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Rendez-vous hebdomadaire : ‘’Les petits stylos’’ pour répondre au besoin des jeunes – Mali Actu

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Mali : la MINUSMA, en fin de mission, victime de nouvelles attaques à l’engin explosif improvisé
Paralysie de l’économie : le syndicat national des banques, assurances, établissements financiers et commerces en grève de 72heure à partir du 26 juillet
La fin de la mission des casques bleus au Mali : les Maliens appelés à assumer davantage de responsabilités pour garantir une transition sécurisée
Le M5-RFP Mali Kura exige la diligence des enquêtes ouvertes afin d’identifier les auteurs
Mali : le contrôleur général interdit l’usage des réseaux sociaux aux hommes en uniforme
Rencontre entre Joseph Borrell et le Président nigérien Mohamed Bazoum à Niamey : Discussions sur le développement socio-économique, la stabilité régionale et les enjeux mondiaux
Le nouveau président de la CEDEAO s’engage à renforcer les acquis démocratiques et les droits de l’homme en Afrique de l’Ouest
Pertes importantes d’armes lors de la contre-attaque ukrainienne contre la Russie, mais des améliorations notables dans la tactique de guerre
Le nombre d’enfants se noyant en traversant la Méditerranée augmente, mettant en évidence l’urgence d’itinéraires sûrs et légaux.
L’Union Africaine Professionnelle – ZLECAF : Me Mamadou Ismaïla Konaté élu pour promouvoir la Zone de Libre-Échange continentale africaineMe Mamadou Ismaïla Konaté à la présidence
GTIA 2 Keletigui : Le Commandant Waïgalo poursuit les prises de contact
Le président du Gabon, Ali Bongo, a annoncé le dimanche 09 juillet 2023 qu’il briguerait un nouveau mandat
Le deuxième gouvernement de la transition au Mali : un remaniement unilatéral qui renforce la mainmise militaire
Le taux d’inflation au sein de l’UEMOA devrait connaître une tendance à la baisse pour se situer à 4,4% en 2023 et 3,2% en 2024, après 7,4% en 2022
Accusations de détournement de fonds publics et dépôt de plaintes : Affaire Mohamed Aly Bathily vs. Me Kassoum Tapo
La justice et la lutte contre la corruption : Les importants dossiers en attente
Corruption : Trois seigneurs, ainsi que quelques dignitaires de l’Assemblée nationale sous le règne d’IBK, sont actuellement auditionnés par un juge d’instruction du Pôle économique et juridique.
Le président mauritanien appelle au retour du Mali dans l’organisation G5 Sahel pour lutter contre les groupes jihadistes
Vaccin antipaludique pour la diminution du nombre de décès d’enfants : Le Mali ne fait pas partie des pays bénéficiaires
DCSSA : Le ministre de la Santé Colonel Assa Badialo Touré prend contact avec le personnel
Communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 12 juillet 2023
Défis de l’assainissement à Bamako : Attentes pour le nouveau ministre de l’Environnement et nomination notable dans le gouvernement de transition.
Le gouvernement Choguel II : Principaux faits saillants
Lassina Dembélé : Un nouveau souffle pour le secteur agricole malien
Insécurité dans le septentrion : Des sédentaires crient à l’indifférence d’Etat
Rendez-vous hebdomadaire : ‘’Les petits stylos’’ pour répondre au besoin des jeunes
SŒUR GLORIA CECILIA, EX-OTAGE AU MALI : «MON ESPRIT N’A JAMAIS ÉTÉ KIDNAPPÉ»
Annulation du récépissé du CSDM : Qui se cache derrière Baïdy Dramé ?
Retour volontaire : fini le calvaire pour 149 migrants maliens en détresse
G5 Sahel : Le Mali va-t-il écouter la Mauritanie ?
Proclamation des résultats définitifs du referendum : La Cour Constitutionnelle fait durer le suspense
Détournement présumé du dénier public : Mohamed Aly Bathily touché par sa propre flèche contre Me. Kassoum Tapo
Hommage à Alpha Oumar Konaré : Reconnaître sa grandeur et sa vision politique
Remaniement gouvernemental en cours de transition : Déception parmi les partis politiques de soutien
La médiation familiale: une alternative lucrative au processus de divorce
Drame à Kita : Un arbre s’écroule et tue 3 personnes
Bard, le concurrent de ChatGPT signé Google, débarque dans une cinquantaine de nouveaux pays dont la France
Le fléau de l’avortement clandestin dans la société malienne et ses conséquences néfastes sur la santé des femmes
Comment naviguer avec succès les aspects financiers du divorce

La rencontre  a été l’occasion pour la jeunesse malienne d’être édifiée sur les compétences nécessaires pour être employable.
Selon la conférencière, les jeunes sont très nombreux sur le marché de l’emploi et cela s’explique par la crise économique mondiale et le fait que le malien n’est pas mobile dans les entreprises.
« Aujourd’hui vous avez des gens qui vont faire 35 ans dans la même structure et souvent au même poste. Ce qui fait que vous n’avez pas l’ouverture du marché et vous n’avez pas excessivement d’offre d’emploi sur le marcher. » a –t-elle souligné.

