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Maroc: Les défenseurs des animaux veulent faire interdire le … – Arabnews fr

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RABAT: Des militants de la cause animale se sont mobilisés samedi à Rabat pour exiger l’interdiction de l’abattage des chiens errants, tandis que les autorités promettent de gérer plus humainement cette pratique, selon un journaliste de l’AFP.
Sacha est venu de Casablanca manifester contre “l’extermination sans pitié des chiens et des chats dans tout le Maroc”.
“Les chiens sont maltraités (…) on ne leur donne pas à manger, on ne leur donne pas à boire, on les massacre, on les brûle vivants, on leur donne du poison, on noie les petits”, a-t-il affirmé à l’AFP en évoquant la fourrière de Casablanca.
“Arrêtez de tuer les animaux des rues”, a scandé la petite foule, rassemblée devant le Parlement à l’appel de la Société protectrice des animaux du Maroc (SPAM), dans le cadre d’une campagne de protestation internationale.
“Nous voulons un arrêt immédiat de l’abattage des chiens de rue”, a souligné Ali Izzdine, le président de la SPAM.
“On demande aussi aux parlementaires de légiférer pour une loi de protection animale”, a-t-il ajouté.
Un fléau négligé 
La SPAM réclame l’application du programme TNVR (Trap, Neuter, Vaccinate, Return) qui consiste notamment en “la capture, la stérilisation, la vaccination (contre la rage), l’identification” des chiens errants, a précisé son président.
A la veille du sit-in, le ministère de l’Intérieur a fait savoir à des médias locaux qu’il avait déjà pris des mesures incitant les communes à éviter l’utilisation d’armes à feu et de substances toxiques pour éliminer les chiens errants, afin de prévenir les abus et réduire la souffrance animale.
Le Maroc a signé une convention en 2019 avec des partenaires “pour stériliser, vacciner et identifier les chiens errants”. Mais selon les associations locales de défense de la cause animale, le programme TNVR n’a toujours pas été appliqué.
La prolifération des chiens errants est un véritable fléau au Maghreb.
En août dernier, une touriste française était décédée après avoir été attaquée par une meute dans une station balnéaire du Sahara occidental (sud du Maroc).
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ANKARA: Recep Tayyip Erdogan, reconduit pour cinq ans à la tête de la Turquie, a entamé samedi son troisième mandat de président en appelant son pays divisé “à faire la paix”.
Le chef de l’Etat, 69 ans dont vingt au pouvoir, réélu le 28 mai avec 52% des suffrages à l’issue d’une campagne agressive et de deux tours de scrutin, a prêté serment devant le Parlement sous les applaudissements de son camp – qui détient la majorité des 600 sièges avec ses alliés ultranationalistes.
Dans la soirée, après le dîner de gala en présence de près de 80 chefs d’Etat et de gouvernement étrangers, M. Erdogan a annoncé la formation de son nouveau cabinet, profondément remanié notamment à la Défense, aux Affaires étrangères et à l’Economie.
Ce nouveau gouvernement se réunira mardi pour la première fois, avait il annoncé précédemment.
C’est un chef d’Etat conciliant comme jamais qui, depuis son gigantesque palais présidentiel sur une colline excentrée d’Ankara, a appelé ses opposants à “trouver une façon de faire la paix”.
“Mettons de côté les ressentiments et la colère de cette période électorale”.
“Nous attendons de l’opposition qu’elle agisse avec le sens des responsabilités pour le bien-être et la démocratie de la Turquie” a-t-il enchaîné avant de demander “aux partis” mais aussi “aux journalistes, aux écrivains, à la société civile, aux artistes (de se) réconcilier avec la volonté nationale”.
Sans mentionner les dizaines de milliers de représentants de toutes ces catégories qui se trouvent derrière les barreaux.
«impartialité»
Les députés de l’opposition étaient d’ailleurs restés assis quand l’assemblée s’est levée après le serment et l’allocution du chef de l’Etat, promettant entre autres “d’assumer son devoir avec impartialité”.
Sous une pluie diluvienne – présage en Turquie d’abondance – M. Erdogan s’est rendu du Parlement au mausolée d’Atatürk d’où il a brièvement salué “une nouvelle ère”, s’engageant “à ramener les victimes du séisme chez elles dès que possible”.
Au moins 50.000 personnes sont mortes dans la catastrophe du 6 février qui a laissé des millions de personnes sans domicile dans le sud du pays, dont 3 millions sont déplacées.
Puis il a regagné le fastueux palais présidentiel qu’il a fait construire, où l’attendaient, a-t-il précisé, “78 chefs d’Etat et de gouvernement étrangers” ainsi que Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan, installé au premier rang.
