Maroc | Des journalistes incarcérés « privés de lire et d'écrire … – La Presse
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PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE
Le Maroc a glissé à la 144e place (-9) dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse publié mercredi par Reporters sans frontières (RSF) pour l’année 2023.
(Rabat) Des journalistes et des défenseurs des droits incarcérés au Maroc sont « privés du droit de lire et d’écrire », a accusé l’ONG Amnistie internationale, les autorités marocaines assurant jeudi qu’il s’agit en réalité de prisonniers de droit commun.
Des « journalistes et un universitaire sont privés du droit de lire et d’écrire dans les prisons marocaines », a indiqué l’ONG, dans un communiqué publié mercredi, dénonçant « une atteinte délibérée à leur liberté d’expression ».
Il s’agit des journalistes Soulaimane Raissouni, Omar Radi et Taoufik Bouachrine, condamnés respectivement à cinq, six et quinze ans de prison dans des affaires d’agressions sexuelles.
Mais également l’ex-bâtonnier Mohamed Ziane, qui purge une peine de 3 ans de prison notamment pour « harcèlement sexuel » et « adultère », et le défenseur des droits de la personne Rida Benotmane, condamné à 18 mois de prison pour des publications critiques sur Facebook.
Des accusations qu’ils ont toujours niées.
Dans un rapport publié en juillet 2022 l’ONG Human Rights Watch (HRW) avait dénoncé des « techniques de répression », dont des procès de droit commun ciblant des opposants et « souvent entachés de graves violations du droit à une procédure régulière et équitable ».
Amnistie, citant leurs proches, a affirmé que les détenus ont vu leurs manuscrits « confisqués » ou ont été « privés » du droit d’écrire.
L’administration pénitentiaire a démenti jeudi que M. Radi soit empêché d’écrire, affirmant qu’il « dispose de stylos et papiers » ainsi que « des livres, journaux et magazines », sans évoquer les autres cas.
Dans son communiqué, l’ONG internationale a réitéré son appel à libérer les journalistes et les universitaires incarcérés.
Mais pour les autorités marocaines, ils ont été condamnés dans des affaires qui « n’ont rien à voir » avec la liberté d’expression.
Le Maroc a glissé à la 144e place (-9) dans le dernier classement mondial de la liberté de la presse publié mercredi par Reporters sans frontières (RSF) pour l’année 2023.
Réagissant à ce classement, le porte-parole du gouvernement marocain Mustapha Baitas a affirmé jeudi que RSF était « connue pour son hostilité systématique envers le Maroc », ajoutant que « le gouvernement marocain accepte à cœur ouvert toutes les critiques à condition qu’elles soient objectives et constructives ».
(Khartoum) Les combats font rage lundi à Khartoum et dans d’autres régions du Soudan entre les camps des deux généraux rivaux, alors que les négociations sur une trêve entre leurs représentants piétinent en Arabie saoudite.
(Khartoum) Le patron des affaires humanitaires de l’ONU discute dimanche en Arabie saoudite de l’accès de l’aide au Soudan avec des émissaires de l’armée et des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) qui négocient une trêve après trois semaines de combats meurtriers.
(Bukavu) Les inondations et glissements de terrain provoqués par de fortes pluies jeudi dans le Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, ont fait au moins 394 morts dont les corps ont été retrouvés, selon un nouveau bilan communiqué dimanche par un responsable administratif.
(Khartoum) Les combats font rage samedi à Khartoum alors que l’armée et les paramilitaires en lutte pour le pouvoir au Soudan doivent discuter en Arabie saoudite d’une nouvelle trêve, toutes les précédentes ayant été inlassablement violées.
(Dakar) Sept Casques bleus ont été blessés samedi dans le centre du Mali par l’explosion d’un engin au passage de leur convoi, a indiqué la mission de stabilisation de l’ONU (Minusma).
(Kano) Sept personnes ont été tuées et 22 enlevées lors de deux attaques distinctes de djihadistes présumés dans le nord-est du Nigeria, a-t-on appris samedi de sources sécuritaires et auprès d’habitants.
(Khartoum) L’armée soudanaise, en guerre avec des paramilitaires pour le contrôle du pouvoir, a annoncé vendredi avoir envoyé des négociateurs en Arabie saoudite en vue d’une trêve, après trois semaines de combats qui ont fait des centaines de morts et qui menacent de plonger deux millions de personnes de plus dans la faim.
(Genève) Les Nations unies ont alerté vendredi sur le nombre « effroyablement » important d’enfants victimes de la guerre au Soudan, faisant état d’informations locales selon lesquelles sept d’entre eux seraient tués ou blessés chaque heure dans le conflit qui déchire le pays.
(Khartoum) Explosions et tirs ont résonné jeudi à Khartoum, au vingtième jour de combats acharnés entre l’armée et les paramilitaires qui se disputent le pouvoir au Soudan, risquant d’entraîner la région dans une crise.
(Rubavu) Recherche de victimes, maisons détruites par milliers, routes coupées : le Rwanda continuait jeudi d’évaluer les dégâts causés par des inondations qui ont fait jusqu’à présent 130 morts, l’une des pires catastrophes de ces dernières années dans ce pays.
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(Kigali) Au moins 127 personnes ont été tuées au Rwanda dans des inondations et glissements de terrain causés par de fortes pluies saisonnières, qui ont également détruit de nombreuses maisons et coupé des routes dans ce petit pays d’Afrique de l’Est.
(Khartoum) Le patron de l’ONU Antonio Guterres a estimé mercredi que le monde avait « échoué » à empêcher la guerre entre généraux qui déchire le Soudan, où l’ONU veut désormais des garanties pour acheminer de l’aide humanitaire au milieu des combats.
(Khartoum) Les combats acharnés se poursuivent au Soudan en pleine « catastrophe » humanitaire, mais le voisin sud-soudanais assure mardi avoir décroché un « accord de principe » des deux généraux en guerre pour une trêve d’une semaine.
(Khartoum) De violents combats secouent lundi Khartoum, malgré l’annonce d’une trêve entre l’armée et les paramilitaires, dont les affrontements ont conduit le Soudan au bord d’une « catastrophe » et pourraient forcer « plus de 800 000 personnes » à fuir le pays, selon l’ONU.
(Malindi) Les premières autopsies menées lundi sur 10 des 109 victimes retrouvées dans une forêt du sud-est du Kenya, où se réunissait une secte, ont révélé des morts causées par la faim mais aussi par asphyxie, a annoncé le responsable des opérations médico-légales.
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