Par la suite elle a conseillé «  de ne pas être inactif, si vous ne trouvez pas votre domaine suivant les études que vous avez faites, prenez des petits boulots. Il n’ya pas de honte à faire de petits boulots. »
Cela permet d’avoir un regard sur l’extérieur et un pied dans le monde du travail tout en  augmentant la chance d’avoir un travail qui convient. Un jeune qui a un master qui a fait la vente, des petits boulots a plus de chance qu’un jeune après ses diplômes qui est resté à la maison à attendre le travail qui lui convient.

« Le marché du travail est ce qu’il est on ne peut pas le changer, essayons de nous adapter à ce qu’il est, essayons de trouver quelque chose qui nous permet d’être actif, de continuer a apprendre et faire travailler notre cerveau. » a conseillé Béatrice Robby.
La formation au Mali n’est pas adapté a la réalité pays ce qui fait beaucoup de jeune se retrouvent en chômage avec des diplômes. Elle a attiré l’attention de l’assistance sur les métiers techniques.

Aujourd’hui avoir que des compétences techniques ne suffit pas, il y a des personnes qui ont le BAC plus 4, BAC plus 5 mais qui sont mauvaises. Parce qu’ils n’ont pas la posture d’être créative, d’être proactive. Ce n’est plus l’entreprise d’exécution, l’employé doit être porteur de solution. Quand on vous donne une équipe vous devez être capable de manager l’équipe, développer leur compétence, insuffler une certaine ambition à votre équipe.
Le professeur Tiefing Sissoko a apprécié l’intervention de la conférencière, à partir du moment où on fini la formation d’après ce que nous dit l’experte, elle est caduque, l’entreprise est en perpétuel évolution, donc il faut s’auto former en permanence pour répondre au besoin du marcher de l’emploi.

O.T
©maliactu.net

Insécurité dans le septentrion : Des sédentaires crient à l’indifférence d’Etat
SŒUR GLORIA CECILIA, EX-OTAGE AU MALI : «MON ESPRIT N’A JAMAIS ÉTÉ KIDNAPPÉ»

«Ce tableau macabre s’assombrit chaque jour davantage et aucune lueur d’espoir ne pointe à l’horizon malgré la montée en puissance de l’armée que nous clamons chaque jour», relève le président CISSÉ dans sa missive, évoquant au passage le récent épisode dramatique ayant contraint au déplacement un village entier, suite au massacre d’une vingtaine de personnes et l’enlèvement de tout le cheptel local. Et de mentionner, par la même occasion, les interrogations que suscite dans la conscience collective le règne d’une telle terreur à quelques encablures de la plus grande base militaire malienne au nord.
Sans présentation de condoléances par les voies officielles appropriées, la Coalition Gao Chawara Baato, sous la plume de son président, s’indigne du fait que tant de supplices infligés aux populations du septentrion n’aient inspiré la moindre manifestation de compassion aux hautes autorités. Pas plus que ces ne paraissent attentives aux souffrances qu’infligent aux populations les pénuries d’eau et d’électricité, le manque de routes ainsi que les défectuosités des réseaux de télécommunication, entre autres.
Bref, autant d’éléments qui dénotent d’un complot ourdi contre tout un peuple, dénonce-t-on, en mettant en garde contre les implications d’une telle indifférence sur l’unité nationale au nom de laquelle des citoyens sans défense avaient bravé les occupants indépendantistes et narco-djihadistes en 2012.  Et de s’interroger dans la foulée sur l’opportunité pour les deux régions du Nord de s’assumer devant l’abandon et le manque d’égards vis-à-vis de leurs populations payées en monnaie de singe alors que «d’autres communautés sont adulées, chouchoutées en dépit de leur rejet du fait national».

Ça n’est pas la première fois que les autorités de la Transition sont pointées du doigt sur leur indifférence aux épreuves dramatiques des populations du Nord-Mali. Au plus fort des expéditions meurtrières de l’EIGS dans la région de Menaka, le leader touareg Ag Acharoutman mettait en lumière le traitement sélectif des victimes maliennes du terrorisme selon les localités affectées par les drames. Il dénonçait notamment le même silence des autorités devant le massacre de centaines de concitoyens à Menaka, en s’indignant que seules les victimes du Centre ont droit à leurs compassions à coups de communiqués officiels.
I KEÏTA

Source : Le Témoin

«Dans la maison, nous étions quatre sœurs (une Africaine et trois Colombiennes). Nous nous occupions de treize enfants atteints d’une maladie contagieuse, lorsque quatre hommes lourdement armés de mitraillettes, de machettes et de revolvers sont entrés par effraction et ont commencé à nous insulter…. J’ai offert ma vie pour que mes sœurs ne soient pas blessées», a confié l’ex otage au quotidien catholique en ligne.
Interrogée sur les conséquences de cette épreuve sur  sa foi, la religieuse colombienne lance : «comme on dit, il n’y a pas de mal qui n’advienne pas pour le bien. Cet enlèvement m’a permis de vivre plus intensément ma vie consacrée. J’ai réalisé qu’avant cet enlèvement j’étais une religieuse en retrait. Cette expérience m’a aidée à me mettre à la place de ceux qui souffrent, de ceux qui sont privés de liberté et de traiter tout le monde avec la miséricorde avec laquelle Dieu nous traite. Bien que ce furent des années difficiles, je peux dire avec certitude que mon esprit n’a jamais été kidnappé et que le Seigneur m’a surprise avec les merveilleux cadeaux de Sa Création tels que des couchers de soleil, des cieux étoilés… »
Enchaînée longtemps et constamment menacée de mort

