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Maroc-Afrique: Une relation axée sur l'aspect culturel – Hespress Français

Le facteur culturel est devenu un axe clé de la politique marocaine au sein de l’Afrique, jouant un rôle essentiel dans le rapprochement, le dialogue et la compréhension entre les peuples et les civilisations à l’étape actuelle.
L’aspect spirituel et culturel est devenu central dans l’orientation de la politique étrangère du Maroc envers l’Afrique. Cette évolution s’explique par la différenciation culturelle et la cohésion interne entre les différents éléments et composantes de l’identité culturelle marocaine, qui ont gagné au fil du temps une grande force et une grande immunité grâce à la coexistence et à la tolérance qui caractérisent la société, affirme une étude baptisée « La dimension culturelle dans la politique du Maroc envers l’Afrique subsaharienne » publiée dans la première édition de la « Revue Africaine de Politiques Publiques ».
D’après l’auteur, le Maroc s’est démarqué par la création de liens solides avec un groupe de pays africains en adoptant une approche proactive envers les élites ayant bénéficié d’une éducation supérieure et d’une expertise précise au Maroc. Ces interactions ont été établies en communiquant avec ces élites ou les institutions où elles exercent, ce qui a eu un impact significatif sur la prise de décision étrangère.
« En s’appuyant sur cet héritage civilisationnel et culturel dont jouit le Maroc en Afrique subsaharienne, il est naturel que ce dernier continue d’être un déterminant sur lequel repose les relations culturelles avec l’Afrique« , souligne l’étude.
Celle-ci rappelle en ce sens qu’en vue de renforcer davantage ses liens avec les pays africains, le Maroc a créé l’Agence Marocaine de Coopération Internationale en 1986, placée sous la supervision du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération. Cette initiative a permis une nouvelle dynamique de coopération culturelle et scientifique entre le Maroc et ses partenaires internationaux, notamment avec l’Afrique subsaharienne.
En plus de l’aspect religieux, qui se traduit par la construction de mosquées, la formation d’imams et l’impression de Corans, le volet éducatif a également connu une évolution significative grâce à l’envoi de professeurs, de programmes et de curricula, ainsi qu’à l’accueil d’étudiants.
Depuis les années soixante du siècle dernier, les relations du Maroc avec le continent africain se sont distinguées par l’adoption d’une stratégie spécifique dans le domaine de la formation des cadres africains. Le Maroc accueille environ 12.000 étudiants étrangers, dont la majorité provient des pays africains, qui poursuivent leurs études dans divers instituts et universités marocaines, relève l’auteur.
En outre, l’importance de l’intérêt culturel en tant que facteur influençant les relations du Maroc avec les pays d’Afrique subsaharienne devient claire. Cette dimension culturelle demeure un fondement essentiel de la politique étrangère africaine du Maroc, s’appuyant sur l’héritage historique et civilisationnel que le Royaume entretient avec le continent africain.
Parallèlement, cette dimension culturelle des relations maroco-africaines se matérialise à travers différentes initiatives. L’auteur évoque notamment les Semaines Culturelles marocaines organisées dans certains pays africains, mettant en évidence les efforts déployés pour renforcer les liens culturels.
De plus, le Maroc participe activement à de nombreux festivals nationaux mettant en valeur l’aspect africain, à l’instar du Festival de Fès de la musique ou du Festival de Rabat. L’organisation de ses événements favorisent les échanges culturels et renforcent les liens entre les artistes marocains et leurs homologues africains.
Pour poursuivre cette cadence, « des stratégies à moyen et long terme doivent être mises en place pour atteindre les objectifs dans tous les domaines, en particulier dans le domaine culturel et religieux, qui représente un atout pour renforcer la position du Maroc en Afrique en général et en Afrique subsaharienne en particulier« , recommande l’auteur de l’étude.
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