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Logement: le CCNB décide de prendre le taureau par les cornes – Acadie Nouvelle

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Le siège social du Collège communautaire du N.-B.,, à Bathurst. – Archives
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Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick a récemment lancé une initiative afin de permettre à ses étudiants de profiter d’un logement en vue de la prochaine année scolaire.
Il s’agit en fait d’une entente de gestion entre le CCNB et des propriétaires de logement du Nouveau-Brunswick qui pourraient garantir certains logements, notamment aux étudiants internationaux qui sont de plus en plus nombreux à venir étudier dans la province.
Selon ce qu’explique le PDG du CCNB, Pierre Zundel, le collège s’engage, auprès des propriétaires qui choisissent de signer l’entente, à s’occuper de certaines choses, comme le loyer des étudiants.
Les propriétaires recevront, quant à eux, des versements trimestriels de la part du CCNB.
«Le propriétaire n’aura pas à s’occuper d’aller chercher l’argent de ces locataires. Ce sont nous qui allons le faire, comme on le ferait dans une résidence universitaire ou collégiale», a indiqué Pierre Zundel.
Comme un bon nombre d’entre eux seront des étudiants internationaux, le CCNB aura aussi comme responsabilité d’accompagner les étudiants en leur expliquant ce que c’est d’être un bon locataire au Canada.
«Cela va aussi les aider dans leur préparation s’ils veulent rester après les études et se trouver un loyer, etc.»
Le collège aura aussi le mandat de faire la promotion de ce système et d’assigner des étudiants à des logements.
«Ça facilite la vie du propriétaire et ça nous permet aussi d’évaluer les locaux pour nous assurer qu’ils soient conformes, sécuritaires, etc.»
En plus de respecter certaines normes habituelles en ce qui a trait à la sécurité, par exemple, le CCNB évaluera des critères comme l’abordabilité, la proximité avec les campus collégiaux, et la présence d’un service de transport en commun.
«Si les propriétaires se posent la question à savoir est-ce que leurs logements cadrent dans l’entente, on les encourage à nous contacter et nous aurons une discussion avec eux à ce sujet», a mentionné M. Zundel.
Pour le moment, une quinzaine d’ententes sont signées ou sont en voie de l’être, ce qui représente environ 90 chambres selon les estimations du PDG du CCNB. Il s’est dit persuadé que l’initiative continuera de se développer d’ici la fin de l’été.
«C’est un projet-pilote. J’ai l’impression qu’après cette année, si ç’a bien été et que tout le monde a appris des bonnes choses, on pourra voir une expansion assez importante l’année prochaine.»
Cette démarche s’inscrit dans le contexte de la pénurie de logements, mais aussi de main-d’œuvre au Nouveau-Brunswick. L’Université de Moncton, un autre établissement d’études postsecondaires de la province, a lancé, la semaine dernière, un appel à la communauté afin de répondre au besoin urgent de la population étudiante devant la crise de logement à laquelle fait face la région du Grand Moncton, parmi tant d’autres.
Le campus d’Edmundston de l’Université de Moncton a aussi entrepris une démarche similaire, lors de la dernière année universitaire en essayant de dénicher des logements en raison de l’arrivée importante d’étudiants étrangers.
Pour sa part, M. Zundel souhaite faire d’une pierre deux coups avec son projet.
«On est l’un des agents qui attirent des gens qui veulent intégrer le marché du travail (…) Pour nous assurer que nos étudiants puissent se trouver des logements abordables de bonne qualité – et reconnaissant que ces gens, qui arrivent de pays comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire ou le Maroc, ne connaissent pas le marché canadien ni la culture canadienne par rapport à la relation locataire-propriétaire – le projet nous permet d’intervenir pour que ça aille bien entre les deux.»
Pierre Zundel croit que l’initiative devrait bien fonctionner à court terme. Il est toutefois conscient qu’à moyen et long termes, il faudra trouver d’autres solutions si les établissements d’études postsecondaires continuent d’attirer autant d’étudiants.
«Cet automne, je serais surpris si on n’avait pas 1000 étudiants internationaux. Si chaque année, il y a 500-600 diplômés de plus qui restent dans la province et qu’il y en a 1000 qui viennent étudier, avec le temps, il va falloir que la disponibilité globale de logements augmente.»
L’initiative s’étendra dans l’ensemble des campus du CCNB, mais Pierre Zundel note des besoins particulièrement forts dans les régions de Campbellton, Dieppe et Bathurst. Bien que le collège n’ait pas son réseau de résidences, elle en utilise tout de même lorsqu’elle est en situation de cohabitation avec l’Université de Moncton, soit à Edmundston et à Shippagan.
À long terme, le CCNB souhaiterait faire construire ses propres résidences, soit par le secteur associatif ou le secteur privé.
«On a proposé, à la province, un projet d’infrastructure important à Bathurst. Une fois que la province aura statué sur son appui pour ce développement, on va entamer des conversations pour la construction d’une résidence à proximité du campus de Bathurst.»
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