Revenant sur ses moments de détention, Sœur Gloria Cecila Narvaez décrit des conditions très pénibles. «J’ai été enchaînée pendant longtemps et constamment menacée de mort. Quand ils allaient dire leur prière, ils venaient me cracher dessus et me maltraiter, ils disaient qu’ils ne seraient jamais amis avec une personne d’une autre religion, et encore moins avec une religieuse. Mais j’ai prié pour eux afin qu’ils comprennent que nous pouvons être frères et vivre en fraternité».
‘’Le moment le plus dur de ma captivité, a-t-elle martelé, a peut-être été la mort de Béatrice, une jeune femme suisse, protestante et compagne de route avec qui nous avons vécu de nombreuses années en captivité…. Ce fut une grande douleur pour moi et pour la société suisse qui était présente au Mali avec des projets d’aide humanitaire. C’était une personne pleine de valeurs et ils l’ont tuée presque à la fin parce qu’une fois, elle leur a mal répondu quand ils ont fait pression sur nous pour nous convertir à l’islam. Avec une autre camarade, nous avons entendu les coups de feu et regardé le moment où ils l’ont emmenée. Je prie beaucoup pour son repos éternel, c’est vraiment une martyre ».

Elle témoigne : «sans aucun doute, cela a été l’une des expériences qui a le plus transformé ma vie spirituelle…. Aujourd’hui, avec le recul, je crois que, même si cela semble paradoxal, c’était peut-être l’une des plus grandes bénédictions que Dieu m’ait données.
Le Challenger

En attendant de connaître le contenu officiel dudit arrêt, de bonne source, Baïdy Dramé, qui prétend être président du CSDM, devrait son mandat au même Mohamed Chérif Haïdara sur la base du récépissé qu’il conteste aujourd’hui. En effet, c’est avec ce même récépissé qu’il a travaillé durant des années avant d’être disgracié par le CSDM, sur fond d’accusations d’escroquerie en bande organisé, de manipulation des membres du CSDM et d’atteinte à l’image et au patrimoine du CSDM, entre autres.
Qui est derrière Baïdy et à qui profite la déstabilisation d’une association engagée pour la cause de la diaspora malienne ? Ce sont là entre autres des questions qui taraudent les esprits dans les milieux de la diaspora malienne, à quelques encablures de leurs états généraux. Les membres du CSDM se disent néanmoins sereins et mobilisés avant la notification de la grosse du jugement.
 

Amidou Keita
Le Témoin

Et de laisser entendre par ailleurs que les 149 compatriotes revenus d’Algérie, en passant par le Niger, ne constitue qu’une vague de rapatriements de 700 compatriotes programmés pour le seul mois de juillet. Parti pour leur témoigner la solidarité des plus hautes autorités de la Transition ainsi que leur disponibilité à aider à leur réinsertion à travers nos partenaires, le ministre Mossa Ag Attaher rassure du même coup les autres Maliens de Tunisie et d’un peu partout à l’extérieur de l’attention que le gouvernement accorde à leur situation.
« Nous avons déjà à travers notre ambassade à Tunis pris des dispositions pour nos compatriotes en détresse… nous avons des compatriotes qui sont actuellement à Assamaka, au Maroc, qui doivent être rapatriés en Mauritanie et aussi au Niger», a-t-il relevé, en promettant de tout mettant en œuvre pour le retour au bercail de tous ceux qui désirent, dans les meilleures conditions.
Pour sa part’, la représentante du chef de mission de l’OIM au Mali, Vanessa Florence LEIGH, a fait savoir que ces ressortissants maliens sont d’ores et déjà éligibles au programme d’assistance et de protection des migrants en situation de vulnérabilité comprenant, entre autres, l’aide au retour volontaire, l’identification des besoins primaires, le soutien sanitaire et psychologique, l’orientation vers les services spécialisés et l’appui au processus de réintégration.

 
Aly Poudiougou

Le Témoin

A Mondoro, localité située dans le Ghourma, région des trois frontières, l’heure n’est plus à la quiétude. Ces derniers temps, la résilience des populations sous embargo depuis 2019 a fortement été ébranlée. A l’heure où nous mettions cet article sous presse, les habitants déplorent leur abandon en plein vol par les autorités de la transition.
Pour les observateurs les plus avertis, la situation qui prévaut à Mondoro est plus ou moins un échec de la hiérarchie militaire. La montée en puissance des FAMa, crié avec fanfare par le chef de guerre de l’Omnipotent de Koulouba, le ministre de la défense Sadio Camara, semble une utopie sur le terrain de la reconquête et des villages sous embargo.
Au contraire, ces mêmes observateurs estiment que, à Mondoro, c’est la souffrance des populations qui monte en puissance. C’est la famine des habitants qui monte en puissance. C’est le refus des militaires de porter secours à une population en danger de mort qui monte en puissance.

Délaissés à leur triste sort, précise notre source, les habitants n’ont eu d’autre choix que de lancer un appel pressant à la communauté internationale, la Minusma, pour qu’au moins leurs produits de consommation se trouvant à Yangassadiou puissent bénéficier d’escorte sécurité jusqu’à Mondoro.
On se rappelle, en Février dernier, des militaires en poste à Mondoro, malgré la sollicitation des habitants, ont catégoriquement refusé d’assister les victimes du drame ayant fait six (6) morts, à la suite de l’explosion d’une mine artisanale enfouie. Et cette attitude semble inquiéter personne au sommet de l’Etat.

