PluriPASS / LAS : bien préparer ses études de santé à Angers – Studyrama
La réforme des études de santé, effective depuis la rentrée 2020, est allée de pair avec la multiplication des voies d’accès en 2ème année des filières médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie et kinésithérapie. Mais le chemin n’est pas plus large pour autant. Face à des parcours encore complexifiés, les étudiants n’ont parfois pas d’autre choix que de se préparer le plus sérieusement possible, en amont. Par Catherine Piraud-Rouet
Qu’on se le dise : la réforme des études de santé tient davantage du relookage que de la révolution. « En dépit de leur configuration très différente depuis la rentrée 2020, elles demeurent parmi les plus exigeantes et les plus sélectives, prévient Marie, étudiante en 2ème année de médecine à Angers. Et nécessitent toujours, pour passer le cap fatidique de la 1ère année, une dose considérable de motivation, d’investissement et de travail personnel. » Une situation confirmée par Nathalie Hourmant, directrice de la prépa santé IPSEM dans le chef-lieu du Maine-et-Loire : « La nouvelle mouture du parcours n’a rien changé au volume de connaissances exigé pour intégrer la 2ème année, et le couperet reste intact : on compte toujours 5 ou 6 candidats pour une place, pointe-t-elle. Je dirais même que l’accès s’en est complexifié, du fait de la concurrence des nouvelles formations entre elles, et de la diversification des modalités de sélection. »
A Angers, les aspirants aux professions médicales ont le choix entre une pluralité de filières. – Primo, PluriPASS (Parcours Angevin Accès Spécifique Santé) qui est un chemin d’accès à la 2ème année MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie, kiné). – Secundo, de nombreuses Licences Accès Santé (LAS), aux majeures très diversifiées (Droit, Sciences éco, Informatique, Maths, Psycho, Sciences du vivant…). La première voie ouvre à plus de 70 % des places accessibles à l’issue d’une 1re année, la seconde aux 30 % de places restantes.
En renseignant vos informations, vous consentez à recevoir des informations de la part de Studyrama et de son partenaire pendant an.
Certes, la réforme a acté la suppression du numerus clausus. Mais le numerus apertus qui le remplace (un quota d’entrants en 2ème année défini régionalement par le Président de l’Université et l’Agence Régionale de Santé) lui ressemble à s’y méprendre. Même constat pour les « examens classants », successeurs de l’ancien concours. Le taux de réussite y est tout aussi limité qu’avant : de l’ordre de 16 % pour la filière Médecine. La pression sur les étudiants s’est même accrue du fait de la suppression du redoublement. D’autant plus qu’avant la réforme, la plupart mettaient 2 ans pour accéder à la filière de leurs rêves… Par ailleurs, dans l’ancienne formule, les étudiants n’avaient que des écrits à passer. Désormais, ceux qui n’ont pas obtenu le classement suffisant – déterminé par chaque université – pour intégrer d’emblée la 2ème année (« grands admissibles ») sont contraints de se frotter à un second groupe d’épreuves, orales cette fois. Une deuxième marche qui concerne plus de la moitié d’entre eux ! Elle est d’autant plus raide puisque les critères de sélection n’ont plus rien de scientifique. « Les candidats y sont départagés sur leurs capacités de synthèse ou de communication, et même sur leur empathie, explique Thierry Valeyre, responsable pédagogique de l’IPSEM. Sur ces épreuves quelque peu subjectives et très sélectives, la note des écrits de l’année est donc entièrement remise en jeu. »
Autant d’aléas supplémentaires qui rendent encore plus cruciale l’importance d’une préparation, la plus en amont possible à ces épreuves de fin de 1ère année. A Angers comme ailleurs, il faut obtenir les meilleurs résultats possibles, à l’examen et sur les contrôles continus. En LAS, l’enjeu est non seulement de « cartonner » dans les matières spécifiques en santé, mais aussi de valider la L1 dans sa globalité. Le chemin le plus direct vers la réussite semble d’entamer une préparation spécifique alors même que l’on est encore au lycée. Les prépas santé proposent des stages pendant les vacances scolaires ou les week-ends. Leur but : aider les jeunes à se familiariser avec les études de médecine, pour appréhender leurs exigences de fond (contenu des cours), et de forme (rythme, méthodes de travail) avant l’entrée dans la vie étudiante. C’est ce qu’a fait Marie. Et elle ne regrette pas son choix : « Le suivi de ces stages a constitué un complément décisif lors de ma Terminale pour améliorer mes notes au contrôle continu et décrocher la mention que j’espérais au Bac, témoigne-t-elle. Et d’arriver bien mieux préparée en 1ère année de médecine, grâce à l’avance prise sur les programmes dans les matières dites « à mémoire », comme l’anatomie ou l’embryologie. » Et tout au long de la PluriPASS ou la LAS, la poursuite de ces stages donne un vrai coup de pouce pour continuer sur sa lancée.
Toutes les prépas santé ne se valent pas. Avant de s’engager, il est conseillé de se pencher sur plusieurs critères. Déjà, de considérer les taux de réussite affichés par chaque structure à l’aune du nombre d’étudiants inscrits : plus ce chiffre est élevé et plus ces statistiques seront représentatives. Il ne faut pas, non plus, se fier aveuglément aux classements. « L’affichage des majors est toujours un indicateur pertinent pour apprécier l’excellence d’un établissement, mais cela signifie avant tout que nous aurons su accompagner les meilleurs vers la réussite, relève Nathalie Hourmant. C’est surtout le nombre de reçus en 2ème année issus de nos rangs qu’il faut apprécier. » Autres critères à prendre en compte : le profil et l’expérience de l’{équipe pédagogique, ainsi que sa proximité avec la fac de médecine}. Mais aussi la qualité des supports fournis et la capacité de la prépa à proposer à ses élèves accompagnement individuel de qualité et entrainement au long cours. Ne pas hésiter à interroger les étudiants de 2ème année passés par là avant ! Je veux effectuer mes études de santé à Angers Le tutorat est une autre voie vers la réussite à ne pas oublier, que l’on opte ou pas par une prépa privée. Cette pratique, très répandue dans les universités et basée sur un esprit d’entraide, consiste à proposer aux nouveaux arrivants le soutien d’étudiants de 2ème ou 3ème année. Au menu : conseils de méthode, suivi du travail fourni, organisation d’examens blancs… Un dispositif peu onéreux et potentiellement très utile.
Rencontrez en un lieu unique tous ceux qui vous aideront à bien choisir votre future formation ou à découvrir des métiers et leurs perspectives : responsables de formations, étudiants, professionnels, journalistes seront présents pour vous aider dans vos choix.
Focus sur tous les métiers de l’évènementiel !
RDV pour un live le mercredi 3 mai à 18h !
Retrouvez les indispensables de vos révisions sur la librairie Studyrama
Pour quelles études et quels métiers êtes-vous fait ? Faire le test
Echangez et partagez vos expériences sur notre forum
Trouvez votre formation et votre établissementRechercher