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CASABLANCA: Marrakech, la perle du sud marocain, offre une fois de plus un cadre enchanteur à une marque internationale de renom. Cette fois-ci, c’est la célèbre enseigne de prêt-à-porter espagnole Zara qui a choisi la ville ocre pour mettre en lumière sa nouvelle collection masculine printemps-été 2023. Dans ce berceau de la culture et du patrimoine marocain, la mode s’empare des ruelles colorées et des paysages urbains pour offrir une expérience inédite aux amoureux de la mode.
Les clichés de cette campagne, capturés par le talentueux photographe Misha Taylor, mettent en valeur l’influenceur britannique Andrew Georgiades, qui incarne à la perfection les tendances de cette nouvelle collection. Entre murs en tadelakt et décors sublimés par les mosaïques, les pièces de la collection Zara se révèlent au gré des ruelles de la médina et des dédales des souks de la ville.
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Ocre et lin se marient
Cette collection est empreinte d’audace et de modernité tout en puisant dans la richesse du patrimoine marocain. Les silhouettes décontractées se marient harmonieusement avec les pièces phares de la saison, telles que le blazer en lin, la chemise à imprimé floral, le top en crochet, les sandales en cuir et le sac à bandoulière tressé. La mode urbaine et cosmopolite se fond ainsi avec élégance dans l’atmosphère envoûtante de Marrakech.
Les couleurs et les matières de la collection s’inspirent également de la palette unique de la ville, alliant tons chauds et textures naturelles pour créer un style à la fois sophistiqué et authentique. Chaque pièce reflète l’harmonie qui règne entre la culture locale et les tendances internationales, offrant ainsi aux hommes un vestiaire contemporain et raffiné pour l’été 2023.
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Zara à Bab Marrakech
La collaboration entre Zara et la ville de Marrakech témoigne de la fascination croissante des grandes marques pour la culture marocaine maghrébine et arabe.
Au-delà de l’aspect esthétique, la marque espagnole souhaite mettre en avant des matières éco-responsables et des processus de fabrication respectueux de l’environnement, faisant écho aux valeurs ancestrales dans une ville pluriséculaire où la préservation et le respect de la nature anime l’esprit de ses habitants.
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En définitive, cette nouvelle collection masculine de Zara illustre la rencontre entre la mode contemporaine et l’héritage marocain maghrébin et arabe. La collection masculine printemps-été 2023 de Zara prouve que Marrakech, avec sa beauté envoûtante et sa riche histoire, n’a pas fini de séduire le monde de la mode. Les ruelles sinueuses de la médina continueront à inspirer les créateurs et les marques en quête d’originalité.
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RIYAD: La ville de Médine accueille un festival qui célèbre les cultures du monde. Cet événement regroupe plus de quatre-vingts pavillons et s’inscrit dans le cadre des efforts qui visent à promouvoir la paix et la cohabitation dans le monde.
Le 11e Festival des cultures et des populations est organisé par l’Université islamique de Médine dans la ville sainte. Il reçoit les visiteurs jusqu’à samedi.
Dans le cadre de ce festival, les étudiants participeront à un forum qui promeut la paix, l’amour, le vivre-ensemble et le dialogue entre tous les peuples.
Il a en outre pour objectif de renforcer la communication entre les étudiants et la communauté.
Les activités proposées aux visiteurs, qu’elles soient ludiques, éducatives ou culturelles, sont particulièrement variées.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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LE CAIRE: L’Égypte a récupéré quatre artefacts archéologiques qui étaient en Italie après avoir prouvé qu’ils avaient été exportés illégalement du pays d’origine.
C’est le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités, représenté par le Conseil suprême des antiquités, qui a déposé les objets au siège du ministère égyptien des Affaires étrangères.
Ce dernier a indiqué dans un communiqué que cette opération s’inscrivait dans le cadre des efforts entrepris dans le but de préserver le patrimoine et l’histoire de l’Égypte.
En effet, les responsables du musée de Turin ont confié les objets rares à l’ambassade d’Égypte à Rome.
À son tour, le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités d’Égypte, Mostafa Waziry, a remercié les autorités italiennes pour la coopération dont elles ont fait preuve afin de rendre les pièces à son propriétaire légitime.
Selon Shaaban Abdel-Gawad, directeur du département de rapatriement des antiquités, les objets comprennent un couvercle de cercueil en bois orné de lignes horizontales qui comportent des textes hiéroglyphiques. Cette pièce a été saisie dans la ville d’Oristano, en Sardaigne, en 2017.
Parmi les autres artefacts archéologiques figurent également deux petits morceaux de poterie qui représentent la partie supérieure d’une statuette de femme ainsi qu’un petit vase qui date de l’époque gréco-romaine. Ces objets ont été retrouvés à Gênes en 2018.
Par ailleurs, un pilier Djed (pièce classifiée dans la section «Mobilier et emblèmes sacrés», NDLR), d’un diamètre de 2,5 cm, était exposé au musée de Turin. Il a été remis à l’ambassade d’Égypte le 14 novembre.