Ousmane A. Morba
Source : lexpressdumali.com

La création de la mascotte de la Biennale artistique et culturelle du Mali visait à raviver les activités de cette manifestation à Ségou en 2005. Toutefois, sa forme actuelle a été élaborée lors de l’édition spéciale de la biennale à Bamako en 2017.

La mascotte est représentée sous la forme d’un escargot appelé « kôtè » en bamanan, une espèce réputée pour sa docilité et sa nature pacifique. Les cercles superposés symbolisent l’organisation de la vie selon la culture bambara, où chaque cercle représente une strate sociale et leur équilibre est essentiel. Selon Sada Sissoko, directeur artistique du Secrétariat permanent de la Biennale, la mascotte est également influencée par la présence des divinités, des esprits, des ancêtres et des défunts dans la culture malienne. De plus, la forme de l’animal évoque le concept selon lequel « chacun porte le monde » sur son dos. Bien que sa forme conique rappelle le chapeau peulh, elle peut être identifiée par toutes les communautés linguistiques du Mali.
Dans un article sur la mascotte, feu le Pr Gaoussou Diawara explique que le terme bamanan est à l’origine du « Kôtèba » ou du grand escargot. Celui-ci désigne également le théâtre de l’autodérision créé par l’ethnie bamanan. Il s’agit d’un théâtre comique traditionnel et populaire qui aborde tous les thèmes importants pour la société.

Selon le Pr Diawara, la forme de la mascotte suggère que tant que le Mali saura rire de lui-même, il pourra résoudre tous les problèmes, quelle que soit leur complexité, grâce à son sens de l’humour.
La réalisation de la mascotte a été confiée au département de la Culture dans le cadre de la relance des activités de la Biennale à Ségou en 2005. Cependant, sa forme actuelle a été développée lors de l’édition spéciale de la biennale à Bamako en 2017.

Pour célébrer la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, qui a lieu chaque année le 19 juin, l’Association d’Aide aux Drépanocytaires (AIDREPA) a organisé un café-débat sur ce sujet. L’événement s’est déroulé le samedi 15 juillet au Centre de Recherche et de Lutte contre la drépanocytose, sous le thème « La récupération psychosociale des patients atteints de drépanocytose ».

La présidente de l’AIDREPA, Mme Khadîdja, exprime sa gratitude envers ses collègues pour leur témoignage courageux et franc sur la drépanocytose. Elle souligne que ce café-débat offre un espace d’échange et permet aux personnes atteintes de drépanocytose de s’exprimer librement en partageant leur réalité face à cette maladie. Elle ajoute que cette initiative vise à identifier les difficultés auxquelles sont confrontés les patients atteints de drépanocytose afin de trouver des solutions pour améliorer leur prise en charge au Mali. Elle profite également de cette occasion pour exprimer, au nom de l’association, une profonde gratitude envers leur principal partenaire, le Consulat du gouvernement princier de Monaco, ainsi que le CRLD pour leur soutien dans la réussite de cet événement.
Rappelons que la drépanocytose est une maladie héréditaire non infectieuse qui peut être directement transmise par les parents biologiques de l’enfant, et non par ses grands-parents ou arrière-grands-parents, comme le souligne le Dr KENE Sékou, spécialiste du CRLD. Elle se présente sous différentes formes, telles que SS, SC, S béta et AS. À ce jour, on estime qu’il y a plus de 20 000 personnes atteintes de drépanocytose au Mali. Chaque année, plus de 1 000 nouveaux cas sont découverts… et si aucune mesure n’est prise d’ici 2040 à 2050, la moitié de la population sera touchée par la drépanocytose, avertit le Dr KENE. Pour enrayer la propagation de la maladie, il encourage tout le monde à effectuer un dépistage avant d’envisager un projet de mariage.

Le Dr Mamoutou KONATE, psychologue au CRLD, ému par la douleur et la souffrance psychologique dont il est témoin chez les patients atteints de drépanocytose au quotidien, affirme qu’il est possible de l’éradiquer d’ici 100 ans en prenant des mesures préventives. Il souligne l’importance de la prévention par rapport au traitement. Il nous encourage à faire tester nos enfants dès leurs 6 premiers mois ou au cours de leur première année après leur naissance. Il met l’accent sur la sensibilisation des gens à propos de cette maladie plutôt que de leur demander de se soumettre à des tests. Il conseille également aux parents de soutenir les personnes atteintes de drépanocytose afin d’éviter l’automédication ou les surdoses. Enfin, il lance un appel à toutes les personnes de bonne volonté pour mettre un terme à l’évolution de cette maladie qui cause tant de souffrance, en soulignant que les drépanocytaires sont pris entre la vie, la maladie et le désespoir.
Les témoignages poignants des parents et de certains patients ont profondément touché tous les participants, mettant en évidence l’ampleur de leurs souffrances. Djeneba TRAORE, drépanocytaire de la forme SS, affirme : « Nous sommes des handicapés invisibles ».

