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L’UMT menace de boycotter le round de septembre du dialogue social – Hespress Français

L’Union marocaine du travail (UMT) l’un des syndicats le plus représentatif de la classe laborieuse menace de boycotter le cycle de septembre du dialogue social, entre le gouvernement et les syndicats. La cause ? Le salaire minimal. En effet, la flambée des prix fait de jour en jour, des ravages, sur leur revenu des ménages, d’où une grogne sociale certaine que les syndicats mettent en exergue.  
Face à la pression sociale, le gouvernement a dû revoir sa feuille de route et a consenti à une hausse générale du SMIG (10% sur deux ans). Une première tranche a été accordée en septembre 2022. Pour l’UMT, qui milite en faveur d’un salaire minimum de 5.000 DH ce n’est là que pacotille. Cependant les centrales syndicales en appellent désormais, avant le « round de septembre », au respect des engagements antérieurs à l’accord conclu le 30 avril 2022 avec le gouvernement en matière de deuxième augmentation du salaire minimum.  
En effet on s’était engagé de part et d’autre dans le cadre du dialogue social, d’un ajustement pour septembre équivalant à un salaire mensuel de 2.970 DH et d’une nouvelle augmentation de 5% qui devait être appliquée en septembre 2023, pour porter le salaire, à 3.111 DH par mois. Cela dit, l’UMT qui n’en démord pas, a suggéré que le SMIG devrait être porté à 5.000 DH.  
Miloudi Moukharik, secrétaire général de l’UMT, interagissant sur la question, a déclaré à Hespress : “L’incapacité des entrepreneurs à s’engager sur la deuxième augmentation du salaire minimum menace directement de “faire exploser le round de septembre dédié au dialogue social“, notant que “l’UMT se retirera de ce cycle dans le cas où la Patronat ne met pas en œuvre ce qui a été convenu selon lequel la deuxième augmentation du salaire minimum attendue sera effective au cours du mois prochain“.  
Moukharik a ajouté, “si ce qui a été rapporté dans les médias concernant le fait que les entrepreneurs auraient du mal à mettre en œuvre la deuxième augmentation en raison de la situation économique, s’avérait vrai, serait un coup dur pour l’entreprise et la crédibilité des engagements dans l’accord signé le 30 avril 2022 entre le gouvernement et les syndicats“, soulignant toutefois que “la négociation d’alors n’indiquait pas, directement ou indirectement, que l’augmentation des salaires en deux parties serait associée avec les conditions que les clients ont ensuite fixées“.  
Le secrétaire général de l’UMT a déclaré que « les patrons estiment que l’augmentation du salaire minimum fera passer la plus grande loi sociale, celle du droit de grève, notant que  » les syndicats n’accepteront pas l’amendement du Code du travail pour introduire ce que l’on appelle la flexibilité, qui permet de licencier sans condition et sans aucune compensation“. Le responsable syndical a souligné : “Le gouvernement doit assumer sa responsabilité dans ce débat, et la loi stipule explicitement que le salaire minimum est fixé et que l’augmentation est effectuée par les autorités gouvernementales, il est donc pratiquement obligé d’appliquer l’augmentation et les patrons la respecteront lorsqu’elle entrera en vigueur selon leurs engagements. C’est cela ou un retrait formel du cycle de septembre“.  
Par ailleurs, une source au sein de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a affirmé que “les structures contractuelles selon les lois marocaines en vigueur, ont adhéré à toutes les conditions stipulées dans l’accord du 30 avril 2022 entre le gouvernement et les syndicats“, expliquant qu’“après un an et demi, aucune complaisance ni aucun retard n’ont été enregistrés de la part du gouvernement“.  
La même source a confirmé qu’“il n’y a pas d’option pour les entrepreneurs, mais ce n’est qu’une erreur, parce que c’est le gouvernement qui fixe le salaire minimum tandis que les entrepreneurs le respectent, parce que les transactions contractuelles sont soumises aux lois et aux conditions économiques officiellement en vigueur“ expliquant, qu’“il s’agit d’une discussion entre le gouvernement et les syndicats, et lorsque le gouvernement annonce le minimum, il ne fait aucun doute que les entreprises contractantes le respecteront“.  
Mais, après avoir accédé une seconde fois à la présidence de la Confédération générale des entreprises du Maroc, Chakib Alj avait déclaré que l’augmentation du salaire minimum “est conditionnée au respect des promesses du gouvernement de faire exister la loi réglementaire de la grève et de modifier le code du travail« .
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