Si aucun grand gisement gazier n’a à ce jour été découvert au Maroc, reste que l’exploration gazière bat son plein.
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Les annonces des différentes firmes opérant au Maroc se sont en effet multipliées ces derniers temps. Dernière en date : celle du britannique SDX Energy qui a entamé le démarrage du forage du puits «Ksiri-21» à Sebou Central, dans le bassin du Gharb. Selon la société, qui a récemment annoncé la cession de ses actifs en Égypte pour se focaliser sur le Maroc, ce nouveau puits pourra être immédiatement mis en production.
Autre annonce, celle de Predator, qui détient 5% de la licence d’exploration de pétrole et de gaz onshore dans la région de Guercif. Après avoir levé 9 millions de dollars, la compagnie britannique s’apprête à entamer les essais, sans plate-forme, sur le puits Mou-1, en faisant appel à la technologie de perforation «Sandjet».
L’italien ENI, qui détient la licence Tarfaya offshore avec son partenaire Qatar Energy, est de son côté sur le point de démarrer le forage du puits Cinnamon-1. La plateforme Topaz Driller serait déjà arrivée sur place, en provenance des îles Canaries, en vue de préparer cette opération.
A noter également que l’Onhym a obtenu le permis d’exploitation du site Oulad Balkhair, dans le Gharb. Les études préliminaires, réalisées à l’époque par la société Gulf Sands, estimaient les réserves de ce site à 280.000 mètres cubes de gaz par jour.
Sur un autre registre enfin, celui du projet de Gazoduc Nigéria-Maroc, le néerlandais N-Sea, spécialisé dans l’installation de câbles sous-marins, a annoncé le démarrage des opérations de sondage en mer.
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