Pour célébrer la Fête nationale saoudienne, Cadillac Arabia … – Arabnews fr
https://arab.news/2xgkj
DUBAÏ: Cadillac Arabia a convié les joueurs saoudiens à «Maseerat Cadillac», le premier défilé de la marque sur le jeu vidéo Forza Horizon 5, pour célébrer la Fête nationale saoudienne le 23 septembre à 19 heures.
La campagne s’inspire de la passion des Saoudiens pour les jeux vidéo et l’associe avec la tradition consistant à décorer les voitures avec des drapeaux ou aux couleurs de l’Arabie saoudite pour participer à des défilés à travers le pays, déclare le groupe Cadillac.
La marque s’est associée à l’influenceur local Powr Rakan, qui a diffusé le défilé en direct sur sa chaîne Twitch.
Les joueurs ont été invités à rejoindre le défilé sur Forza Horizon 5 en concevant leurs voitures Cadillac autour du thème de la Fête nationale saoudienne. Ils pouvaient également soumettre leurs créations via le logiciel Discord pour avoir la chance de remporter des prix offerts par Powr Rakan.
Le gagnant du premier prix recevra un pack Xbox Series X avec le jeu Forza Horizon 5 fourni en supplément, et les gagnants des deuxième et troisième prix remporteront respectivement une Xbox Series S et une manette Xbox Elite Series II.
Les participants pouvaient également gagner des prix en rejoignant la chaîne Twitch de l’influenceur et en commentant le livestream en direct.
L’Arabie saoudite comprend une communauté de joueurs en pleine croissance et le Royaume a déployé des efforts importants pour renforcer l’industrie locale du jeu.
En février, le fonds souverain d’Arabie saoudite est devenu le plus gros investisseur extérieur de la société Nintendo et, au début de l’année, le Royaume a accueilli l’événement baptisé «Gamers8», un grand tournoi de jeux vidéo.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
https://arab.news/gwxaq
PARIS: La Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation, et la commercialisation des hydrocarbures (Sonatrach) affiche ses ambitions sur le continent via la signature de nombreux accords de coopération avec la Libye, le Zimbabwe, le Nigeria, la Mauritanie, l’Ouganda ou encore le Congo. Des accords qui vont permettre à la compagnie algérienne d’accompagner ses partenaires dans leurs projets énergétiques respectifs, notamment dans les filières recherche et exploration, exploitation des ressources, distribution et raffinage.
Pour permettre la concrétisation de tels projets, de nombreux ministres et responsables de compagnies spécialisées dans le secteur de l’énergie ont été reçus à Alger. Lors de son déplacement à Harare (Zimbabwe), le 2 août 2023, Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Énergie et des Mines, et son homologue zimbabwéen, Soda Zhemu, ont signé un protocole d’entente permettant le développement de la coopération dans différentes filières énergétiques.
Selon les informations recueillies auprès du ministère de l’Énergie et des Mines, cet accord prévoit d’associer les aspects réglementaires et juridiques, la commercialisation et la distribution des produits pétroliers. Les deux ministres ont évoqué d’autres pistes de coopération, notamment dans le développement du réseau électrique, de l’ingénierie et les énergies renouvelables.
Renforcer la coopération entre pays africains
Lors de sa visite de travail de trois jours en Ouganda, en mai 2023, M. Arkab, accompagné d’une importante délégation, a déterminé, avec son homologue ougandaise Ruth Nankabirwa, ministre de l’Énergie et des Minerais, les axes permettant de renforcer la coopération et les investissements entre les deux pays.
Le ministère algérien de l’Énergie et des Mines indique: «Cette visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des décisions prises par les présidents des deux pays lors de la visite d’État effectuée par le président, Yoweri Museveni, en Algérie, le 11 mars 2023.» Une visite durant laquelle les modalités et les moyens de mises en œuvre des projets de coopération ont été fixés, notamment en ce qui concerne la construction d’une raffinerie de pétrole, le développement d’infrastructures ainsi que la production d’électricité.
«L’Afrique est certainement la région la plus riche en ressources naturelles; nous sommes en mesure de saisir l’opportunité que renferme l’intérêt historique des grandes puissances mondiales pour ses richesses et de renforcer sa position au sein de l’économie mondiale.» Toufik Hakkar, PDG du groupe Sonatrach
Quant aux accords de coopération entre l’Algérie et le Congo, ils ont été signés lors de la visite d’une importante délégation de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) en Algérie. Cette délégation, conduite par son PDG, Maixent Raoul Ominga, a conclu un protocole d’accord portant sur le développement, le transport, la transformation, la distribution et l’approvisionnement de produits pétroliers. Lors de cette visite de travail de quatre jours, la délégation congolaise a pu visiter plusieurs installations de la compagnie Sonatrach comme le champ pétrolier de Hassi Messaoud, le champ gazier de Hassi R’mel à Arzew ou encore la raffinerie d’Alger.