Dans sa cabale ayant commencé en 2009 sous le régime de l’ex-président Amadou Toumani Touré, dit-il, la France a d’abord utilisé l’administration malienne pour créer des problèmes à cette société. Par la suite, argue le PDG, elle a obtenu la liquidation de la société devant le tribunal du Commerce de Bamako. « Elle s’est servie de l’administration douanière et des impôts pour me créer toute sorte de problèmes. Par la suite, dit-il, ma société a été achevée par le tribunal de Commerce de Bamako », déplore Mohamed Sampana. La France s’est également servie de certains cadres des Douanes et des impôts pour, dénonce le PDG, obtenir la présente liquidation. Aussi, le sieur Sampana se plaint de certains de ses travailleurs, notamment ses anciens collaborateurs transitaires qui l’ont trahi en remettant sa société entre les mains de la France.
« Mon seul tort a été de trouver un contrat en 2008 pour le ravitaillement de l’aéroport international de Bamako. Seule la station Total sert l’aéroport en hydrocarbures. Mon contrat a été obtenu en raison de la rupture de stocks à ce niveau ». « Quand j’ai commencé les travaux d’installation d’une station à l’aéroport, j’ai été approché par un conseiller se trouvant à l’Ambassade de la France au Mali. C’était pour m’inviter à des négociations en France par des investisseurs qui souhaitaient financer mes travaux », dit-il.
Puis d’indiquer qu’il a été d’abord trahi par certains de ses proches à son retour de la France, avant la détérioration de la situation par l’administration (douane et impôts) et la justice. En clair, Mohamed Sampana dénonce que la même justice ait décidé de choisir un représentant de la station Total comme liquidateur de sa société. « Ils ont également saisi mes biens personnels au-delà de cette liquidation. Je ne réclame que justice dans cette affaire, et je continuerais à me battre tant que je vis encore sur cette terre », va-t-il faire comprendre aux Maliens.

Mamadou Diarra
Le Pays

Le Syndicat National des Banques, Assurances, Etablissements Financiers et Commerces (Synabef) et la Fédération Nationale du Pétrole, Commerces, Assurances et Banques (FENPECAB) ont décidé d’organiser une grève de 72 heures du 26 au 28 juillet, avec la possibilité de prolonger la grève de 96 heures à partir du 31 juillet si leurs demandes ne sont pas satisfaites.

Parmi leurs revendications, on retrouve la régularisation des employés intérimaires dans le secteur du commerce et de la microfinance, l’application des accords signés par les entreprises pétrolières, le respect de la liberté syndicale, la cessation des abus judiciaires contre les banques et les banquiers, la libération des collègues détenus par Orabank, l’arrêt du paiement de la part patronale de l’AMO et le remboursement des paiements indûment effectués par les banques et les assurances.
Ils réclament également le respect des dispositions légales concernant le fonds social, la révision de la Convention collective des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), la mise en place et la révision des accords d’établissements, la restitution des droits sur les conditions de prêts au personnel à la Bank Of Africa, le respect des protocoles d’accord signés avec le Comité Syndical par la Direction Générale de la BCI, la réintégration des travailleurs licenciés illégalement ou rétrogradés pour des raisons syndicales, et la mise en place de la Convention collective des industries pharmaceutiques.

La décision de faire grève fait suite à une résolution prise lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire des travailleurs le 24 mai dernier.

Le Comité de règlement des différends de l’ARMDS a rejeté le recours de la société Oryx-Mali qui contestait le rejet de son offre lors de l’appel d’offres pour la fourniture de carburant à la mairie de Bamako. Le Comité a déclaré le recours irrecevable en raison d’un dépôt tardif et a chargé le secrétaire exécutif de notifier la décision à toutes les parties concernées.

La réunion du Comité s’est tenue le 26 juin en présence des représentants de la société Oryx-Mali et de la mairie de Bamako. La mairie a rejeté l’offre d’Oryx-Mali en raison d’une caution de soumission jugée non conforme. La société a contesté cette décision, mais le Comité a conclu qu’elle n’avait pas respecté les délais fixés par la loi pour soumettre son recours.
Par conséquent, le recours a été déclaré irrecevable. La décision a été signée le 30 juin 2023.

L’ancien ministre Harouna Niang
L’ancien ministre est heureux de constater que la Russie a répondu favorablement à la demande du Mali dans ce domaine, alors que les partenaires occidentaux n’ont pas répondu de manière satisfaisante à leurs besoins prioritaires dans la lutte contre le terrorisme. Selon lui, le non-respect des priorités exprimées par le Mali par ses partenaires occidentaux a poussé le pays à rechercher d’autres alternatives. Il affirme que la coopération avec la Russie a été réactivée en raison des résultats insatisfaisants de la coopération avec la France et de la détérioration de la confiance entre les dirigeants des deux pays, due à des déclarations politiquement incorrectes qui ont envenimé la situation plutôt que de l’améliorer.
Pour l’ancien ministre, il est injuste et moralement incorrect de ne pas aider le Mali dans la voie qu’il a choisie, surtout de la part des pays dont les dirigeants ont commis des erreurs ayant contribué à la déstabilisation de la Libye, du Mali et de toute la région du Sahel. Il souligne que ces erreurs ont causé la mort de milliers de personnes et ont contraint les pays victimes, dont le Mali, à consacrer une grande partie de leur budget national aux dépenses militaires plutôt qu’au développement.
Il critique également la politique des droits de l’homme à deux poids deux mesures utilisée par certaines grandes puissances pour punir les pays qui cherchent à se libérer de la domination hégémonique, soulignant que le respect des droits de l’homme est un processus qui peut être long et que chaque pays doit s’engager dans cette voie.

