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Universités : Une révolution académique en marche – La Vie éco – La Vie Éco

Révision des programmes d’études, création de nouvelles filières avec une grande part dans le domaine du digital, renforcement de la recherche et développement…plusieurs chantiers sont entrepris dans le cadre du Pacte ESRI 2030.
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Asseoir un modèle universitaire aux standards internationaux, tel est le vœu exprimé par le ministère de l’Enseignement supérieur depuis le lancement du Pacte ESRI 2030 (Pacte 2030) qui trouve ses fondements dans la vision stratégique de la réforme 2015-2030, mais aussi dans les recommandations du rapport du Nouveau modèle de développement. En 2023, le Maroc a franchi une étape décisive en mettant en place des mesures visant à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et à favoriser l’insertion professionnelle des diplômés. La mise en place des plans directeurs (pour l’enseignement supérieur, la recherche scientifique, l’innovation et la transition numérique) servira de référence pour orienter la transformation du système de l’enseignement supérieur à l’horizon 2030.
La réforme de l’enseignement supérieur s’est d’abord concentrée sur une révision en profondeur des programmes d’études. Le système LMD (licence, master, doctorat) connaîtra dès la rentrée de septembre un lifting avec pour objectif de renforcer les parcours d’apprentissage en compétences individuelles et transversales, l’intégration de diplômes en compétences linguistiques et digitales et le renforcement de l’enseignement par alternance. Il s’agit aussi de créer plus de passerelles entre les différentes branches et spécialités dans les universités, et ce, pour lutter contre le décrochage et l’abandon scolaire. Les étudiants pourront ainsi changer de parcours d’étude sans pour autant perdre leurs acquis (avec l’adoption de la validation des crédits). La réforme fait également place à l’introduction de nouvelles filières dans des domaines émergents, tels que la cybersécurité, les énergies renouvelables, la biotechnologie ou encore l’intelligence artificielle. Sur ce dernier point, le ministère de l’Enseignement supérieur multiplie les initiatives pour combler le fossé de compétences en matière d’IA. Dans le cadre du pacte, il s’agit de tripler le nombre de lauréats formés annuellement dans le domaine du digital, pour passer de 7.500 à 22.000 à l’horizon 2026 et à 50.000 à l’horizon 2030.
Les programmes existants ont également été revus pour inclure des modules de compétences transversales, telles que la communication, le leadership et l’entrepreneuriat.
Former 100.000 diplômés dans l’industrie
La feuille de route prévoit également un objectif ambitieux : former plus de 100.000 diplômés dans le secteur de l’industrie. De nouvelles filières de formation ont été créées dans le domaine de la construction aéronautique et automobile afin de former des cadres et des compétences spécialisées capables de soutenir la compétitivité des secteurs productifs et d’accroître la capacité d’attraction des investissements étrangers.
En parallèle, la réforme s’est également attachée à diversifier et à élargir l’offre de formations disponibles. Des programmes de formation innovants ont été développés dans des domaines clés, tels que les sciences, la technologie, l’ingénierie, les arts et les sciences sociales.
Les statistiques indiquent que le nombre de filières proposées a augmenté de 30% par rapport à l’année précédente, offrant ainsi aux étudiants un éventail plus large d’options de carrière. Cette expansion de l’offre de formations contribue à aligner l’enseignement supérieur marocain sur les besoins du marché du travail et à favoriser l’employabilité des diplômés.
Côté capacité d’accueil, l’infrastructure des établissements d’enseignement supérieur est également appelée à se renforcer. Plus d’une centaine de nouvelles infrastructures ont été construites ou rénovées à travers le pays, offrant ainsi des environnements d’apprentissage modernes et adaptés aux besoins des étudiants. Ces investissements massifs visent à améliorer la qualité des établissements et à renforcer leur attractivité tant pour les étudiants marocains que pour les étudiants internationaux.
Booster la recherche et l’innovation
La recherche et l’innovation représentent également un des chantiers phares du nouveau plan. Des mesures ont été prises pour encourager la collaboration entre les universités, les entreprises et les centres de recherche, favorisant ainsi la création de partenariats stratégiques. Les statistiques montrent une augmentation significative des investissements dans la recherche et le développement, avec une augmentation de 40% du budget alloué à ces domaines par rapport à l’année précédente. Ce soutien accru à la recherche et l’innovation permettra au Maroc de devenir un acteur majeur dans le domaine de la science et de la technologie.
Cependant, pour que la stratégie de l’enseignement supérieur prenne tout son sens, il est essentiel de prendre en compte la nécessité de remédier aux lacunes qui plombent la recherche scientifique. Au sein du département d’Abdellatif Miraoui, des efforts sont déployés sur plusieurs fronts, notamment le lancement du programme de formation pour une nouvelle génération de doctorants-moniteurs. Dans un premier temps, un programme de formation annuelle de 1.000 doctorants-enseignants sera lancé, ce qui permettra d’offrir une source de compétences capable de renouveler le corps enseignant qui connaîtra un important taux de départ à la retraite dans les années à venir.
De plus, il est prévu de créer des instituts de recherche thématique qui se concentreront sur les priorités nationales, telles que la santé, l’énergie, l’eau et le numérique. Pour ce faire, le département de tutelle a consacré pas moins de 600 millions de dirhams à la recherche scientifique qui s’ajoutent aux 300 millions de dirhams investis dans la recherche dans les domaines social et économique.
Enfin, l’internationalisation des établissements d’enseignement supérieur du pays joue également un rôle important dans la réforme. Des efforts ont été déployés pour attirer davantage d’étudiants étrangers et pour promouvoir les échanges académiques et culturels avec des institutions internationales renommées.
Selon les statistiques récentes, le nombre d’étudiants étrangers inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur marocains a augmenté de 20% par rapport à l’année précédente. Cette ouverture à l’international favorise la diversité culturelle et renforce le rayonnement du Maroc en tant que destination éducative de choix.
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