Uncategorized

Libertés – Au Maroc, une journaliste risque trois ans de prison pour … – Article19.ma

Solidarité. Amnesty International a exprimé sa solidarité avec la journaliste marocaine, Hanane Bakour, qui risque jusqu’à trois ans de prison, pour la « publication de fausses nouvelles en utilisant des moyens électroniques qui portent atteinte à la vie privée », selon les chefs d’inculpation retenus par le parquet d’un tribunal de Salé.
La directrice régionale d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord considère qu’il est « choquant et absurde qu’une journaliste soit inculpée pour un post sur Facebook critiquant l’organisation d’une élection locale par le principal parti politique au Maroc (RNI) ».
Hanane Bakour « a le droit d’exprimer ses opinions, même si les politiciens s’y opposent », affirme la même source.
Et de préciser, dans un communiqué rendu public, en début de semaine, sur son site londonien : « Le Maroc montre de plus en plus son intolérance à l’égard des critiques du système politique ». Les accusations contre Hanane Bakour doivent être « immédiatement rejetées et les poursuites engagées contre elle abandonnées », estime la même source.
Contexte :
Le procès de Hanane Bakour devrait s’ouvrir le 10 avril 2023 devant le tribunal de première instance de Salé, ville jumelle de la capitale Rabat. Les accusations font suite à une plainte déposée par le Rassemblement national des indépendants (RNI) contre la journaliste, en septembre 2021.
La journaliste avait rapporté cette année-là, que l’élection du nouveau président du conseil dans la région de Guelmim-Oued Noun aurait été « entachée d’irrégularités », souligne l’ONG britannique, dont le siège se trouve à Londres.
Pour rappel, Hanane Bakour est journaliste depuis 17 ans. Elle a travaillé pour plusieurs médias marocains, dont Akhbar Al Youm, Al Massae et Al Jarida Al Oukhra. Jusqu’en 2021, elle était rédactrice en chef du site web en ligne alyaoum24.com.
Amnesty International rappelle par ailleurs, que « selon les normes internationales, toute limitation du droit à la liberté d’expression doit être prévue par une loi claire et précise et être nécessaire et proportionnée à la protection d’un objectif légitime tel que la protection de la sécurité nationale, de l’ordre public, de la santé ou de la moralité publiques. »
Et d’ajouter que « rien qu’en 2022, les autorités marocaines ont enquêté, poursuivi et emprisonné au moins sept journalistes et militants pour avoir critiqué le gouvernement… ».
Pour l’instant, le gouvernement n’a encore pas réagit aux critiques d’Amnesty International.
Article19.ma

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

source

مقالات ذات صلة

اترك تعليقاً

لن يتم نشر عنوان بريدك الإلكتروني. الحقول الإلزامية مشار إليها بـ *

هذا الموقع يستخدم خدمة أكيسميت للتقليل من البريد المزعجة. اعرف المزيد عن كيفية التعامل مع بيانات التعليقات الخاصة بك processed.

زر الذهاب إلى الأعلى