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L'intelligence artificielle menace-t-elle le métier d'agronome … – Agriculture Maroc

12/08/2023 Dossier, Technique Laissez un commentaire 3 Vues
Les avancées de l’intelligence artificielle suscitent des discussions sur la possibilité de son remplacement de l’humain. L’apparition de ChatGPT, un agent conversationnel, a émerveillé et inquiété diverses professions qualifiées. Même le domaine de l’ingénierie agronome n’échappe pas à ces réflexions et une étude américaine s’est interrogée sur le sujet. 
Depuis de nombreuses années, la digitalisation et la robotique transforment les métiers liés à l’agriculture : des stations météo connectées aux robots de traite, les exploitations intègrent de plus en plus ces technologies. Au Maroc, ces technologies sont d’ailleurs de plus en plus présentes et transforment la manière de produire des agriculteurs qui disposent d’un ensemble d’outils plus performants les uns que les autres.
Mais désormais, les outils d’intelligence artificielle (IA) capables de générer du texte, des images, des voix et des vidéos, bousculent les choses. Contrairement aux précédentes innovations qui touchaient principalement les tâches manuelles, cette automatisation concerne un spectre bien plus large.
L’intelligence artificielle (…) bouscule les choses
Lorsque ChatGPT est apparu sur le marché grand public, certains ont exprimé leur inquiétude tandis que d’autres ont minimisé les craintes. Récemment, des chercheurs des universités de Pennsylvanie, de New-York et de Princeton ont évalué l’impact de l’intelligence artificielle, telle que ChatGPT, ainsi que d’images, sur 800 professions différentes, y compris les ingénieurs agronomes. Cette étude souligne que l’intégration de ces technologies affecte non seulement les tâches manuelles, mais également les emplois qualifiés.
Dans le secteur de l’enseignement supérieur, huit des dix métiers les plus exposés à l’IA sont recensés, se situant entre les télévendeurs et les sociologues. Les disciplines touchées sont principalement liées aux sciences humaines plutôt qu’aux « sciences dures ». Les ingénieurs agronomes se trouvent dans le groupe des professions les plus exposées, notamment en comparaison avec d’autres métiers agricoles comme les techniciens agricoles, les agriculteurs et les conducteurs-mécaniciens d’engins agricoles.
Cette exposition accrue aux IA génératrices d’images révèle des résultats surprenants : des métiers tels que les astronomes et différents ingénieurs (chimie, exploitation minière, génie civil) figurent dans le top 10, aux côtés d’architectes, d’architectes d’intérieur, de directeurs artistiques, d’éditeurs de films et de dessinateurs mécaniques. Il est souligné que bon nombre de ces professions exigent une forte orientation spatiale.
Corrélation positive entre le niveau d’études et l’exposition aux IA
Dans le domaine agricole, la hiérarchie entre les métiers subit peu de changements, à l’exception des enseignants, moins exposés à ces technologies. Les ingénieurs agronomes restent les plus impactés par les IA génératrices d’images, suivis des techniciens et des chefs d’exploitation. Les enseignants agricoles sont également touchés, précédant les chauffeurs-mécaniciens et les ouvriers trieurs-calibreurs de produits agricoles.
Il est observable, de manière générale, une corrélation positive entre le niveau d’études et l’exposition aux IA génératrices de texte. Les métiers à caractère intellectuel, exigeant un haut niveau d’éducation et offrant des revenus moyens à élevés, sont davantage susceptibles d’être concernés par cette technologie. Cette corrélation se retrouve aussi dans les compétences créatives.
Le terme « exposition » est essentiel ici. Il est défini comme une situation où l’utilisation de l’IA génératrice permettrait à un être humain de réduire de moitié le temps nécessaire pour accomplir une tâche. Les études sur l’exposition visent à estimer l’impact potentiel sur les métiers, qu’il s’agisse d’une substitution partielle ou complémentaire par l’IA.
L’idée selon laquelle l’automatisation stimulerait l’emploi est contestée
Diverses publications abordent le remplacement de postes par l’IA, son impact sur la croissance économique et la proportion de la population active affectée. L’idée selon laquelle l’automatisation stimulerait l’emploi est contestée par les données empiriques sur la robotisation.
Une lueur d’espoir réside dans l’histoire de l’humanité, qui montre que les innovations technologiques, qu’elles soient automatisées ou non, ont toujours conduit à la création de nouveaux métiers pour remplacer ceux devenus obsolètes. La rapidité avec laquelle la société adopte ces nouvelles technologies a un impact direct sur la capacité des individus à se réorienter à temps.
Pour les ingénieurs agronomes, la question demeure : seront-ils remplacés par l’IA ou s’appuieront-ils sur elle ?
Lorsqu’on pose la question à ChatGPT sur cette prétendue menace, l’Intelligence Artificielle souligne que : « l’expertise humaine demeure essentielle dans l’agronomie. Les agronomes apportent une compréhension approfondie des systèmes agricoles, de l’écologie et des interactions complexes qui ne peuvent pas être entièrement capturées par l’IA  (…) Plutôt que de menacer directement le métier d’agronome, l’IA pourrait le transformer en fournissant des outils et des informations pour améliorer les pratiques agricoles et la gestion des ressources, tout en laissant la place à l’expertise humaine pour des tâches plus complexes et axées sur la prise de décision ».
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