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Une nouvelle ère qui démarre pour l'artisanat marocain – Aujourd'hui Le Maroc

En termes de promotion et de commercialisation, le Maroc a scellé des accords de partenariat avec des marques internationales comme il est présent dans différentes manifestations et salons à l’échelle mondiale.
Le secteur de l’artisanat amorce sa transformation à pas sûrs. La vision stratégique sera fin prête d’ici la fin de l’année. C’est d’ailleurs ce qu’a annoncé Fatim-Zahra Ammor, ministre du tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire lors de son passage, mardi 13 juin, à la Chambre des conseillers. « Nous menons aujourd’hui un travail structuré, visant non seulement l’activation de solutions circonstancielles et temporaires mais également le développement durable du secteur », souligne Mme Ammor à ce propos. S’agissant de la feuille de route du secteur de l’artisanat, la ministre indique que la méthodologie est claire. Elle s’appuie, selon Mme Ammor, sur la loi relative à l’exercice des activités de l’artisanat ayant créé le Conseil national de l’artisanat, présidé par le chef de gouvernement. Cette entité, qui tiendra sa réunion prochainement, supervise en effet la mise en œuvre de la stratégie dédiée au secteur. La nouvelle approche adoptée par la tutelle tend en effet à renforcer la contribution du secteur à la croissance nationale ainsi qu’à préserver le savoir-faire ancestral du « Mâalem » marocain. La finalité étant de renforcer la résilience de ce secteur face aux multiples mutations internationales. La nouvelle démarche vise en effet un développement global du produit marocain et ce tout au long des étapes de sa conception. La tutelle se penche actuellement sur trois programmes. Le premier dispositif porte sur le soutien des exportateurs des produits artisanaux. La finalité étant d’atteindre un additionnel de 2 milliards de dirhams à l’export. Le deuxième programme concerne les agrégateurs. La tutelle ambitionne dans ce sens d’atteindre un chiffre d’affaires supplémentaire de 3 milliards de dirhams. Le troisième programme porte sur la création de centres d’excellence couvrant toutes les filières. Le démarrage a été par le tapis et la poterie en attendant de généraliser ce dispositif aux autres pôles. Il est à noter que la politique adoptée pour rehausser la performance du secteur de l’artisanat s’articule autour de deux leviers. Outre l’axe réglementaire, la tutelle œuvre à appuyer le développement de l’offre ainsi que la commercialisation des produits artisanaux. A cet égard, 5 volets ont été identifiés, en l’occurrence les infrastructures, l’amélioration de la qualité, la formation professionnelle, le soutien financier ainsi que la promotion et la commercialisation.
102 infrastructures opérationnelles
Pour ce qui est des infrastructures. Il a été procédé à la mise en œuvre des programmes d’appui technique aux communautés artisanales ainsi qu’à la réhabilitation des infrastructures existantes et la création d’autres nouvelles. Se référant à la tutelle, 102 infrastructures sont actuellement opérationnelles au moment où 36 sont en cours d’opérationnalisation. De même, 21 infrastructures sont en cours de construction tandis que 24 autres en cours d’études. Sur ce volet, la tutelle contribue à 8 programmes de réhabilitation des villes anciennes qui se distinguent par leur caractère artisanal traditionnel dont celles de Fès, Meknès, Essaouira, Marrakech, Tétouan, Salé et Tanger qui sont actuellement en voie d’achèvement.
La normalisation au rendez-vous
L’amélioration de la qualité figure également parmi les 5 volets identifiés. Un travail de normalisation a été amorcé permettant d’élaborer les normes de description et de spécification relatives aux différents produits du secteur. Cet outil stratégique améliore la qualité et la valorisation des produits et facilite également leur commercialisation à l’international. A ce jour 69 marques collectives ont été approuvées ainsi que 307 spécifications, dont 13 obligatoires. De même, l’artisanat marocain dispose actuellement de plus de 2.400 unités de production classées, ce qui confère au produit national une bonne réputation au niveau mondial.
Formation professionnelle : 30.000 places pédagogiques disponibles
La formation professionnelle fait également partie de l’intervention de la tutelle. Le département de l’artisanat se penche en effet sur la qualification de la formation professionnelle initiale. 62 établissements de formation sont actuellement mis en place offrant 30.000 places pédagogiques. Six d’entre eux sont basés à Dakhla, Laâyoune, Guelmim, Salé, Chefchaouen et Chtouka Ait baha. La tutelle œuvre également au développement des capacités des artisans traditionnels et la préservation des métiers menacés. Les indicateurs révélés dans ce sens font état de 15.000 personnes par jour dans la formation continue annuellement. De même, 3.000 artisans bénéficient annuellement du programme d’alphabétisation fonctionnelle. Aussi, le ministère valide annuellement les acquis professionnels de 500 artisans. Pour ce qui est de la préservation des métiers, un programme est initié en partenariat avec l’Unesco. Baptisé « Trésors de l’artisanat marocain », ce dispositif tend à sélectionner 30 grands artisans parmi les jeunes créateurs. Six métiers sont ciblés cette année. Citons en l’occurrence la selle brodée, « blouza ouajdia », le tissage de tente, la broderie de Salé, le zellije de Tétouan et la fabrication d’instruments de musique.
Un appui financier et commercial
S’agissant du soutien financier, plusieurs accords de partenariat ont été conclus avec des établissements bancaires pour proposer de nouveaux produits de financement à des conditions préférentielles et un accompagnement non financier au profit de tous les industriels traditionnels. En outre, la tutelle forme, en partenariat avec Bank Al-Maghrib, 5.000 artisans annuellement dans le domaine de l’éducation financière. Notons qu’en termes de promotion et de commercialisation, le Maroc a scellé des accords de partenariat avec des marques internationales comme il est présent dans différentes manifestations et salons à l’échelle mondiale. En témoigne la participation remarquable de l’artisanat marocain et ce pour la première fois au « Salon del Mobil » de Milano qui se veut le plus grand Salon de l’immobilier au niveau international. Le Maroc a également exposé durant le mois dernier 20 marques d’artisanat marocain aux galeries Lafayette à Paris. A cela s’ajoute une importante campagne promotionnelle au niveau du centre « El Corte Inglés » au Portugal. En parallèle, la tutelle mène des opérations de commercialisation agressive des produits artisanaux dans plusieurs grandes enseignes du Maroc afin d’accompagner les professionnels dans la commercialisation de leurs créations.
 
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