Plus récemment, un autre accord de coopération a été concrétisé (2 août 2023) entre l’Algérie et la Tanzanie via la signature de deux protocoles d’entente. Le premier, entre la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) et la société Tanzania Petroleum Development Corporation (TPDC) et le deuxième, entre Sonelgaz et la Compagnie nationale d’électricité de Tanzanie (Tanesco).
Un continent riche en ressources naturelles
«L’Afrique est certainement la région la plus riche en ressources naturelles. Nous sommes en mesure de saisir l’opportunité que renferme l’intérêt historique des grandes puissances mondiales pour ses richesses et de renforcer sa position au sein de l’économie mondiale», avait déclaré Toufik Hakkar, PDG du groupe Sonatrach, lors de la journée consacrée aux travaux de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (Appo) organisée en mars 2023 à l’hôtel Aurassi à Alger. Ce dernier a rappelé que «les échanges entre les compagnies pétrolières et gazières africaines ont pour objectif d’améliorer la productivité du continent et de développer des mécanismes de production protecteurs de l’environnement».
Enfin, concernant les perspectives de développement du secteur et les opportunités d’investissements en Algérie, Energy Capital & Power, une plate-forme d’investissement spécialisée dans le secteur de l’énergie en Afrique, précise que l’Algérie prévoit de multiplier les investissements dans divers domaines. Ces domaines incluent l’exploration onshore du pétrole et du gaz, l’augmentation de la production, le déploiement des énergies propres, l’extension des systèmes de distribution régionaux ainsi que le développement des compétences et des technologies.
https://arab.news/yyxxm
PARIS: Sortir de la “myopie” sur le commerce extérieur: c’est l’objectif d’une vaste étude sur les échanges de la France avec l’étranger, qui relève le dynamisme des exportations de services et la multitude de filiales d’entreprises françaises implantées hors de l’Hexagone.
Publiée au début de l’été, l’étude du centre de réflexion La Fabrique de l’Exportation et de l’Ecole supérieure du commerce extérieur (ESCE) bénéficie mardi d’un nouveau coup de projecteur, à l’occasion d’un débat organisé par le Cepii (Centre d’études prospectives et d’information internationales, placé auprès de la Première ministre).
“On peut être surpris de la forme de myopie qui caractérise l’analyse des échanges internationaux de la France en réduisant ceux-ci aux seuls échanges de biens”, s’étonne son auteur Daniel Mirza, chercheur associé au Cepii et professeur à l’université de Tours.
Si l’on s’en tient uniquement aux échanges de biens, la France a connu en 2022 un déficit commercial abyssal de 164 milliards d’euros, principalement en raison du coût d’importation des énergies fossiles (gaz, pétrole).
Mais “depuis les années 1970 se sont développées de nouvelles formes d’échanges économiques internationaux”, comme “les échanges commerciaux de services et les implantations d’entreprises à l’étranger”, rappelle Daniel Mirza, qui a exploité pour son étude des données de la Banque de France, de l’OCDE ou de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC).
En élargissant la focale, il établit ainsi que les échanges de services de la France ont triplé en 20 ans et que le pays a augmenté “ses parts de marché à l’exportation de services”, là où celles de l’Espagne, de l’Italie ou du Royaume-Uni ont baissé.
Attention toutefois, les échanges de services sont “très mal mesurés”, avertit l’économiste Isabelle Méjean auprès de l’AFP. “Historiquement les biens passent par la frontière, donc par un bureau de douane”, ce qui en facilite la mesure, “alors que les services ce sont des déclarations en ligne”, moins faciles à tracer, ajoute la professeure à Sciences Po, spécialiste du commerce international.
Outre le dynamisme des services, l’étude estime que le nombre de filiales françaises à l’étranger a grossi de 50% entre 2010 et 2019, pour atteindre près de 50.000 filiales.
Made by France
Petit cocorico au passage, “les filiales françaises à l’étranger sont bien plus diversifiées que les filiales allemandes”, concentrées dans les domaines du commerce/réparation et de la finance, selon l’étude.
Plutôt que de se limiter au “Made in France” (la production de biens et services sur le territoire), Daniel Mirza suggère donc de s’intéresser au “Made by France” (le même indicateur, élargi à la production des filiales françaises à l’étranger).
Sans surprise, “au sein du groupe des 5 pays comparés (Allemagne, Espagne, Italie, Royaume-Uni, France), la part de marché du Made by France (24,5%) apparaît supérieure à celle du Made in France (18,6%)”.
