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Parcoursup : les filles et les élèves de milieux défavorisés auraient tendance à se dévaluer – TF1 INFO

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Source : TF1 Info
Parcoursup pose bien des problèmes, mais les filles et les élèves de milieux défavorisés y sont d'autant plus confrontés. Selon une étude de l'Institut de Politique publique menée en 2021 auprès de 2000 lycéens et dont les conclusions ont été publiées ce mercredi 12 juillet, ces populations seraient, faute de confiance en soi, plus susceptibles de faire des choix d'orientations ambitieux, en sous-estimant leur niveau.
Pour arriver à ces conclusions, les auteurs de l'étude, Camille Terrier professeure à l'université de Queen Mary à Londres, Renke Schmacker postdoctorant à HEC Lausanne et Rustamdjan Hakimov professeur dans le même établissement, ont demandé aux différents participants de l'étude d'évaluer leur rang à l'échelle nationale, en fonction de leur moyenne générale.
Selon l'étude, parmi les très bons élèves (moyenne supérieure à 16/20), "les filles se sous-estiment et placent au-dessus d'elles 8,3% de la population totale des élèves de plus que les garçons". Même constat pour les élèves d’origine sociale défavorisée qui "placent au-dessus d'eux 4,7% de la population totale des élèves de plus que ceux d’origine sociale plus favorisée".
Or, en corrélant ces données avec les choix d'orientation, l'étude note que "pour des élèves ayant la même moyenne générale en terminale, ceux qui sous-estiment leur niveau font des choix d'orientation moins ambitieux". Deux solutions sont néanmoins proposées par l'étude pour contrer ce phénomène.
Afin de corriger les "erreurs d'appréciation" des élèves à propos de leur niveau, les auteurs de l'étude proposent d'indiquer "leur position réelle dans la distribution nationale des moyennes générales de terminale". De même, "fournir aux candidats une idée du profil des élèves admis les années précédentes (pour chaque formation sur la plateforme d'admission post-bac Parcoursup)", permettrait également d'éviter que les lycéens sous-estiment leur niveau. 
En effet, en tenant au courant les élèves défavorisés de leur niveau scolaire, l'étude montre que la probabilité que ces élèves se portent candidats à une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) augmente fortement. Même constat pour l'écart entre les filles et les garçons. "En l’absence d’information sur leur rang, les filles ont 28% de probabilité en moins d’intégrer une CPGE que les garçons. L'écart n'est plus que de 7,8% lorsqu'elles sont informées sur leur position réelle dans la distribution des moyennes générales de terminale", se félicite l'étude.
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