HIBAPRESS-RABAT
Il y a quelques jours, de grands chantiers ont été lancés pour la réfection de plusieurs stades de football afin d’être prêts à accueillir les grandes compétitions de football auxquelles le Maroc est candidat, au premier rang desquelles la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030.
Il est tout naturel qu’un événement comme celui-ci attire l’attention des Marocains, surtout à la lumière de l’essor qualitatif que connaît le football dans notre pays depuis que Faouzi Lakjaa a pris les rênes de la gestion des affaires de la Fédération Royale Marocaine de Football dans notre pays, comme des dizaines de réalisations sans précédent ont été réalisées au cours de son règne, ce qui a attiré l’attention et l’intérêt des Marocains et leur passion pour le football s’est développée en un temps record.
Et parmi les stades qui subissent actuellement des réformes fondamentales, on trouve le Complexe Prince Moulay Abdallah à Rabat, dont de grandes parties ont été démolies et les travaux ont commencé pour le rénover et le moderniser pour en faire un stade aux spécifications internationales dignes de la capitale du Maroc, qui est fortement nominé pour accueillir le plus grand événement continental et mondial.
En réparant le Complexe Prince Moulay Abdallah, de nombreux Marocains ont interagi avec lui sur les réseaux sociaux, où chacun a d’abord salué cet atelier qui transformera le stade de Rabat en un joyau à ajouter à la liste des infrastructures dont les habitants de la capitale sont fiers , et d’un autre côté, ils ont été surpris du black-out et du blocus médiatique imposé sur son déroulement et de la qualité des œuvres dans cet espace sphérique.
Les Marocains ont été surpris par tout cet extrême secret qui accompagne la réhabilitation du Complexe Prince Moulay Abdallah à Rabat, de sorte que les téléphones portables des employés du stade ont été retirés et que toutes les tentatives des journalistes pour filmer la restructuration du stade ont été repoussées, ainsi que l’absence de publication d’une photo type montrant à quoi ressemblera le stade de Rabat une fois les travaux de rénovation terminés.
Ce blocus et ce cordon mis en place sur la situation du Complexe Prince Moulay Abdallah soulèvent plus d’un point d’interrogation et ne sont absolument pas acceptables de la part des autorités qui supervisent ces ateliers. Les détails du projet, les entreprises gagnantes des contrats de renouvellement, la valeur financière du projet, la durée de son achèvement, la conception du nouveau stade et d’autres informations sur lesquelles la constitution marocaine insistait sur la nécessité et le droit d’accès à l’information pour tous les citoyens.
Et au vu de ce secret et du siège imposé aux ateliers du Complexe, et surtout de l’interdiction faite à certains journalistes de s’approcher des abords du stade pour exercer leurs fonctions professionnelles, et ce qui est étrange, c’est que les personnes qui les empêchent de s’acquérir de leur droit à l’information refusent de divulguer la partie qui les a poussée à agir de la sorte
Si nous évitons de parler de l’autorité qui a rendu cette décision, la question fondamentale qui se pose est de savoir pourquoi ce secret : concerne-t-il la réparation d’un terrain de football ou la construction d’un réacteur nucléaire ?
La Fédération Royale Marocaine de Football continue et est très ouverte aux médias, et sa cellule médiatique déploie des efforts fabuleux pour communiquer à l’opinion publique tout ce qui concerne les équipes nationales et le football marocain, petits et grands, les stades emboîtent le pas et s’ouvrent aux médias et fournissent des informations à partir de leur source au lieu de recourir à des personnes qui empêchent les journalistes de filmer l’évolution des stades en question et retirent les téléphones de tous les travailleurs des ateliers matin et soir et les exhortent à ne pas faire des fuites d’images
Nous attendons la réaction de l’autorité qui a rendu cette étrange décision qui frappe au plus profond de la constitution marocaine et suscite des soupçons, d’autant plus que l’affaire est liée à un terrain de football et pas à autre chose, comme nous l’avons déjà dit.
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