En conclusion, l’ancien ministre espère que les citoyens africains partageront cette analyse et appelle à la création d’un monde meilleur pour tous, en travaillant ensemble et en ayant une conscience collective.

image d’illustration / archives
Les déplacés internes résidant au Centre Mabilé de Sogoniko ont reçu le premier don de l’opération de distribution alimentaire gratuite à Bamako et ses environs, destiné aux communautés vulnérables telles que les veuves, les déplacés internes, les pouponnières et les orphelinats, entre autres. Ce premier don, composé d’au moins 25 tonnes de riz, fait partie d’un total de plus de 1 900 tonnes offertes cette année au Mali par la Chine.
Le représentant du maire de la Commune VI, M. Abdalah Diarra, a exprimé sa gratitude envers le CSA et le généreux donateur, soulignant les efforts continus déployés pour assister les personnes vulnérables. Tedy Barry, au nom des bénéficiaires, a exprimé sa reconnaissance envers les autorités de la Transition pour leur solidarité envers les déplacés internes. Elle a également formulé des prières pour la paix et la coexistence harmonieuse dans le pays.
Le Chef de cabinet du CSA, M. Ibrahim Litny, a souligné l’engagement des autorités dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. Il a précisé que cette aide de la Chine contribuera à la réalisation des objectifs du Plan national de réponse à l’Insécurité Alimentaire. Ibrahim Litny a également rappelé que les plus hautes autorités maliennes ne ménagent aucun effort pour faciliter le retour définitif des déplacés internes dans leurs localités d’origine.

Le gouvernement militaire du Mali est actuellement engagé dans des pourparlers avec les acteurs de l’industrie aurifère concernant les modifications proposées à la loi sur les mines. Ces changements visent à accroître les intérêts de l’État malien et du secteur privé dans les nouveaux projets miniers, passant de 20 % à 35 % selon un projet de nouveau code. Ces discussions font suite à une révision de la loi minière en janvier, lorsqu’il a été révélé lors d’un audit interne que le Mali, l’un des plus importants producteurs d’or en Afrique, ne bénéficiait pas équitablement des profits tout en accordant trop d’exemptions fiscales.

Selon le projet datant du 17 juin, le gouvernement vise à obtenir une participation directe de 10 % dans les projets miniers dès l’obtention d’un permis, ce qui lui donnerait droit à 10 % des dividendes. De plus, l’État aurait la possibilité d’acquérir 20 % supplémentaires au cours des deux premières années de production commerciale, éventuellement par le biais d’une nouvelle entité minière publique. Selon le document, les investisseurs internationaux devraient également céder une participation de 5 % à la population locale.
Actuellement, la loi minière adoptée en 2019 au Mali prévoit que l’État détienne 10 % des projets miniers, avec la possibilité d’acquérir une participation supplémentaire de 10 %. Un projet de loi distinct dans le cadre de cette législation garantirait que les compagnies minières emploient davantage de travailleurs locaux à des postes de direction, transfèrent les compétences et la technologie, et plafonnent les salaires des expatriés.

Ces discussions suscitent une certaine incertitude réglementaire pour le secteur minier malien, qui a jusqu’à présent été relativement préservé des instabilités politiques et de l’insécurité croissante ces dernières années. Les changements proposés pourraient entraîner une plus grande intervention de l’État, notamment des demandes de renégociation des contrats miniers, l’introduction de taxes supplémentaires et des suspensions temporaires des projets miniers.
Les principales sociétés minières internationales, telles que Barrick Gold et B2Gold, sont en pourparlers avec le gouvernement malien. Actuellement, Barrick Gold détient une participation de 20 % dans le projet minier Loulo-Gounkoto, tandis que B2Gold possède une participation de 20 % dans le projet Fekola. Ces deux mines sont parmi les plus importantes du continent africain.

En conclusion, les pourparlers entre le gouvernement malien et les mineurs d’or se poursuivent et sont encourageants. Cependant, il convient de noter que ces discussions en sont encore à un stade préliminaire et pourraient entraîner des changements significatifs dans le secteur minier malien.

Afin d’appuyer les efforts de l’État visant à mieux encadrer l’exploitation minière artisanale en tant que levier de développement local, la Coalition malienne « Publiez ce que vous payez » (PCQVP) a organisé hier un Dialogue réunissant les principaux acteurs du secteur minier à Bamako. L’objectif de cette rencontre, soutenue par divers partenaires dont l’European Partnership for Responsible Minerals (EPRM), était d’examiner le nouveau code minier de 2019 et son décret d’application, en identifiant les réformes essentielles à entreprendre. La PCQVP cherche ainsi à encadrer de manière adéquate le secteur minier artisanal au Mali.

Lors de cet événement, le secrétaire général de la PCQVP, Tièmoko Souleymane Sangaré, a souligné l’importance de cette rencontre et a appelé les représentants du Conseil national de transition et du Haut conseil des collectivités à jouer leur rôle, car il existe souvent des incohérences entre les différents textes régissant le secteur minier. Les représentants ont unanimement salué l’initiative de la Coalition malienne « Publiez ce que vous payez ». Pour Seydou Badini, représentant du Conseil national de transition et membre de la Commission mine, eau, énergie, cette rencontre est opportune car elle permettra de recueillir les opinions des différentes parties impliquées dans l’élaboration du document. Il a souligné l’importance de préserver les ressources minérales cruciales pour l’économie du pays et a exhorté les participants à travailler ensemble pour que ces ressources bénéficient à tous les compatriotes, en favorisant une action unifiée entre tous les acteurs du secteur, en particulier la société civile et les autorités politiques.
La Coalition malienne « Publiez ce que vous payez » a été créée le 30 avril 2008 et regroupe seize organisations de la société civile, notamment des associations de défense des droits humains, de développement socio-économique, de protection de l’environnement, de presse, d’étude et de formation.

