Prévention des tsunamis: installation d'un marégraphe au port de … – Le Desk
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Le port de Jorf Lasfar est désormais doté d’un marégraphe, instrument crucial pour anticiper les risques de tsunamis et atténuer les impacts de ces catastrophes naturelles.
Ce projet, baptisé Coastwave, a été initié par le laboratoire de géosciences marines et de sciences du sol de l’Université Chouaib Doukkali (UCD) et le Centre national de recherche scientifique et technique. Il a été mené en partenariat avec la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO (IOC-UNESCO). Les responsables du projet sont convaincus que cet instrument contribuera efficacement à anticiper les phénomènes naturels liés aux tsunamis, permettant de mobiliser les moyens adaptés face à une telle menace.
Le Pr. Khalid El Khaldi, coordinateur du projet, a souligné auprès de la MAP que le marégraphe avait une double fonction. D’une part, il mesure en continu le niveau de la mer, transmettant les données en temps réel, ce qui est crucial pour les recherches sur les changements climatiques et la variation du niveau marin. D’autre part, il est conçu pour détecter toute variation soudaine du niveau de la mer.
« La mise en place de cet équipement vise essentiellement à anticiper et à alerter en temps utile, permettant une réaction rapide des services compétents », a précisé El Khaldi.
La faculté des Sciences d’El Jadida a organisé une formation dédiée à une vingtaine de techniciens, axée sur l’utilité et les aspects techniques du marégraphe.
Il est important de mentionner que la Direction générale de la météorologie (DGM) avait précédemment lancé une étude sur la mise en place d’un système d’alerte aux risques de tsunami au Maroc, comme révélé par Le Desk en mai 2022.
Le Maroc, de par sa position géographique, est exposé aux tsunamis. Une étude espagnole suggère même que l’Andalousie et le Maroc sont plus vulnérables qu’on ne le pensait. Les activités sismiques en mer d’Alboran pourraient provoquer des vagues susceptibles d’inonder des régions densément peuplées de l’Espagne méridionale et du Nord du Maroc, notamment Nador.
Le Maroc a connu plusieurs tsunamis majeurs, dont celui du 1er novembre 1755, faisant suite au tremblement de terre de Lisbonne, qui a causé des dégâts considérables le long des côtes atlantiques.
Un autre danger majeur proviendrait de l’effondrement potentiel de l’une des falaises océaniques des îles Canaries, tel que le Mont Tropic, qui représente une menace pour les côtes atlantiques marocaines.
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