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Tremblement de terre au Maroc : « Il y avait de la poussière partout … – Le Droit

Des parties de la ville de Marrakech ont été grandement endommagées. (Geneviève Lussier)
Mme Lussier est au Maroc depuis environ une semaine. Au moment du séisme, elle et son conjoint étaient à Marrakech, et ce, depuis seulement quelques heures.
Ils venaient tout juste de se coucher au moment où ils ont ressenti les secousses du tremblement de terre. « Ça tremblait et plein de choses tombaient. Mon chum m’a dit “vite, on ramasse nos affaires et on sort” », explique celle qui est une employée de l’Université de Sherbrooke lors d’une entrevue avec La Tribune samedi en avant-midi (heure du Québec).
La poussière était si abondante qu’ils ont dû porter des masques au moment de se rendre à l’extérieur de l’endroit où ils avaient prévu passer la nuit. « Ç’a tremblé plusieurs secondes. […] On est descendu. Il y avait de la poussière partout. Tout le monde était un peu en panique. On a vu dans la rue des gens qui courraient et qui criaient. »
Ils n’ont pas été blessés.
Au moins 1037 personnes sont mortes, principalement à Marrakech et dans cinq provinces proches de l’épicentre du séisme, et 1204 autres ont été blessées, a rapporté samedi matin le ministère marocain de l’Intérieur.
Des voitures ont notamment été brisées lors du tremblement de terre. (Geneviève Lussier)
L’heure était déjà au nettoyage samedi matin. Tous les employés du riad, où Mme Lussier et son conjoint séjournaient, s’assuraient que tout était en ordre au lendemain du séisme. « Où on était, les Marocains semblaient très affectés. En même temps, les gens ont pris leur courage. Ils s’affairent à nettoyer. »
Le coin du mur de leur chambre a été fragilisé. « On voit une fissure du bas en haut. »
Il était essentiel pour elle de discuter avec les Marocains afin de mieux comprendre comment ils se sentaient à la suite de de la catastrophe naturelle. « J’ai beaucoup d’empathie. C’est sûr qu’on l’a vécu. C’était épeurant, mais en même temps, on va retourner chez nous. Eux, ils vont avoir à rebâtir, refaire et vivre avec les mauvais souvenirs. Certains commerçants dans la rue étaient comme si rien ne s’était passé. D’autres étaient plus émotifs et réactifs. »
Samedi, elle et son conjoint devaient visiter Marrakech avec un guide privé. « Les plans ont changé. Plusieurs endroits sont périlleux. »
« La vie semble reprendre son cours. Les gens se retroussent les manches et continuent. »
Elle mentionne tout de même que plusieurs personnes appréhendent un second séisme. « Ça doit être l’enfer dans l’épicentre. Je n’ai jamais vraiment eu connaissance des tremblements de terre au Québec. C’est un peu abstrait. Je me souviens peut-être de deux ou trois. Dans une vieille ville avec la construction probablement pas aussi solide que chez nous […] tout aurait pu s’écrouler sur notre tête. »
Dimanche, ils prendront la route du désert pour les quatre prochains jours. Ils seront de retour à Marrakech par la suite. Un retour au Québec n’a pas été dans leur plan.
« Ce matin quelqu’un nous a raconté qu’une personne à notre riad était partie et que ça l’air que c’était chaotique à l’aéroport. Peut-être que si nous avions été blessés ou qu’il était arrivé quoi que ce soit, on penserait différemment, mais pour le moment je me dis qu’on est chanceux et qu’on visite un pays magnifique. »
L’heure était déjà au nettoyage samedi. (Geneviève Lussier)
« Les Marocains sont tellement gentils. On espère que tout ça est derrière nous », mentionne-t-elle.
Mireille Vachon, originaire de Thetford Mines, se trouvait dans le désert de Merzouga vendredi. Même si elle était à plusieurs centaines de kilomètres de l’épicentre, elle a ressenti le tremblement de terre. « On était à un feu de camp et des musiciens marocains faisaient un petit spectacle au campement où j’étais. Puis là, pendant qu’on écoutait le spectacle, à un moment j’ai pensé que j’allais m’évanouir. Je suis devenue tout étourdie. Je me suis levée de ma chaise. Tout le monde a réalisé qu’on venait de vivre un tremblement de terre », raconte-t-elle.
« Je pensais que c’était moi qui soudainement ne me sentais pas bien. »
Elle explique que la soirée s’est poursuivie normalement par la suite alors que personne n’avait vraiment conscience de la catastrophe qui venait tout juste de se produire à des centaines de kilomètres.
« C’est ce matin, quand je recevais des messages de gens qui me demandaient si j’étais correcte, que j’ai vu qu’il y avait plein de morts à Marrakech. »
La jeune femme devait se rendre à Marrakech dimanche.
Avec les informations de The Associated Press.

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