Uncategorized

Ukraine: L'Europe veut recenser les dommages causés par les … – Arabnews fr

https://arab.news/m55jj
REYKJAVIK: Un an après avoir exclu la Russie de leurs rangs, les dirigeants des 46 pays du Conseil de l’Europe ont lancé mardi un “registre des dommages” causés par l’invasion de l’Ukraine, le Royaume-Uni et les Pays-Bas prenant les devants d’une coalition internationale visant à donner des avions de combat F-16 à Kiev.
Réunis en sommet à Reykjavik, le chancelier allemand Olaf Scholz, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Rishi Sunak, son homologue italienne Giorgia Meloni et des dizaines d’autres dirigeants européens ont affiché leur unité pour soutenir l’Ukraine au moment où Kiev prépare une contre-offensive très attendue.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui est intervenu par vidéoconférence, a appelé le Conseil de l’Europe à garder son “unité” pour préserver “la liberté”.
À l’approche d’un G7 au Japon vendredi, il a de nouveau réclamé des avions de combat aux Occidentaux.
Sans eux, “aucune défense aérienne ne sera parfaite”, a-t-il dit, réaffirmant que Kiev avait abattu “tous” les missiles russes qui ont notamment visé la nuit dernière la capitale ukrainienne, contrairement aux dires de Moscou.
Après l’annonce de formation de pilotes d’avions de chasse par Londres et Paris, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et son homologue néerlandais Mark Rutte ont annoncé vouloir bâtir une “coalition internationale” pour aider l’Ukraine à obtenir des avions de combat américains F-16.
Les deux hommes “sont convenus qu’ils allaient travailler ensemble pour bâtir une coalition internationale pour fournir à l’Ukraine des capacités aériennes de combat (…), allant de la formation à la livraison d’avions F16”, a indiqué Downing Street.
Le sommet en Islande, le quatrième seulement du Conseil de l’Europe en près de 75 ans d’existence, visait principalement à multiplier les moyens de rendre la Russie pénalement responsable des destructions et des crimes en Ukraine, avec la perspective plus compliquée d’un éventuel tribunal international.
Pays sans armée, l’Islande – qui assure la présidence du Conseil de l’Europe – voulait donner des armes juridiques à l’Ukraine faute de pouvoir lui donner des armes militaires.
“C’est véritablement une mobilisation juridique qui nous permet d’avancer en matière de droits et de lutte contre l’impunité”, a salué Emmanuel Macron en arrivant au sommet de 24 heures, sous le crachin islandais.
Lézardes
Le président a également proposé la construction d’une centaine de centres de santé mentale en Ukraine, financée par l’argent d’une banque du Conseil de l’Europe dotée de plus d’un milliard d’euros selon l’Elysée.
Pour Olaf Scholz, la création du registre des dommages de guerre par les pays européens jouera “un rôle central” pour “punir et demander des comptes pour les crimes de guerre commis par les occupants russes” et “les énormes dégâts que la Russie inflige à l’Ukraine jour après jour”.
L’Europe cherche à montrer qu’elle est unie pour rester aux côtés de Kiev –quelle que soit l’issue de la contre-offensive ukrainienne en préparation, qui s’annonce difficile face aux positions russes fortifiées.
Kiev s’inquiète de se retrouver poussé par ses alliés à négocier avec Moscou au cas où il n’obtiendrait pas rapidement les succès militaires escomptés.
“Nous ne ferons rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine”, a rassuré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Moscou avait été banni du Conseil en mars 2022 en conséquence de l’invasion de l’Ukraine mais s’apprêtait de toute façon à quitter l’organisation, rare forum européen ou occidental dont la Russie était membre.
Outre les 27 membres de l’Union européenne, l’espace juridique du Conseil de l’Europe – 675 millions d’habitants au total – inclut une vingtaine d’autres nations dont la Turquie et le Royaume-Uni. Il est surtout connu pour sa juridiction, la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).
Malgré son unité affichée, le Conseil de l’Europe n’est pas exempt de lézardes, à l’image du conflit armé qui voit s’affronter deux de ses membres, l’Azerbaïdjan et l’Arménie.
Quant au Royaume-Uni, il tire régulièrement à boulets rouges sur la CEDH, qu’il voit comme un obstacle excessif au durcissement de sa politique d’immigration.
Le Premier ministre britannique a de nouveau plaidé pour une réforme de la Cour à son arrivée, défendant son droit à “stopper les bateaux” de migrants qui traversent la Manche.
https://arab.news/ngz7g
MEXICO: Neuf migrants appartenant à un groupe enlevé mardi alors qu’il circulait en autocar dans le Nord-Est du Mexique ont été retrouvés, ont annoncé les autorités locales.
Les migrants “ont été retrouvés errants” dans une partie rurale de la route reliant les localités de Matehuala, dans l’Etat de San Luis Potosi, et Saltillo, dans le Coahuila, a annoncé mardi le ministère de la Sécurité de l’Etat de Nuevo Leon.
“Ils faisaient partie du groupe de personnes qui avaient été privées de liberté dans le territoire de l’Etat de San Luis Potosi”, a précisé le ministère sur sa page Facebook. Six hommes appelant au secours ont été retrouvés dans un premier temps, puis trois autres personnes.
“Les personnes étrangères secourues ont de 18 à 35 ans et viennent du Venezuela et du Honduras”, ajoute le ministère.
