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Une théorie complotiste affirme que le Maroc utilise des avions pour … – Arabnews fr

https://arab.news/b64zj
CASABLANCA: Le Maroc volerait la pluie de l’Espagne en détournant des nuages. D’apparence insolite, cette théorie complotiste a essaimé sur les réseaux sociaux au cours des dernières semaines, dans un contexte récurrent de forte sécheresse en Espagne. Elle provient de Fernando López-Mirones, un réalisateur de documentaires animaliers devenu influenceur sur les réseaux sociaux.
Dans un article intitulé «Ces complotistes qui accusent le Maroc de voler la pluie à l’Espagne», le mensuel Jeune Afrique revient sur cette théorie, qui semble-t-il, fait son chemin sur la péninsule ibérique.
«Il faudrait que l’appareil en question abrite un réservoir d’une capacité de 20 millions de tonnes d’eau», assure Benito Fuentes, météorologue et vulgarisateur à l’Agence d’État espagnole de météorologie (Aemet), cité par Jeune Afrique
Les rumeurs font état d’un dispositif prévu pour dissoudre ou faire évaporer cette masse liquide. «Pour cela, il faudrait dépenser 730 fois l’énergie d’une bombe nucléaire comme celle qui a frappé Hiroshima en 1945», explique l’expert, avant de dézinguer un dernier scénario imaginé par les complotistes. À ceux qui penchent pour un scénario impliquant un avion pulvérisant des substances chimiques dans les nuages, le scientifique répond que le réservoir contenant ces substances «devrait faire la taille de quatre stades Santiago-Bernabéu».
Selon le site d’information en ligne marocain le360.ma, cette théorie complotiste conforte la hantise des groupes agricoles espagnols, qui craignent que le secteur agricole marocain remplace le secteur espagnol. «À l’appui de leurs craintes, ils citent le plan stratégique marocain “Génération Green”, qui prévoit que le pays africain étende et valorise ses produits locaux pour augmenter leur compétitivité à l’horizon 2030», assure le site.
 
https://arab.news/b2rf5
BEYROUTH: L’ambassadeur du Liban en France fait l’objet d’une enquête sur des allégations de viol et d’agression à la suite de plaintes déposées par deux anciennes employées de l’ambassade. Les autorités françaises ont demandé la levée de son immunité diplomatique.
Le ministère libanais des Affaires étrangères a déclaré samedi qu’il n’avait reçu aucune demande de la France visant à lever l’immunité de Rami Adwan, âgé de 48 ans.
Mais le ministère français des Affaires étrangères a déclaré à l’AFP vendredi en fin de journée: «Compte tenu de la gravité des faits évoqués, nous estimons nécessaire que les autorités libanaises lèvent l’immunité de l’ambassadeur du Liban à Paris afin de faciliter le travail des autorités judiciaires françaises.»
Les autorités françaises ont ouvert une enquête sur Adwan à la suite des plaintes déposées par les deux anciennes employées de l’ambassade.
L’avocat d’Adwan, Karim Beylouni, a signalé à l’AFP: «Mon client conteste toutes les accusations d’agression sous toutes ses formes: verbale, morale ou sexuelle.»
«Entre 2018 et 2022, il a eu des relations amoureuses marquées de disputes et de ruptures avec ces deux femmes», a-t-il ajouté.
Un avocat libanais et expert en droit international a révélé à Arab News sous couvert d’anonymat que «la levée de l’immunité de l’ambassadeur libanais est prise par le ministre compétent, le ministre des Affaires étrangères, sans se référer au conseil des ministres, qui nomme les ambassadeurs à leurs postes».
L’avocat a poursuivi: «Cependant, l’affaire exige que le ministère de la Justice demande au ministère français des Affaires étrangères de fournir le dossier du diplomate visé par les enquêtes. Après étude du dossier, le ministère libanais des Affaires étrangères donne l’autorisation de le poursuivre en France car le crime présumé a été commis en France.»
Le site d’investigation français Mediapart a rapporté que l’enquête était menée sur la base d’une plainte «déposée par une ancienne employée de l’ambassade du Liban nommée Ava, âgée de 31 ans, qui a déclaré dans le rapport de police avoir été violée en mai 2020 dans un appartement privé appartenant à l’ambassadeur Adwan».
Selon le rapport de plainte, Ava «a exprimé son refus d’avoir une relation sexuelle avec Adwan et s’est mise à crier et à pleurer».
La jeune femme de 31 ans a affirmé qu’Adwan l’a agressée lors d’une bagarre dans son bureau, mais qu’elle n’a pas porté plainte «parce qu’elle ne voulait pas détruire la vie de cet homme, qui est marié et qui a une famille».
Cependant, l’ambassadeur «a nié avoir levé la main sur elle et a dénoncé les accusations sans fondement».
Il a indiqué qu’Ava «essayait d’utiliser leur relation pour renforcer sa position au sein de l’ambassade».
En avril 2021, l’employée a informé Adwan qu’elle quitte son poste et a immédiatement déposé une plainte.
Mediapart a rapporté qu’Ava «a fourni à la police des messages WhatsApp le soir même et le lendemain, accusant explicitement Adwan de viol».
Le journal a précisé que l’enquête judiciaire française communique également avec une deuxième plaignante, «une étudiante libanaise de 28 ans nommée Gabrielle, qui a entretenu une relation étroite avec Adwan après avoir commencé son stage à l’ambassade en 2018».
Elle a travaillé à l’ambassade pendant quatre ans, jusqu’à la fin de l’année 2022, et a déposé une plainte en février de l’année dernière, mentionnant qu’elle avait été soumise à une série d’agressions physiques, résultant souvent de son refus d’avoir une relation sexuelle.
Le rapport a cité l’une des voisines de Gabrielle, également contactée par Mediapart et interrogée par la police, qui a déclaré s’être «réveillée vers 2 heures du matin cette nuit-là et avoir entendu des cris étouffés».
La voisine a signalé qu’elle avait rencontré l’ambassadeur libanais à plusieurs reprises et qu’elle l’avait reconnu.
Adwan, qui a été auparavant envoyé à Monaco, a été nommé ambassadeur en France en 2017.
 