Examiner et adopter le compte rendu de la37ème session du Comité de gestion ; faire le
point d’exécution des activités au 31 décembre2022 ; dresser l’état de réalisation des activités a 30 mai 2023 et des questions diverses, tels étaient les points inscrits à l’ordre du jour de cette 38ème
session du Comité de Gestion des Activités Aéronautiques Nationales du Mali.Des projets ambitieux au profit du secteur aéronautique !
En effet, dans son discours d’ouverture, Mme le Ministre des Transports et des Infrastructures a indiqué que cette session donne l’opportunité de faire un bilan d’étape des activités menées, au titre de l’année 2023. De même, dira-t-elle, évaluer l’état demise en œuvre des résolutions et recommandationsissues de la précédente session du Comité de gestion. Et procéder à l’examen du programme d’investissement pour maintenir et améliorer les outils et infrastructures techniques en vue de regain d’activités de l’Aviation Civile. Toujours au sujet de cette session, la Ministre Madina Sissoko a affirmé qu’elle portera son appréciation notamment sur le projet relatif à l’installation d’une source d’énergie permanente à l’Aéroport de Sikasso.

Dans la même dynamique, elle n’a pas manqué d’énumérer des besoins opérationnels d’ores et déjà réalisés. A savoir : l’aménagement de la servitude du VOR de l’aérodrome de Sikasso, la construction et la rénovation de plusieurs bâtiments auniveau des aérodromes et stations synoptiques. S’y ajoutent, le bitumage du poste isolé au niveau de l’Aéroport International Président Modibo KeïtaSenou, l’acquisition d’une machine de mesure de
coefficient de frottement des chaussés aéronautiques, le revêtement en enduit superficiel de l’aire de mouvement de l’Aéroport de Nioro (phase 2), lareprise et la correction des marquages des aires de mouvement des aéroports de Bamako et de Kayes et l’acquisition d’un équipement de dégommage despistes.

« Les documents produits par la Délégation aux activités aéronautiques nationales du Mali indiquent la réalisation, à ce jour, des activités relatives à lagestion du trafic, à l’information aéronautique, au niveau de protection contre l’incendie, aux équipements de communication et de navigation sur tous les aérodromes relevant des activités aéronautiques
nationales et gérés par la Délégation de l’ASECNA »a-t-elle fait savoir.

Puis, la Présidente du Comité a déclaré que pour le reste de l’année, les actions devraient être orientées essentiellement vers la réalisation des projets inscrits au programme d’investissement en cours d’exécution qui sont entre autres, l’installation d’une source d’énergie permanente, soit une centrale solaire à l’Aéroport de Sikasso, pour la prise en charge des équipements sensibles, les grosses réparations de la piste de l’Aéroport de Mopti, la maintenance dela bande de piste de l’Aéroport de Bamako (phase 2);  l’acquisition de véhicules incendie de moyenne
puissance pour Sikasso et Tombouctou….Pour la Cheffe du département des Transports et des
Infrastructures cette session permettra de fixer de nouvelles orientations après un regard rétro spectifsur le semestre écoulé, afin de préparer efficacement la session budgétaire pour l’exercice 2024.
Parlant des défis, le Délégué du Directeur Général de l’ASECNA aux Activités Aéronautiques Nationales du Mali, Ibrahim Traoré a évoqué des investissements pour la grosse réparation de la piste de Mopti avec le soutien des Autorités du pays pour permettre auxAvions des FAMa et ceux du Mali d’y atterrir.

Dans lamême veine, à la suite du retrait de la MINUSMA à lafin de l’année, les Autorités maliennes et celles de l’Aviation Civile se proposent de mettre en état ladite piste pour que les activités puissent continuer. «Avec l’aide de Dieu, le défi sera relevé »a-t-il rassuré.
Quant au Chef de la Délégation de la Direction Générale de l’ASECNA, Amalet Parfait, il a tenu à féliciterles Autorités de la Transition pour la prise en considération des dispositions de sécurité sur le plan de l’Aviation Civile. Qu’ils sont en train de travailler pour le développement de l’UGRF qui est un concept permettant d’assurer les usagers de l’air. Cela, pour
que les pistes aéronautiques soient bien sécurisées afin de garantir l’atterrissage et le décollage des Aéronefs dans de très bonnes conditions.
Par Mariam Sissoko
Le Sursaut

« L’état-major général des Armées informe l’opinion que les Forces armées maliennes ont déjoué, avec un professionnalisme remarquable, une embuscade contre une mission de ravitaillement en vivres des populations dans le secteur de Sokolo en fin de matinée du mercredi 12 juillet 2023 », précise le communiqué, ajoutant que l’exploitation des renseignements ainsi que les actions terrestres et aériennes ont permis la destruction de 12 motos et la récupération de 14 AK-47 et trois PKM.
Au cours de cette opération, les forces armées nationales ont enregistré trois blessés légers évacués sur Sévaré et deux véhicules légèrement endommagés, indiquent la source militaire. Par ailleurs, l’évaluation des frappes aériennes contre des terroristes rescapés retranchés dans une forêt de Famabougou se poursuit.
L’état-major général des Armées précise que ces terroristes, manifestés à une cinquantaine, sont responsables de multiples harcèlements contre les FAMa et des abus contre les populations dans le secteur. Tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés, la haute hiérarchie militaire rassure les populations de l’engagement des forces à combattre cette nébuleuse terroriste.

