Séisme au Maroc : les dégâts sur le patrimoine architectural – Jeune … – Jeune Afrique
« Des trajets qu’on fait habituellement en deux heures, on les a faits en huit heures », rapporte l’architecte Abderrahim Kassou depuis la route de Tinmel. Avec d’autres membres du bureau national d’Icomos, organe consultatif de l’Unesco, ainsi que des représentants du ministère de la Culture, il s’est rendu sur le terrain au lendemain du séisme qui a frappé la région d’Al Haouz, le 8 septembre dernier. La mission de cette équipe de spécialistes du patrimoine : établir un premier constat des dommages sur les constructions et les monuments historiques de la région. Sans toutefois perturber le travail des secours auprès des populations.
Si les monuments patrimoniaux représentent le premier accès du citoyen à la culture, investir juste après le drame, et annoncer la mise à disposition des moyen significatifs dans la restauration du patrimoine architectural, peut, dans l’immédiat, paraître indécent. Surtout au vu du bilan humain (2 946 morts et 5 674 blessés, selon les derniers chiffres). L’architecte nuance : « Il est évident que la question des secours et des soins est prioritaire. Mais on ne peut pas mettre en place un projet de développement sans culture, sans patrimoine, sans attaches au territoire. »
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