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En images« Retour au pays » (3/6). Française par sa mère, marocaine par son père, Louisa Ben, 27 ans, interroge cette double appartenance à travers des portraits de jeunes femmes prises dans leur intimité des deux côtés de la Méditerranée. Des filles de sa génération dont elle ne livre que les prénoms.
Une mer les sépare. France, Maroc, où vivent ces jeunes filles ? A quoi rêvent-elles ? Louisa Ben laisse volontairement planer le doute. Dans un travail qui l’a menée sur les deux rives de la Méditerranée, l’artiste, aujourd’hui âgée de 27 ans, saisit ses modèles dans leur fierté farouche, leur langueur ou leur timidité, qui oblige leur regard à s’échapper. Une génération qu’elle s’est attaché à évoquer dans une série d’une vingtaine de portraits.
Accompagnée par le mentorat du Fonds Régnier pour la création et l’agence Vu’, qui a pour ambition de soutenir des photographes émergents, Louisa Ben s’est lancée dans un projet sur la jeunesse marocaine, avec « un délai assez serré », raconte-t-elle.
Française par sa mère, Chantal, marocaine par son père, Lahoucine, un Berbère de Tiznit (dans le sud du Maroc), elle a grandi à Toulouse sans cultiver de lien véritable avec la culture paternelle. « J’ai grandi dans un milieu très franco-français. On allait de temps en temps en vacances au Maroc, mais je ne parlais pas la langue. Petite, je voyais ce pays comme une terre lointaine où des gens avaient l’air de m’attendre. Pendant longtemps, je me suis sentie assez éloignée de cette culture, sans que cela soit un total détachement. A chaque voyage, je ne me sentais pas à ma place. » C’est seulement à l’approche de ses 20 ans que Louisa Ben ressent le désir de renouer avec ses racines, « auxquelles on [la] renvoyait toujours en France », alors qu’elle-même se sent tellement française.
Elle vient alors tout juste d’abandonner ses études en communication audiovisuelle, « trop d’ennui », pour étudier la photographie dans une école toulousaine. Ses modèles ? « Les femmes reporters de guerre, notamment Véronique de Viguerie. Même si ma pratique est très éloignée de leur travail, j’admire leur force, leur courage », avoue-t-elle. Dans son école de photo, elle découvre la puissance du documentaire et la technique de l’argentique, dont elle continue aujourd’hui à chérir la rigueur.
Dans le cadre du mentorat, elle prépare un périple au Maroc. « Je suis partie seule, dans ma famille paternelle, mais, sans que je puisse l’expliquer, il m’était impossible de photographier des proches. » Elle file donc vers des villes qui lui sont inconnues, recrute un fixeur (un accompagnateur qui sert de guide, et souvent de traducteur et d’assistant aux journalistes dans leurs reportages), pour entrer en contact avec des modèles susceptibles d’accepter de participer à son projet : des jeunes femmes de sa génération qui « auraient pu être des sœurs, des cousines ou des amies ».
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