"Tous les profils sont les bienvenus, du moment qu'ils sont dotés d … – Studyrama
Pour en savoir plus sur la FEMIS, l’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son, que tous les étudiants férus de cinéma ne peuvent que connaître, Studyrama a pu échanger avec Marine Multier, chargée de communication et Adèle, étudiante en 2e année de production.
Propos recueillis par Julie Mleczko
La Fémis (école nationale supérieure des métiers de l’image et du son) est une grande école publique qui appartient au Ministère de la Culture. Elle est financée par le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (CNC) et est partenaire de l’université Paris Sciences et Lettres (PSL) qui regroupe une vingtaine de grands établissements d’enseignement supérieur et de recherche (École Normale Supérieure, Université Paris-Dauphine, Collège de France, Mines ParisTech, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique,…). Marine M. : “La Fémis est une école de cinéma publique. C’est une école ouverte sur le monde et sur le milieu professionnel, où s’exprime tous les univers du cinéma et dont l’enseignement est dispensé par des intervenants professionnels. Nous formons à 11 métiers dans les domaines suivants : réalisation, scénario, production, image, son, montage, décor, scripte, distribution de films, exploitation de salle de cinéma et création de séries.”
Adèle : “La 1re année à la FEMIS est un tronc commun. Chacun fait son film et nous tournons à tous les postes, tous les départements sont mélangés. Par la suite, nous nous spécialisons, en fin de première année. Les cours en production sont des interventions de professionnels (producteurs, distributeurs, financiers etc…). Nous suivons parallèlement à cela des modules sur plusieurs cours comme la direction de production, le financement, le lancement d’un film, etc.
La 2e année consiste à produire un film documentaire d’un étudiant du cursus de réalisation. Nous collaborons avec les autres étudiants des départements technique pour ces films (son, image, montage). Nous avons donc des exercices et des films en commun avec les autres départements.”
Marine M. : “Il ne s’agit pas d’avoir un certain niveau de connaissances universitaires ou scolaires, mais d’avoir acquis une certaine maturité personnelle et d’avoir déjà une idée précise du métier que l’on souhaite apprendre. Ces deux années sont donc essentielles pour être sûr de savoir dans quelle filière on souhaite s’inscrire au concours.
On note une très grande variété dans les parcours des candidats qui ont pu prendre conscience de leur désir de cinéma plus ou moins tôt. On peut passer le concours jusqu’à 27 ans et le tenter trois fois, certains ont donc un niveau d’études supérieur à 2 ans. Il faut aussi savoir que tous les cursus peuvent mener au concours de La Fémis, il n’y a aucune voie royale, toutes les filières sont envisageables, du moment qu’elles sont accompagnées d’un fort investissement personnel et d’une pratique amateur.”
Adèle : Je suis assez d’accord avec Marine en ce qui concerne la maturité.
Pour ma part, j’ai d’abord suivi une licence Humanité droit-économie à l’université de Nanterre, puis un Master 1 économie-gestion à Nanterre, pour finir par un Master 2 économie et gestion de la culture en Europe à l’université Paris 8. C’est après ce cursus que j’ai tenté le concours que j’ai échoué la 1re fois. Je l’ai raté au troisième tour (l’épreuve orale devant un jury) car je pense que je manquais de maturité, et que j’ai été dépassée par le stress. J’ai fait un stage entre mes deux tentatives pour avoir plus d’expérience. Et la 2e fois, je l’ai eu !” Marine M. : “Nos diplômés trouvent facilement du travail à la sortie de l’école. Notamment car ils se sont créé un réseau professionnel pendant les 4 années d’études et qu’ils ont noué des amitiés professionnelles qui perdurent tout au long de leur carrière.
De plus, La Fémis étant une école toujours en mouvement, où les films sont faits comme dans les mêmes conditions que le milieu professionnel, nos diplômés sont donc opérationnels dès leur arrivée dans le monde du travail.
La Fémis est un véritable accélérateur de carrière, pour ne citer qu’un exemple, Julia Ducourneau, sortie diplômée en 2008, est couronnée de la Palme d’or au Festival de Cannes en 2021 alors qu’elle n’a que 37 ans !”
Adèle : “Comme il n’y a pas de professeurs académiques à l’école mais uniquement des intervenants professionnels nous sommes perpétuellement en contact avec des professionnels du milieu, nous pouvons les recontacter par la suite pour leur demander des conseils, chercher des stages ou des emplois. Et puis nos stages nous permettent aussi de nous professionnaliser et de prendre des contacts pour la suite de notre carrière. Concernant les stages en production il y en a deux : un en deuxième année, axé sur la distribution / vente internationale qui se termine au Festival de Cannes, et un autre stage dans une société de production en dernière année.”
Adèle : “Je pense qu’il ne faut pas hésiter à faire des tournages en tant que bénévole sur des films étudiants à La Fémis (en régie par exemple) pour connaitre au mieux l’école et vérifier qu’elle est bien faite pour nous. Je pense qu’il faut aussi être sûr du département pour lequel on passe le concours et être sincère. Nous n’avons pas besoin d’avoir une culture du cinéma impeccable pour réussir, il faut surtout être soi-même, et montrer ce que cette école pourrait nous apporter.”
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