Rentrée : Les dossiers chauds qu'attendent Ait Taleb, la FNS demande une réunion – Hespress Français
En cette période de rentrée sociale et politique, une multitude de revendications émane de divers secteurs vitaux de la société. Dans le domaine de la santé, par exemple, la Fédération Nationale de la Santé (FNS) a formulé une demande urgente de réunion avec le ministre de la Santé et de la Protection Sociale. L’objectif de cette réunion est d’aborder un ensemble de revendications jugées « générales et équitables, légitimes pour les professionnels de la santé de toutes catégories, sans aucune exception« .
Il est manifeste que le syndicat affilié à l’Union Marocaine du Travail (UMT) continue d’insister sur la nécessité d’une « négociation entre les autorités officielles et les représentants syndicaux afin de renforcer les mécanismes de consultation et de participation, dans le but de garantir une réforme substantielle et saine du système de santé marocain« . Cette insistance revêt une importance capitale, surtout en ce qui concerne la réforme du secteur de la santé et de la protection sociale au Maroc, et dans le contexte de l’évaluation de l’impact potentiel de ces réformes sur le personnel de santé.
Mohamed Ouardi, Secrétaire Général de la Fédération Nationale de la Santé (FNS), a affirmé que la réunion prévue en septembre se concentrera exclusivement sur les questions liées aux ressources humaines, en tant que point de départ fondamental pour toute réforme du secteur de la santé. Il a souligné que l’amélioration de la rémunération des professionnels de la santé et l’augmentation des allocations financières pour l’ensemble des employés du secteur de la santé occuperont une place centrale dans les discussions.
Dans une déclaration à Hespress, Ouardi a ajouté que les professions médicales et infirmières ont un besoin impérieux d’améliorer leur situation, tant sur le plan matériel que moral. Il a également insisté sur la question de l’émigration des compétences médicales, en insistant sur la nécessité de proposer des incitations attractives pour les professionnels de la santé, notamment à un moment où la vie dans les villes marocaines est devenue particulièrement difficile pour les médecins.
Le Secrétaire général de la FNS a souligné que le ministère de la Santé doit assumer pleinement sa responsabilité, car la mise en œuvre de tout projet de réforme dans notre pays ne peut ignorer les défis auxquels ce secteur est confronté, notamment la pénurie de personnel, qui est un problème sérieux. Il a affirmé que tout changement nécessite transparence et patience pour toucher toutes les régions marocaines et corriger les inégalités persistantes dans le domaine de la santé.
Il a également mis en avant que l’augmentation des allocations demeurera une revendication cruciale pour les syndicats actifs dans le secteur de la santé, car cela contribuera à résoudre de nombreux problèmes et déséquilibres professionnels. Il a précisé que ce sera le premier sujet à discuter avec le ministère de la Santé, dans le but d’assurer une participation effective et de permettre à l’ensemble des travailleurs du secteur de la santé de vivre dignement et sereinement, ce qui aura un impact positif sur la qualité des services de santé.
De son côté, Jalal Charif Filali, Secrétaire Régional de la FNS dans la région de Rabat-Salé-Témara, a affirmé que la réunion avec le ministère de la Santé abordera toutes les demandes spécifiques et générales du secteur, qu’elles soient en attente ou qu’elles nécessitent encore discussion. Il a souligné que la fédération insiste sur son droit à être consultée et à participer activement à toutes les décisions, lois et décrets touchant au secteur de la santé, afin que l’aspect social soit pleinement pris en considération.
Il a ajouté que le dialogue avec le ministère englobera les préoccupations de toutes les catégories de professionnels de la santé, qu’il s’agisse des médecins, des infirmières ou du personnel administratif. Une attention particulière sera portée aux défis auxquels sont confrontées les infirmières qui choisissent l’émigration, ainsi qu’aux divers problèmes auxquels elles font face.
Le syndicaliste a souligné qu’un grand nombre de régions au Maroc souffrent d’une pénurie de médecins, un problème sensible qui sera abordé afin de trouver des solutions pratiques et réalistes pour fournir un environnement de travail adéquat aux médecins, tout en garantissant des services de santé de qualité pour les Marocains.
Pour conclure, Filali a expliqué que ces dialogues sociaux entre les syndicats et les autorités revêtent une importance cruciale, car les syndicats représentatifs sont étroitement liés aux préoccupations des travailleurs dans de nombreux secteurs. Il a souligné que la réforme du secteur de la santé devrait renforcer la compétitivité du secteur au Maroc, particulièrement à la lumière de la pandémie qui a mis en évidence l’importance de l’infrastructure de santé et de sa capacité à faire face à toute urgence. Il a conclu en insistant sur le fait que la clé de cette réforme réside dans les compétences marocaines, qui devraient être soutenues et valorisées.
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