Tanger: lancement de la 2è édition du programme d'enseignement … – MAP Tanger
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Tanger – Une cérémonie de lancement de la 2è édition du programme d’enseignement de l’arabe marocain (darija) et de la culture marocaine aux détenus étrangers a eu lieu, vendredi à la prison locale de Tanger 1.
Ce programme, mis en oeuvre par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), en partenariat avec la Fédération des universités pour tous, avec le soutien de la Confédération allemande pour l’éducation des adultes (DVV), bénéficie à 70 détenus de 24 nationalités, répartis sur cinq établissements pénitentiaires.
Il vise à aider les bénéficiaires à faciliter leur quotidien au sein de ces établissements, et à leur offrir des opportunités pour une meilleure intégration dans la société après leur sortie de prison.
Le directeur de la prison locale Tanger 1, Abbes Srhilfi, a souligné que cette initiative vise à faciliter l’intégration des détenus étrangers dans la société marocaine, et à leur permettre d’appréhender la culture marocaine aux multiples affluents, qui repose sur des fondements, dont la coexistence et l’ouverture à toutes les cultures.
Le responsable a relevé que cette initiative reflète l’adhésion positive des établissements pénitentiaires à tous les programmes visant à diffuser et consolider les valeurs marocaines.
Pour sa part, le directeur du bureau de la Confédération allemande DVV au Maroc, Said Doukali, a affirmé que ce programme, unique en son genre dans le monde arabe et en Afrique, a pour objectif de donner aux détenus étrangers la possibilité de s’intégrer au Maroc en apprenant la « darija », qui est la langue de communication quotidienne, ainsi que la culture et la civilisation marocaines ancestrales.
Il a souligné que ce programme incarne les efforts entrepris par le Royaume du Maroc en matière de consolidation de la jouissance de tous les citoyens et résidents de leurs droits, et témoigne de la profonde appréhension des institutions marocaines des droits de l’Homme, y compris le droit à l’apprentissage tout au long de la vie, s’arrêtant sur un certain nombre d’initiatives menées par l’institution, en partenariat avec la DGAPR.
De son côté, le coordinateur de la Fédération des universités pour tous, Jamal Chahdi, a indiqué que les détenus sont des citoyens qui doivent jouir pleinement de leurs droits, y compris le droit à l’apprentissage, notant que la fédération contribue à plusieurs programmes visant à aider les détenus étrangers à apprendre et à s’intégrer.
Il a salué les efforts déployés par la Délégation générale pour promouvoir l’ouverture des établissements pénitentiaires et les transformer en espaces propices à l’éducation, à la formation et à l’apprentissage de nouvelles compétences qui aident les détenus à s’intégrer après avoir purgé leur peine d’emprisonnement.
En plus de cette initiative, les partenaires ont œuvré à doter la prison de Salé d’un studio d’enseignement à distance, dans le cadre de la mise en oeuvre de programmes de qualification au profit des pensionnaires des établissements pénitentiaires.
Ce studio vise à assurer un enseignement à distance au profit des étudiants pensionnaires des établissements pénitentiaires.
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