Ce dernier devait tenter une nouvelle fois de lever le veto turc à l’entrée de la Suède dans l’Alliance atlantique, barrée depuis treize mois, si possible avant un sommet de l’Organisation à Vilnius en juillet.
Malgré une Constitution amendée et une nouvelle loi contre le terrorisme, Ankara reproche toujours à la Suède d’abriter des réfugiés kurdes qu’elle qualifie de “terroristes”.
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian avait pris place au côté des alliés traditionnels de la Turquie comme le président d’Azerbaïdjan Ilham Aliev, les Premiers ministres de Hongrie, Viktor Orban, et du Qatar, Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, qui furent parmi les premiers à le féliciter pour sa réélection.
«davantage d’initiatives»
L’Arménie et la Turquie n’ont jamais officiellement établi de relations diplomatiques et leur frontière commune est fermée depuis les années 1990, mais un rapprochement est amorcé depuis le début 2022, en dépit du soutien affiché d’Ankara à Bakou sur la question du Nargorny-Karabakh qui oppose Erevan à l’Azerbaïdjan.
Egalement notables, la présence du chef de l’Etat vénézuélien Nicolas Maduro, et celle de nombreux chefs d’Etat africains – Congo, Rwanda, Somalie, Afrique du Sud, Algérie – témoignant de la diplomatie active d’Ankara sur le continent.
A tous, il a promis “davantage d’initiatives pour apporter une solution aux crises globales”: depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, Ankara a réussi à maintenir des relations avec les deux capitales – sans sanctionner Moscou – et propose régulièrement sa médiation.
Après le dîner de gala, M. Erdogan s’est rendu au palais présidentiel de Cankaya, qu’occupait Mustafa Kemal, pour annoncer la composition de son nouveau gouvernement.
Comme attendu, c’est un expert reconnu, Mehmet Simsek, ancien ministre des Finances (2009-2015) puis vice-Premier ministre chargé de l’Economie (jusqu’en 2018) qui reprend le rênes de l’Economie, l’une des priorités pour le pays.
Le nom de M. Simsek, 56 ans, circulait avec insistance: ancien économiste à la banque américaine Merrill Lynch, il sera chargé de rétablir un peu d’orthodoxie dans la politique financière du pays afin de ramener la confiance des investisseurs.
Outre une inflation à plus de 40% – et même 73% sur l’année 2022 – la monnaie nationale est en chute libre à plus de 20,95 livres turques pour un dollar samedi, en dépit des milliards de dollars engloutis durant la campagne pour en retarder le naufrage.
Les principaux ministères régaliens sont également renouvelés: ainsi, Hakan Fidan, ancien chef du MIT, le service des renseignements turcs, prend la tête des Affaires étrangères en remplacement de Mevlut Cavusoglu.
A la Défense, Yasar Güler, chef d’état-major des Armées succède à Hulusi Akar, ancien chef d’état-major qui occupait ce ministère depuis juillet 2018.
M.Akar était considéré comme l’artisan de la résistance au putsch raté de juillet 2016.
Seuls deux ministres, la Santé et la Culture, sont maintenus à leur poste.
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BEYROUTH: L’ambassadeur du Liban en France fait l’objet d’une enquête sur des allégations de viol et d’agression à la suite de plaintes déposées par deux anciennes employées de l’ambassade. Les autorités françaises ont demandé la levée de son immunité diplomatique.
Le ministère libanais des Affaires étrangères a déclaré samedi qu’il n’avait reçu aucune demande de la France visant à lever l’immunité de Rami Adwan, âgé de 48 ans.
Mais le ministère français des Affaires étrangères a déclaré à l’AFP vendredi en fin de journée: «Compte tenu de la gravité des faits évoqués, nous estimons nécessaire que les autorités libanaises lèvent l’immunité de l’ambassadeur du Liban à Paris afin de faciliter le travail des autorités judiciaires françaises.»
Les autorités françaises ont ouvert une enquête sur Adwan à la suite des plaintes déposées par les deux anciennes employées de l’ambassade.
L’avocat d’Adwan, Karim Beylouni, a signalé à l’AFP: «Mon client conteste toutes les accusations d’agression sous toutes ses formes: verbale, morale ou sexuelle.»
«Entre 2018 et 2022, il a eu des relations amoureuses marquées de disputes et de ruptures avec ces deux femmes», a-t-il ajouté.
Un avocat libanais et expert en droit international a révélé à Arab News sous couvert d’anonymat que «la levée de l’immunité de l’ambassadeur libanais est prise par le ministre compétent, le ministre des Affaires étrangères, sans se référer au conseil des ministres, qui nomme les ambassadeurs à leurs postes».
L’avocat a poursuivi: «Cependant, l’affaire exige que le ministère de la Justice demande au ministère français des Affaires étrangères de fournir le dossier du diplomate visé par les enquêtes. Après étude du dossier, le ministère libanais des Affaires étrangères donne l’autorisation de le poursuivre en France car le crime présumé a été commis en France.»
