Le piètre jeu de l'Algérie pour rompre l’alliance entre le Maroc et les EAU – Hespress Français
A Alger, aujourd’hui plus que jamais, depuis la gifle du BRICS+ dans lequel l’Est de l’Eden est comptabilisée en moins un, dans le “devis de poids“, on n’hésite plus à parler de « haine persistante » de l’Algérie à l’égard des Émirats arabes unis. Cette détestation est « perceptible » chez les responsables algériens qui en veulent aux émiratis qui sont « engagés corps et âme » avec le Maroc.
Des sources affirment qu’Abou Dhabi ne se contente plus d’apporter un soutien politique à Rabat sur la question de la souveraineté du Sahara et dans son conflit avec l’Algérie, mais a franchi le Rubicon à travers une nouvelle étape dans l’aide militaire au royaume. Et vas-y que je t’accuse par médias caresseurs dans le sens du poil “mouradian“ interposés, Abou Dhabi d’être “hostile à Alger et d’appuyer le Maroc en cas d’éventuelle guerre entre elle et le Royaume“. On vise là, sans peur et sans reproche, l’attaché militaire de l’ambassade des Émirats à Alger.
En effet, ce dernier aurait déclaré “qu’en cas de guerre entre l’Algérie et le Maroc, Abou Dhabi se tiendrait de toutes ses capacités auprès de Rabat“. On ne vous dit pas ! C’est ainsi en Algérie, à chaque fois que les cordons de la politique et de la diplomatie sont coupés on fait monter le niveau de la colère populaire à l’égard du Royaume. C’est que la faiblesse du régime sénile d’Alger et sa dépendance à l’égard de calculs d’une idéologie perdue et au regard d’une nouvelle carte politique qui se dessine malgré lui, enrage au plus haut niveau.
Les séniles du “Muppets show made in Algeria“, tentent en vain d’imputer leur « échec économique et politique » comme des fois la récente illustration des BRICS+, au Maroc et à ses alliances stratégiques dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Ce n’est pas une première. Maintenant que les médias du régime algérien s’en prennent à l’alliance maroco-émiratie, et crient à qui veut les entendre que les “Émirats arabes unis ont fourni au Maroc un système d’espionnage de l’Algérie“ c’est d’un “bof“ que le Royaume répond, Abdelkader Bengrina, l’ancien candidat à la présidence en Algérie et chef du Mouvement de construction nationale algérienne, aura beau se débattre comme un coq, l’alliance historique, Rabat-Abou Dhabi demeurera ne lui en déplaise.
Le Dr Mohammed Issam Laaroussi professeur de relations internationales et chercheur principal pour le programme Moyen-Orient de TRENDS Research and Advisory et directeur du Centre Perspectives d’études géopolitiques et stratégiques a déclaré à Hespress : “ L’alliance maroco-émiratie est une alliance historique, car les deux pays entretiennent des relations historiques fortes à différents niveaux“ notant que “le régime algérien, à travers ses médias, tente de nouer cette alliance au service d’un agenda particulier, surtout ces derniers temps“. Concernant les motivations des tentatives algériennes visant à « diaboliser“ l’alliance stratégique entre Rabat et Abou Dhabi, Laroussi a indiqué que “la partie algérienne a toujours eu des appréhensions quant à la convergence et à l’intersection des intérêts maroco-émiratis et des positions de ces deux pays, dans le cadre d’un certain nombre de dossiers régionaux et internationaux“.
Le Dr Mohammed Issam Laaroussi a ajouté, “les États arabes du Golfe, menés par les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, s’alignent toujours aux côtés de Rabat dans la défense de son intégrité territoriale, ce qui suscite l’ire du régime en place en Algérie« . Dans le même contexte, l’interlocuteur de Hespress a expliqué qu’ »Alger voit d’un très mauvais œil la reconnaissance publique de la marocanité du Sahara par le Golfe. Elle est perturbée par la diplomatie publique du Golfe en faveur de la position marocaine« .
La demande de l’Algérie d’adhérer aux BRICS, qui a constitué un revers majeur pour le régime algérien, qui misait sur cette adhésion politiquement et économiquement. Le directeur du Centre Perspectives d’études géopolitiques et stratégiques a souligné que « les performances diplomatiques de l’Algérie aux niveaux international, continental et régional sont devenues si faibles que ses alliés traditionnels ne la considèrent plus ».
L’analyste conclut qu’“en ciblant des alliances stratégiques dont fait partie le Maroc, le régime algérien tente de confirmer sa position dans la lutte contre la normalisation dans laquelle un groupe de pays s’est engagé d’une manière qui puisse servir leurs intérêts nationaux et qui modifie la carte politique internationale, à l’heure où l’Algérie continue de s’accrocher à une rhétorique traditionnelle stérile et à des orientations moins politiques“.
De son côté, Said Berknan, analyste politique, a affirmé que “l’hostilité algérienne à l’égard des Émirats arabes unis repose sur le fait que ces derniers sont le premier pays arabe à ouvrir une représentation diplomatique sur le territoire du Sahara marocain“. Du coup, « l’Algérie a commencé à sentir que les cercles politiques et économiques sur lesquels elle pariait ont commencé à se rétrécir petit à petit, surtout après que les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, les deux alliés de Rabat, ont rejoint l’organisation des BRICS“. Berknan a expliqué en outre que « les prises de position du régime militaire à travers ses médias dirigés ne sont qu’une réaction à l’isolement dont souffre l’Algérie, notamment au niveau africain“.
Le dernier sommet arabe qui s’est tenu sur son territoire, a montré que le régime algérien maîtrisait davantage l’art des slogans que la pratique de la politique et la gestion des relations internationales, “les événements politiques au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans la région du Sahel ont imposé une certaine vision de la politique. L’avenir régional est basé sur la réconciliation, sur le dépassement des différences et sur le développement des systèmes économiques et sociaux“.
L’analyste politique, a indiqué que “ce sont ces événements et ces transformations qui ont accéléré la réconciliation saoudo-iranienne, le rapprochement arabo-syrien, et la normalisation arabo-israélienne. Aussi, cette nouvelle vision politique adoptée par un groupe de pays, notamment le Maroc, les Émirats et l’Arabie Saoudite, constitue une menace pour la légitimité militaire qui instaure le régime au pouvoir en Algérie et qui alimente les conflits et les divergences entre les pays“.
Berknan a souligné que “les accusations algériennes contre Abou Dhabi d’introduire Israël dans la région et de promouvoir la normalisation de pays, tout en remettant en cause les relations maroco-émiraties, reflètent l’incapacité de l’Algérie à suivre le rythme de la nouvelle vision géopolitique et des nouvelles exigences économiques, qui se dessinent dans la région, avec la reconnaissance de son allié russe“.
Le ministre des Affaires étrangères de la fédération de Russie a confirmé que la sélection des nouveaux membres des BRICS était basée sur le poids et le prestige de l’État, ce qui constituait un message direct à l’Algérie. Et Said Berknan de conclure que “le régime militaire algérien cherche, à travers des accusations répétées contre les Émirats, comme l’espionnage à pousser dans le sens d’une guerre dans la région. Parfois, il souffle le chaud et le froid en soutenant la normalisation. Tout cela afin de renforcer ses rangs internes et prolonger sa vie politique et une légitimité qu’il commençait à perdre face à la faible efficacité de ses actions politiques internes et externes. Il expose ses mensonges au peuple algérien, en particulier après la gifle des BRICS de la part de ses plus proches alliés internationaux.
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