit dans un pays endetté à plus de 31 000 milliards de dollars, mais préfèreraient taxer davantage les plus riches et les grandes entreprises, sans toucher ni aux prestations sociales, ni aux immenses projets d’investissement.
Un défaut de paiement pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour l’économie américaine, selon les économistes, et provoquer une crise qui se propagerait inéluctablement à l’Europe et au reste du monde.

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