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Toutes les conditions favorables sont réunies pour la réalisation du gazoduc Maroc-Nigéria, qui est à sa phase d’études de gestion de projet, en dépit des tentatives d’Alger de saboter ce méga-chantier et de réactiver le projet complexe du gazoduc transsaharien.
Le gazoduc Maroc-Nigéria avance à pas sûrs. Plus l’ombre d’un doute sur la concrétisation de ce projet d’envergure mondiale qui connectera l’Afrique à l’Europe, assurera une source énergétique fiable et durable pour les pays qu’il traverse et profitera aux citoyens, aux pays d’Afrique de l’Ouest et à leurs économies. Mercredi 6 juillet 2022, les sociétés publiques des hydrocarbures du Nigéria et du Maroc, Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) et l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), ont annoncé l’attribution d’un contrat de conseil en gestion de projet à une co-entreprise composée de l’allemand ILF Consulting et de DORIS Engineering. «Nous sommes heureux d’avoir été choisis, avec notre bureau de Munich et notre partenaire de coentreprise DORIS Group, pour fournir des services de conseil en gestion de projet (PMC) pour la phase FEED II de ce projet », a indiqué ILF dans un communiqué.
Cette deuxième phase comprend la conception du gazoduc onshore et offshore et de la station de compression, les levés techniques, l’étude d’impact environnemental et social (ESIA), les études d’acquisition de terrain et le cadre de mise en oeuvre du projet. Le projet étudie le potentiel d’utilisation de sources d’énergie renouvelables pour l’exploitation du pipeline et la réduction de l’empreinte carbone du projet. Le gazoduc Maroc-Nigéria longerait la côte Ouest Africaine en traversant ainsi 14 pays: Nigéria, Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone, Guinée, Guinée Bissau, Gambie, Sénégal, Mauritanie et Maroc.
Un signe de confiance
La réalisation de ce projet, annoncé pour la première fois en décembre 2016, lors de la visite d’État du Roi Mohammed VI au Nigéria, est exécutée conformément à sa feuille de route, après une période de temporisation nécessaire et qui a permis aux bailleurs de fonds européens et africains d’annoncer leur engagement financier, signe de confiance.
Le gazoduc de 6.000 km de long sera le plus long gazoduc offshore au monde et le deuxième plus long gazoduc jamais construit. Il présente des avantages sûrs par rapport à celui de Nigeria-Algérie qui se vante de son tracé de 4.128 km comparé aux 5.660 km du GMN et que le pouvoir algérien tente de réactiver pour contrer celui dans lequel le Maroc est partie prenante.
Le gazoduc transsaharien vise à transporter le gaz du delta du Niger vers l’Algérie via le Niger et le Mali. D’énormes défis sécuritaires font que ce projet ne dépassera pas le stade du plan. Il y a également le défi du financement. Le coût du projet et les sources de financement ne sont pas encore connus. Et la situation économique de l’Algérie ne lui permet pas de le financer, même en partie. En sus de cela, l’Algérie fait face à un autre problème inavoué.
L’ancien ministre algérien de l’Énergie et PDG de Sonatrach a tiré la sonnette d’alarme en déclarant que, d’ici 2033, les réserves de gaz et d’hydrocarbures et la forte consommation intérieure ne vont pas permettre à Alger d’exporter plus de 10 % de sa production de gaz naturel. Un autre handicap qui se dresse devant ce projet auquel seuls le président algérien Abdelmajid Tebboune et ses «supérieurs » hiérarchiques au niveau de l’institution militaire croient. Ce qui revient à dire que toutes les conditions favorables sont réunies pour la réussite du chantier du gazoduc Maroc-Nigéria, qui est à sa phase d’études de gestion de projet.
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