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L'orientation post-bac, un défi qui tourmente l'esprit des élèves et de … – Menara

Photo d’illustration
Si beaucoup de nouveaux bacheliers ont tranché à l’avance et très tôt à propos de leur « orientation » et ont fait le choix des établissements d’enseignement dans lesquels ils vont s’inscrire, d’autres sont encore désemparés. Parmi ces nouveaux bacheliers, il y a ceux qui n’ont pas obtenu la note requise pour rejoindre l’établissement voulu donc leur joie n’est pas complète et ceux qui ont eu de bons résultats et se retrouvent devant un choix difficile. Certains hésitent encore entre intégrer l’enseignement supérieur public ou privé et poursuivre des études à l’étranger.
Dans une déclaration à la MAP, le conseiller pédagogique à la direction provinciale Casablanca-Anfa relevant de l’Académie régionale d’Éducation et de Formation (AREF) de Casablanca-Settat, Yahya Kabbouri a recommandé que « le choix de l’orientation post-bac doit être fait à l’avance ». Plusieurs élèves concentrent toute leur réflexion lors des préparatifs du Baccalauréat sur la note en vue de renforcer leur chance pour s’inscrire dans un établissement à accès restreint et ne pense aucunement à l’orientation, a-t-il relevé, estimant qu’il n’est jamais trop tard pour faire le choix parfait pour les études supérieures.
En guise de conseils pratiques pour une orientation efficace, M. Kabbouri exhorte les élèves à éviter les choix « superficiels » et à opter pour un parcours dans le cadre d’une exploration approfondie des options disponibles, étant donné que l’accès à l’information académique est devenu facile grâce aux technologies.
Ce conseiller en orientation appelle également à éviter les fausses informations qui circulent sur Internet concernant les établissements d’enseignement supérieur, mais plutôt à recourir aux sites officiels de ces institutions, soulignant qu’il est également possible d’utiliser des forums d’orientation animés par des conseillers d’orientation et des professeurs spécialisés, en plus de la possibilité de demander conseil auprès des étudiants qui ont déjà étudié au sein de ces établissements.
Concernant le choix entre sa passion et les formations les plus demandées sur le marché qui peuvent ouvrir de grandes opportunités, M. Kabbouri a souligné que suivre sa passion est la règle, mais tout en tenant compte des contraintes et des conséquences, notant que le choix associé à la passion doit être rationnel et conscient, émanant d’informations exactes et précises, c’est-à-dire que l’étudiant doit avoir une connaissance profonde de la filière choisie.
Par ailleurs, il a mis en garde contre la pression qu’exercent les parents sur leurs enfants en leur imposant certains choix, soulignant que la réussite ne réside pas dans le choix immédiat d’une orientation post-bac, mais plutôt dans le fait d’avoir une vision de long terme de son parcours scolaire, citant l’exemple de nombreux étudiants ayant changé de formation après 4 ou 5 ans d’études.
Dans ce sens, il a relevé que le rôle des parents consiste en l’accompagnement de leurs enfants et non pas à décider à leur place, appelant à éviter les comparaisons inutiles avec leur entourage.
S’agissant de la moyenne obtenue au baccalauréat qui peut empêcher les étudiants à intégrer certains établissements et instituts, notamment les grandes écoles d’ingénierie et de commerce et les facultés de médecine, M. Kabbouri a fait savoir que les élèves ne s’informent pas suffisamment sur les offres d’orientation présentées car certaines disciplines peuvent ouvrir la voie, après 1 ou 2 ans de formation, à s’inscrire dans les branches souhaitées.
Pour sa part, le président de la Fédération nationale des associations des parents d’élève au Maroc (FNAPEM), Noureddine Akkouri a appelé à appuyer le choix de leurs enfants en harmonie avec leurs préférences et orientations, et à éviter de mettre davantage de pression sur les enfants, notant que la clé de la réussite réside dans le travail sérieux, la persévérance et à croire en soi et à ses choix.
A cet égard, il a appelé les nouveaux bacheliers qui n’ont pas réussi à obtenir une bonne moyenne à ne pas déposer à titre provisoire leurs diplômes dans certaines facultés sans aucune intention d’y poursuivre leurs études, notant que cette approche aboutit généralement à un échec scolaire, voire même au décrochage.
Non loin des choix des enfants et des aspirations des familles, la question de l’orientation est considérée comme un maillon essentiel de la réforme de l’éducation en cours de mise en œuvre par le Royaume. Aujourd’hui, une attention particulière doit être accordée à cette question pour assurer à l’élève un passage sûr vers une nouvelle étape de sa vie académique.
 
MAP / Mohamed Aswab
© 2023. Menara.ma

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