Le site d’investigation français Mediapart a rapporté que l’enquête était menée sur la base d’une plainte «déposée par une ancienne employée de l’ambassade du Liban nommée Ava, âgée de 31 ans, qui a déclaré dans le rapport de police avoir été violée en mai 2020 dans un appartement privé appartenant à l’ambassadeur Adwan».
Selon le rapport de plainte, Ava «a exprimé son refus d’avoir une relation sexuelle avec Adwan et s’est mise à crier et à pleurer».
La jeune femme de 31 ans a affirmé qu’Adwan l’a agressée lors d’une bagarre dans son bureau, mais qu’elle n’a pas porté plainte «parce qu’elle ne voulait pas détruire la vie de cet homme, qui est marié et qui a une famille».
Cependant, l’ambassadeur «a nié avoir levé la main sur elle et a dénoncé les accusations sans fondement».
Il a indiqué qu’Ava «essayait d’utiliser leur relation pour renforcer sa position au sein de l’ambassade».
En avril 2021, l’employée a informé Adwan qu’elle quitte son poste et a immédiatement déposé une plainte.
Mediapart a rapporté qu’Ava «a fourni à la police des messages WhatsApp le soir même et le lendemain, accusant explicitement Adwan de viol».
Le journal a précisé que l’enquête judiciaire française communique également avec une deuxième plaignante, «une étudiante libanaise de 28 ans nommée Gabrielle, qui a entretenu une relation étroite avec Adwan après avoir commencé son stage à l’ambassade en 2018».
Elle a travaillé à l’ambassade pendant quatre ans, jusqu’à la fin de l’année 2022, et a déposé une plainte en février de l’année dernière, mentionnant qu’elle avait été soumise à une série d’agressions physiques, résultant souvent de son refus d’avoir une relation sexuelle.
Le rapport a cité l’une des voisines de Gabrielle, également contactée par Mediapart et interrogée par la police, qui a déclaré s’être «réveillée vers 2 heures du matin cette nuit-là et avoir entendu des cris étouffés».
La voisine a signalé qu’elle avait rencontré l’ambassadeur libanais à plusieurs reprises et qu’elle l’avait reconnu.
Adwan, qui a été auparavant envoyé à Monaco, a été nommé ambassadeur en France en 2017.
 
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 
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TUNIS: Le président tunisien Kais Saied a discuté samedi au téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron de son opposition aux conditions imposées par le Fonds monétaire international (FMI) pour accorder un prêt à son pays.
Lors de cet entretien, M. Saied a évoqué également la question de l’immigration clandestine, a précisé la présidence dans un communiqué publié sur sa page officielle.
“Les conditions du FMI sont comme une allumette qui s’enflamme aux côtés de matériaux hautement explosifs”, a-t-il dit au président français, selon la même source.
La Tunisie, endettée à environ 80% de son PIB, a obtenu un accord de principe du FMI à la mi-octobre pour un nouveau prêt de près de 2 milliards de dollars pour l’aider à surmonter la grave crise financière qu’elle traverse.
Mais les discussions sont dans l’impasse, faute d’engagement ferme du pays à mettre en œuvre un programme de réformes pour restructurer les plus de 100 entreprises publiques tunisiennes lourdement endettées et lever les subventions sur certains produits de base.
«Diktats du FMI»
Dans cet entretien, M. Saied qui avait déjà exprimé son rejet des “diktats” du FMI, a fait rappeler les émeutes de pain sous le régime de Habib Bourguiba, dans les années 1980 à cause de la suppression des subventions sur les produits céréaliers.
Selon un bilan officiel, ces émeutes avaient fait plusieurs dizaines de morts, mais il serait plus élevé, selon des ONG.
Pour permettre à l’Etat de se passer d’un prêt du FMI, M. Saied a proposé jeudi l’introduction de taxes supplémentaires ciblant les plus riches.
M. Saied a également évoqué avec le président français la question de l’immigration clandestine, appelant à l’organisation d’un sommet rassemblant les pays des deux rives de la Méditerranée.
Le président tunisien a déjà évoqué l’idée de cette réunion dans un entretien vendredi avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni qui a accepté une invitation de se rendre prochainement en Tunisie, selon la présidence.
Les autorités tunisiennes appellent souvent l’Union européenne à faire preuve de solidarité notamment dans la lutte contre l’immigration clandestine.
La Tunisie, dont certaines portions de littoral se trouvent à moins de 150 km de l’île italienne de Lampedusa, enregistre très régulièrement des tentatives de départ de migrants, majoritairement originaires de pays d’Afrique subsaharienne, vers l’Italie.

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