Si les services et les filiales étrangères se portent bien, Daniel Mirza n’occulte pas pour autant les difficultés de l’industrie française et il recommande notamment “d’encourager les formations pour les métiers de l’industrie lourde”.
“Regagner en attractivité, c’est très multiforme”, commente Isabelle Méjean. “On a fait beaucoup sur les coûts depuis vingt ans (CICE, baisse d’impôts de production)”, mais il n’y a pas eu pour autant de “miracle” industriel français, d’où la nécessité de gagner en compétitivité “hors coûts”.
L’étude de M. Mirza juge encore que “des mesures d’accompagnement ciblées peuvent aider les PME à l’exportation”, alors qu’un plan gouvernemental justement ciblé sur ces firmes de moins de 250 salariés a été présenté fin août.
“Toutefois, l’essentiel des flux d’exportations étant réalisés par les grandes entreprises françaises, il est surtout important d’encourager le maintien en France de leurs usines et de leurs sièges sociaux”, poursuit-elle.
En mai, le Haut Commissariat au Plan suggérait déjà de cibler les efforts de redressement de la balance commerciale en les dirigeant vers les filières les plus déficitaires.
“Le commerce international est basé principalement sur l’avantage comparatif” d’un pays par rapport à un autre, rappelle Isabelle Méjean. “Ce n’est pas évident qu’il faille faire de la subvention, mais il ne faut pas craindre d’être trop spécialisé”, conclut-elle.
https://arab.news/vaghs
SAN FRANCISCO: OpenAI a indiqué lundi qu’elle avait doté son programme d’intelligence artificielle (IA) ChatGPT de la parole et de la vision pour le rendre “plus intuitif”.
L’interface qui a rendu populaire l’IA générative (capable de produire du texte, des images et d’autres contenus sur simple demande en langage courant) va ainsi bientôt pouvoir traiter des requêtes contenant des images et aussi discuter oralement avec ses utilisateurs.
Ils pourront, par exemple, prendre une photo d’un monument et “avoir une conversation avec ChatGPT” sur l’histoire du bâtiment, ou encore montrer au logiciel ce qu’il y a dans leur frigo pour qu’il leur propose une recette, suggère OpenAI dans un communiqué.
Autres cas d’usages possibles selon la start-up: aider ses enfants à faire leurs devoirs (en prenant une photo d’un problème de maths par exemple) ou encore demander au chatbot de leur raconter une histoire avant de dormir.
Ces nouveaux outils seront déployés dans les deux prochaines semaines pour les abonnés à ChatGPT Plus, la version payante du chatbot, ou les organisations clientes du service.
L’entreprise avait annoncé l’ajout à venir de telles fonctionnalités en mars dernier, au moment de la présentation de GPT-4, la dernière version de son modèle de langage, la technologie qui sous-tend chatGPT.
GPT-4 est multimédia, au sens où il peut traiter des données autres que du texte ou du code informatique.
«Hallucinations»
Le succès de ChatGPT depuis la fin 2022 a entraîné une course majeure à l’IA générative entre les géants des technologies, Google et Microsoft en tête.
Mais le déploiement à toute vitesse de ces programmes encore très peu régulés suscite aussi beaucoup d’inquiétudes, d’autant qu’ils ont tendance à “halluciner”, c’est-à-dire à inventer des réponses de toutes pièces.
“Les modèles dotés de la vision présentent de nouveaux défis, des hallucinations au fait que des personnes puissent se fonder sur l’interprétation des images par le programme dans des domaines à enjeux élevés”, reconnaît OpenAI dans son communiqué lundi.
La start-up assure avoir “testé le modèle” sur des sujets tels que l’extrémisme et les connaissances scientifiques et compte sur les usages dans la vie réelle et les retours des utilisateurs pour s’améliorer.
Elle a en outre limité les capacités de ChatGPT à “analyser les personnes”, car l’interface “n’est pas toujours précise et ces systèmes doivent respecter la confidentialité des individus”.
La plateforme de streaming Spotify a par ailleurs annoncé lundi un partenariat avec OpenAI pour traduire les podcasts directement avec de l’IA.
Des émissions enregistrées en anglais seront désormais disponibles dans d’autres langues “tout en conservant les caractéristiques vocales distinctives du locuteur”, a indiqué le service dans un communiqué.
L’entreprise suédoise assure que la nouvelle technologie de génération de voix d’OpenAI “reproduit le style de l’orateur d’origine, ce qui permet une expérience d’écoute plus authentique, plus personnelle et plus naturelle que le doublage traditionnel”.