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 
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RABAT: Des militants de la cause animale se sont mobilisés samedi à Rabat pour exiger l’interdiction de l’abattage des chiens errants, tandis que les autorités promettent de gérer plus humainement cette pratique, selon un journaliste de l’AFP.
Sacha est venu de Casablanca manifester contre “l’extermination sans pitié des chiens et des chats dans tout le Maroc”.
“Les chiens sont maltraités (…) on ne leur donne pas à manger, on ne leur donne pas à boire, on les massacre, on les brûle vivants, on leur donne du poison, on noie les petits”, a-t-il affirmé à l’AFP en évoquant la fourrière de Casablanca.
“Arrêtez de tuer les animaux des rues”, a scandé la petite foule, rassemblée devant le Parlement à l’appel de la Société protectrice des animaux du Maroc (SPAM), dans le cadre d’une campagne de protestation internationale.
“Nous voulons un arrêt immédiat de l’abattage des chiens de rue”, a souligné Ali Izzdine, le président de la SPAM.
“On demande aussi aux parlementaires de légiférer pour une loi de protection animale”, a-t-il ajouté.
Un fléau négligé 
La SPAM réclame l’application du programme TNVR (Trap, Neuter, Vaccinate, Return) qui consiste notamment en “la capture, la stérilisation, la vaccination (contre la rage), l’identification” des chiens errants, a précisé son président.
A la veille du sit-in, le ministère de l’Intérieur a fait savoir à des médias locaux qu’il avait déjà pris des mesures incitant les communes à éviter l’utilisation d’armes à feu et de substances toxiques pour éliminer les chiens errants, afin de prévenir les abus et réduire la souffrance animale.
Le Maroc a signé une convention en 2019 avec des partenaires “pour stériliser, vacciner et identifier les chiens errants”. Mais selon les associations locales de défense de la cause animale, le programme TNVR n’a toujours pas été appliqué.
La prolifération des chiens errants est un véritable fléau au Maghreb.
En août dernier, une touriste française était décédée après avoir été attaquée par une meute dans une station balnéaire du Sahara occidental (sud du Maroc).
https://arab.news/z5n8r
TUNIS: Le président tunisien Kais Saied a discuté samedi au téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron de son opposition aux conditions imposées par le Fonds monétaire international (FMI) pour accorder un prêt à son pays.
Lors de cet entretien, M. Saied a évoqué également la question de l’immigration clandestine, a précisé la présidence dans un communiqué publié sur sa page officielle.
“Les conditions du FMI sont comme une allumette qui s’enflamme aux côtés de matériaux hautement explosifs”, a-t-il dit au président français, selon la même source.
La Tunisie, endettée à environ 80% de son PIB, a obtenu un accord de principe du FMI à la mi-octobre pour un nouveau prêt de près de 2 milliards de dollars pour l’aider à surmonter la grave crise financière qu’elle traverse.
Mais les discussions sont dans l’impasse, faute d’engagement ferme du pays à mettre en œuvre un programme de réformes pour restructurer les plus de 100 entreprises publiques tunisiennes lourdement endettées et lever les subventions sur certains produits de base.
«Diktats du FMI»
Dans cet entretien, M. Saied qui avait déjà exprimé son rejet des “diktats” du FMI, a fait rappeler les émeutes de pain sous le régime de Habib Bourguiba, dans les années 1980 à cause de la suppression des subventions sur les produits céréaliers.
Selon un bilan officiel, ces émeutes avaient fait plusieurs dizaines de morts, mais il serait plus élevé, selon des ONG.
Pour permettre à l’Etat de se passer d’un prêt du FMI, M. Saied a proposé jeudi l’introduction de taxes supplémentaires ciblant les plus riches.
M. Saied a également évoqué avec le président français la question de l’immigration clandestine, appelant à l’organisation d’un sommet rassemblant les pays des deux rives de la Méditerranée.
Le président tunisien a déjà évoqué l’idée de cette réunion dans un entretien vendredi avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni qui a accepté une invitation de se rendre prochainement en Tunisie, selon la présidence.
Les autorités tunisiennes appellent souvent l’Union européenne à faire preuve de solidarité notamment dans la lutte contre l’immigration clandestine.
La Tunisie, dont certaines portions de littoral se trouvent à moins de 150 km de l’île italienne de Lampedusa, enregistre très régulièrement des tentatives de départ de migrants, majoritairement originaires de pays d’Afrique subsaharienne, vers l’Italie.

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