Le ministre de la Sécurité du Nuevo Leon, Gerardo Palacios, a annoncé de son côté sur les réseaux sociaux que les neuf migrants “ont pu échapper à leurs ravisseurs (…) en entrant dans le territoire du Nuevo Leon”.
Les autorités locales avaient auparavant annoncé la disparition de migrants dont le véhicule avait été retrouvé abandonné dans l’Etat de Nuevo Leon.
Le groupe enlevé comptait 50 migrants, outre deux chauffeurs mexicains, avec des demandes de rançons de 1 500 dollars (1 380 euros) par personne, selon la Confédération nationale des transporteurs.
Le véhicule, ajoute l’organisation, avait quitté Tapachula, dans l’Etat du Chiapas (Sud-Est), porte d’entrée pour les migrants sans-papiers arrivant au Mexique depuis le Guatemala.
En avril, 35 personnes, dont des touristes mexicains et des migrants, ont été enlevées alors qu’elles traversaient l’Etat de San Luis Potosi.
Elles avaient été retrouvées à bord de cinq camionnettes, gardées par des hommes armés, dans une zone désertique.
Début mai, les autorités mexicaines de l’Etat de Sonora (nord-est) ont retrouvé 10 migrants colombiens qui auraient été enlevés au moment où ils tentaient de franchir la frontière avec les États-Unis.
Ce type d’incident s’est multiplié ces derniers mois avec la hausse du nombre de migrants tentant de joindre les Etats-Unis avant l’expiration du Titre 42, une mesure adoptée pendant la pandémie pour verrouiller le pays. Ce dispositif activé en 2020 et qui a pris fin jeudi soir permettait de refouler immédiatement les migrants sans visa, y compris les demandeurs d’asile, au nom de l’urgence sanitaire.
https://arab.news/v5z2k
SEOUL: Le Canada doit devenir le “meilleur ami” de la Corée du Sud, a déclaré mercredi à Séoul le Premier ministre Justin Trudeau aux députés de l’Assemblée nationale.
M. Trudeau effectue sa première visite officielle en Corée du Sud au moment où les deux pays cherchent à contrer l’influence de plus en plus grande de la Chine dans cette région du monde. Il doit rencontrer le président Yoon Suk Yeol.
“Je suis ici pour vous dire qu’il ne suffit plus d’être amis. Nous devons être les meilleurs amis du monde”, a déclaré M. Trudeau lors d’un discours prononcé devant l’Assemblée nationale de Séoul.
Il a affirmé aux députés que l’unité était nécessaire dans un monde qui traverse une période d’incertitude sans précédent, en raison notamment des conséquences de la pandémie de Covid-19 qui persistent, de l’augmentation du coût de la vie, des effets “réels et terrifiants” du changement climatique et de la guerre.
MM. Trudeau et Yoon devraient discuter des moyens d’approfondir la coopération pour les chaînes d’approvisionnement, en particulier pour les minéraux essentiels aux batteries des véhicules électriques, dont le Canada possède des réserves et dont les constructeurs automobiles sud-coréens ont besoin.
Les médias canadiens ont également fait état d’une rencontre possible entre M. Trudeau et des cadres supérieurs du fabricant sud-coréen de batteries LG Energy Solution.
L’entreprise et son partenaire, le constructeur automobile Stellantis, ont interrompu cette semaine les travaux de construction d’une vaste usine de batteries pour véhicules électriques au Canada, affirmant que le gouvernement de M. Trudeau “n’a pas respecté ce qui avait été convenu”.
La visite du Premier ministre canadien fait suite à un voyage de M. Yoon à Ottawa l’année dernière. Depuis lors, les deux pays ont rendu publique leur feuille de route dans la région Asie-Pacifique. Elle comprend notamment le renforcement de leurs relations militaires et économiques dans la région, afin de contrer l’influence grandissante de la Chine.
https://arab.news/nappd
HIROSHIMA: Chaque sommet du G7 a lieu sous haute surveillance, mais le Japon, hôte à partir de vendredi de cette réunion de chefs d’Etat et de gouvernement, a davantage à prouver après l’attentat en avril contre le Premier ministre Fumio Kishida et l’assassinat l’an dernier de l’ex-dirigeant Shinzo Abe.
Quelque 24 000 personnels de sécurité seront déployés selon les médias locaux à Hiroshima (Ouest), où se tiendra le sommet des dirigeants des principales démocraties industrialisées jusqu’à dimanche.
La sécurité a été renforcée en amont de l’événement, avec des patrouilles de police déambulant parmi les groupes de touristes dans le célèbre Parc du Mémorial de la Paix.
Des agents circulaient également sur la rivière qui longe des sites comme le dôme de la bombe atomique et des hélicoptères survolaient régulièrement les lieux.
Des mesures de sécurité étaient aussi en vigueur jusqu’à Tokyo, où des casiers de consigne automatique ont été mis hors service dans de grandes gares. Des distributeurs automatiques situés sur les quais de métro ont aussi été débranchés et scellés, des écriteaux  avertissant qu’ils ne seraient pas disponibles pendant le sommet pour des raisons de sécurité.
A Hiroshima, des panneaux à travers la ville et dans les hôtels rappellent aux habitants et aux touristes que le sommet entraînera des perturbations, notamment la fermeture de rues et d’accès à l’île de Miyajima, où les dirigeants doivent se rendre.
Des médias japonais ont aussi rapporté que des dizaines d’écoles et d’autres institutions avaient tout simplement choisi de fermer pendant le sommet.

source

مقالات ذات صلة

اترك تعليقاً

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني. الحقول الإلزامية مشار إليها بـ *

هذا الموقع يستخدم خدمة أكيسميت للتقليل من البريد المزعجة. اعرف المزيد عن كيفية التعامل مع بيانات التعليقات الخاصة بك processed.

زر الذهاب إلى الأعلى