Selon M. Abdel-Gawad, les quatre artefacts seront expédiés au Musée égyptien de Tahrir, où ils seront restaurés.
Dans ce contexte, le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités a récupéré en septembre seize objets historiques qui proviennent des États-Unis.
Le ministère avait alors déclaré que «cette opération relève de la priorité que l’État accorde à la récupération et à la restitution des antiquités égyptiennes exportées du pays de manière illégale».
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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CANNES: Des airs de Hollywood Boulevard sur la Croisette, la course à la Palme d’or et un renouvellement qui pourrait venir par les réalisatrices: le 76e Festival de Cannes ouvre mardi prochain.
Empêtrée dans une grève des scénaristes qui a mis les tournages à l’arrêt aux Etats-Unis, l’industrie du 7e art aura, du 16 au 27 mai, les yeux tournés vers le Palais des Festivals.
Car, un an après avoir créé l’événement avec “Elvis” et “Top Gun: Maverick”, Cannes, où une centaine de films seront montrés toutes sections confondues, confirme son idylle avec Hollywood.
Des légendes du cinéma comme Harrison Ford monteront les marches: l’acteur retrouve à 80 ans le costume d’archéologue d’Indiana Jones pour le 5e volet de la saga imaginée par Georges Lucas et portée à l’écran par Steven Spielberg.
Issue de l’un des plus grands studios américains, Warner, la nouvelle présidente du festival, Iris Knobloch, aura l’occasion de saluer bien d’autres stars de Hollywood.
Parmi elles: Martin Scorsese, venu présenter son dernier film avec ses acteurs fétiche Robert De Niro et Leonardo DiCaprio, l’acteur Michael Douglas (“Wall Street”, “Basic Instinct”) qui recevra une Palme d’or d’honneur, ou le très en vue Pedro Pascal, héros de la série “The Last of Us”, qui partage avec Ethan Hawke l’affiche d’une romance gay à la sauce western, court- métrage inclassable signé Pedro Almodovar.
La nouvelle génération n’est pas oubliée: Brie Larson, alias “Captain Marvel”, intègre à 33 ans le jury de la Palme d’or, aux côtés de Paul Dano (“Little Miss Sunshine”, “The Fabelmans”), et la star de la pop The Weeknd enflammera le tapis rouge pour sa série “The Idol”, avec Lily- Rose Depp.
Les grands studios ont répondu à l’appel de la Côte d’Azur, plateforme y compris avec la présence d’Apple, qui sortira donc ses films, comme celui de Scorsese, d’abord en salles. Le géant Netflix continue de faire l’impasse car il conteste cette règle, strictement appliquée en compétition.
Nombre record de réalisatrices
Au total, 21 films sont en lice pour succéder à la Palme d’or de 2022, “Sans Filtre”. Son réalisateur, le Suédois Ruben Östlund, préside cette année le jury.
Des cinéastes comme l’Italien Nanni Moretti, le Turc Nuri Bilge Ceylan, le Japonais Hirokazu Kore-Eda ou l’Allemand Wim Wenders sont en quête d’une deuxième Palme, tandis qu’à 86 ans, le Britannique Ken Loach tente un triplé historique.
Dans une industrie du cinéma dominée par les hommes et dont les efforts ne suffisent pas encore pour parvenir à la parité, la compétition officielle a sélectionné un nombre record de sept réalisatrices.
Ces dernières restent très minoritaires, mais l’arrivée de ces artistes, plus jeunes que leurs homologues masculins, participe au renouvellement du festival et envoie un signal à toute l’industrie.
A l’image de Ramata-Toulaye Sy, réalisatrice franco-sénégalaise de 36 ans, propulsée dans la course à la Palme d’Or avec son tout premier long-métrage, “Banel et Adama”.
Figures de proue de ce renouvellement, les cinéastes Julia Ducournau (Palme d’or en 2021 avec “Titane”) et Audrey Diwan (Lion d’Or la même année avec “L’Evénement”) intègrent respectivement le jury de la compétition officielle et celui de la Semaine de la critique.
Quant au film d’ouverture, “Jeanne du Barry”, il promet de ne pas laisser indifférent.
Sa réalisatrice, Maïwenn, est visée par une plainte du journaliste Edwy Plenel, qu’elle aurait agressée dans un restaurant.
Elle s’y met en scène en favorite du roi Louis XV, incarné par Johnny Depp, la star de “Pirate des Caraïbes”, persona non grata sur les plateaux américains depuis des accusations de violences conjugales puis des accusations mutuelles de diffamation avec son ancienne épouse Amber Heard.
A l’issue d’un feuilleton judiciaire très médiatisé, et sans que la justice ne se soit prononcée sur les possibles violences, Depp tente un retour par la voie cannoise, au soir de la cérémonie d’ouverture, le 16 mai.
Le lendemain, la présentation en compétition du film “Le Retour” de Catherine Corsini pourrait aussi faire des vagues: ses financements publics lui ont été retirés pour ne pas avoir déclaré comme la loi le prévoit le tournage d’une scène, impliquant une actrice de moins de 16 ans.