Aboubacar TRAORE
Essor

Une campagne de sensibilisation sera lancée pour encourager les occupants des logements sociaux au Mali à être à jour dans le paiement de leurs loyers, selon une source d’information. Il est noté que le recouvrement des mensualités des logements sociaux connaît des retards, en particulier chez les travailleurs indépendants et les Maliens vivant à l’étranger, tandis que les fonctionnaires sont généralement plus à jour dans leurs paiements.

Les logements sociaux au Mali sont attribués par une commission mise en place par l’État, mais la perception et le recouvrement des mensualités sont gérés par l’Office malien de l’habitat (OMH). L’OMH utilise les services des banques pour collecter les paiements afin de générer des ressources pour le financement de l’habitat social.
Cependant, l’OMH est confronté à des défis en raison de ses ressources limitées. En ce qui concerne l’attribution des logements, la politique nationale vise à donner une chance aux candidats qui ont participé sans succès à plusieurs opérations, en sécurisant les sommes de caution et d’apport personnel sur un compte ouvert au nom de l’OMH dans des banques partenaires. Malgré ces critères et mesures, le recouvrement des mensualités reste un défi majeur.

Pour remédier à cela, l’OMH prévoit une campagne de rappel et d’alerte pour les retardataires, qui débutera par la diffusion de vidéos de sensibilisation sur la télévision nationale du Mali (ORTM). L’objectif est de préserver la durabilité du programme de logement social en encourageant les occupants à régulariser leurs paiements en retard.

Image d’illustration / archives
Alors qu’ils aspirent à posséder leur propre maison pour échapper définitivement aux tracas de la location, plusieurs propriétaires de terrains à Fombabougou se retrouvent désemparés face à une situation qui interpelle les autorités de la transition. En effet, la famille traditionnelle de ce quartier est impliquée dans une situation préoccupante, assimilable à un complot contre les propriétaires de terrains de Fombabougou, motivé par des intérêts personnels et mesquins. En collusion avec les forces de sécurité, le chef de village ou de quartier s’acharne contre les travaux de construction, invoquant des raisons peu convaincantes telles qu’un supposé nouveau lotissement, alors qu’un premier lotissement a déjà été réalisé et que de nombreuses personnes ont acheté des terrains sur cette base.
Ce cas suscite l’indignation de nombreux individus. Le comportement de la chefferie de Fombabougou dépasse l’entendement. Il s’agit d’une escroquerie manifeste. Sinon, pourquoi interdire la construction sur la base d’une prétendue nouvelle opération de lotissement alors que la situation est déjà régularisée ? Je demande instamment aux autorités de la transition de se saisir de ce dossier qui perturbe le sommeil de nombreuses personnes, déclare un propriétaire de terrain très mécontent. Un autre renchérit en affirmant que cette attitude inappropriée n’est pas digne d’une chefferie qui devrait nous protéger au lieu de nous interdire de construire sur des terrains acquis légalement, avec tous les documents requis.
Certains accusent la famille traditionnelle de Fombabougou de transformer cette décision en une entreprise lucrative pour s’enrichir. Face à la pression, les propriétaires de terrains souhaitant construire sont contraints de verser des pots-de-vin pour pouvoir mener à bien leurs projets. Cette situation nécessite l’intervention des plus hautes autorités maliennes, qui se sont engagées à bâtir un Mali Kura en promouvant les droits et en mettant un terme aux pratiques abusives, telles que celles perpétrées par la famille traditionnelle de Fombabougou.

Ces autorités coutumières de Diallassagou étaient venues souhaiter la bienvenue au nouveau commandant du GTIA 2 et à ses hommes tout en témoignant de leur accompagnement aux Forces armées maliennes (FAMa). Cette visite intervient après celle effectuée la semaine dernière par le commandant Kola Waïgalo aux mêmes notabilités.
Selon le chef de village de Diallassagou, Mamoudou Damango, cette visite consiste à instaurer davantage un climat de confiance entre les FAMa et les populations locales. Il a souligné que l’arrivée du GATIA2 Keletigui a été très déterminante au retour de la paix et de la quiétude dans le village. Ajoutant que tout Diallassagou est aujourd’hui disposé à soutenir ces éléments des Forces armées maliennes à réussir sa mission régalienne de défense de l’intégrité du territoire et de la protection des personnes et de leurs biens.
Ces propos ont été appuyés par le représentant de l’imam de Diallassagou, Moumouni Gana. Saluant la bravoure et la détermination des FAMa dans la lutte contre le terrorisme sur l’ensemble du territoire national, le religieux a félicité les autorités de la transition qui ne lésinent pas sur les moyens pour doter notre armée de matériels adéquats. Moumouni Gana a ainsi invité le peuple malien à une parfaite cohésion dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Le commandant du GTIA 2 Keletigui, le commandant Kola Waïgalo, a rassuré la délégation qu’aucun sacrifice ne sera de trop pour assurer la protection des paisibles populations. Et d’inviter la population à l’accompagner pour la mission qui leur est dévolue.
Conformément à notre tradition, la délégation a offert un bélier au nouveau commandant et à ses hommes. Une prière pour la paix et la quiétude dans notre pays a mis fin à l’évènement.

ADC Dramane Dembélé
Fama

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