Le Maroc devient le leader des exportations de framboises au … – Arabnews fr
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CASABLANCA: Le Maroc, autrefois peu associé au commerce de framboises, émerge désormais comme leader des exportations vers le Royaume-Uni. Au cours des trois dernières années, le Maroc a en effet enregistré une croissance explosive de ses exportations de framboises dans le pays, atteignant un volume impressionnant de 15 800 tonnes entre juillet 2022 et juin 2023. Cette expansion a engendré des recettes substantielles de l’ordre de 86 millions de dollars (environ 79,7 millions d’euros) pour le Maroc.
Autrefois peu présentes au Royaume-Uni, les framboises marocaines étaient rares pendant la saison 2017/2018. Cependant, l’après-Brexit a conduit à un changement significatif. À la recherche de nouvelles sources d’approvisionnement, les importateurs britanniques se sont tournés vers les exportateurs marocains, qui ont su exploiter cette opportunité. En 2022, le Royaume-Uni a grimpé au cinquième rang mondial des importateurs de framboises fraîches.
Le Maroc ne s’est pas contenté d’accroître le volume de ses exportations vers le Royaume-Uni; il a également considérablement consolidé sa part de marché. Il y a encore trois ans, la part de marché du Maroc dans l’importation de framboises fraîches était à peine de 1,5 %… contre 55 % pour la saison 2022/2023. Cette croissance fulgurante a permis au Maroc d’évincer l’Espagne, longtemps leader du marché, et qui se retrouve désormais en deuxième position. Les exportations espagnoles ont en effet chuté de 40 % au cours des cinq dernières saisons.
Les framboises fraîches jouent un rôle de premier plan dans la gamme des exportations marocaines. Grâce à l’expansion continue de ses plantations, le Maroc a multiplié par cinq ses envois de framboises au cours des six saisons précédentes, franchissant ainsi le seuil des 60 000 tonnes pour la saison 2022/2023.
En parallèle de ce succès, le Maroc s’est également distingué à l’échelle internationale grâce à ses exportations d’avocats. Selon les données les plus récentes du site spécialisé EastFruit, les exportations marocaines d’avocats à destination de l’Allemagne ont quadruplé depuis 2016/2017, totalisant désormais 5 000 tonnes, pour une valeur de 17 millions de dollars (soit 15,7 millions d’euros).
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RIYAD: Face à l’incertitude économique mondiale, l’Arabie saoudite se distingue par ses efforts de diversification soutenus par les stratégies de la Vision 2030, qui se traduisent par une augmentation des activités commerciales malgré les inquiétudes concernant l’inflation et les tensions géopolitiques.
Le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques mondiales prévoit une décélération de la croissance économique mondiale, qui passera de 3,4% l’année précédente à 2,8% en 2023, avec une hausse attendue de 3% l’année prochaine.
Les prévisions économiques mondiales désastreuses découlent d’une combinaison de facteurs, notamment la nécessité de mesures politiques strictes pour lutter contre l’inflation, le conflit en cours en Ukraine, l’augmentation de la fragmentation géoéconomique et les vulnérabilités au sein du secteur financier non bancaire.
Pourtant, dans plusieurs pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), notamment en Arabie saoudite, la morosité des perspectives mondiales a fait place à l’optimisme et à une croissance économique enthousiaste.
Indice de diversification économique
Malgré la volatilité des marchés, Nasser Saïdi & Associates – un cabinet de conseil économique et commercial dirigé par un homme politique et économiste libanais qui a occupé les fonctions de ministre de l’Économie et de l’Industrie et de vice-gouverneur de la banque centrale libanaise – révèle qu’entre 2000 et 2019, des pays comme la Chine, les États-Unis, l’Arabie saoudite, l’Allemagne et Oman ont enregistré des améliorations notables de leur indice de diversification économique.
En outre, les pays du CCG, à l’exception de Bahreïn, se classent parmi les 20 premiers pays ayant amélioré leur score à l’indice de diversification économique au cours de cette période.
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PARIS: Jouer sur l’inflation serait “suicidaire” ou “complétement imbécile” de la part des industriels de l’agroalimentaire, a estimé samedi leur représentant Jean-Philippe André, président de l’Ania, alors qu’industriels et distributeurs doivent être reçus la semaine prochaine par le gouvernement.
“L’inflation est un poison lent pour le pouvoir d’achat des ménages, mais c’est également un poison pour le pouvoir d’achat des entreprises”, a souligné M. André sur France Inter.
“Il faudrait être suicidaire ou complètement imbécile de jouer sur l’inflation pour gérer les entreprises du secteur agroalimentaire. Ce n’est absolument pas ça” qui se passe, a-t-il affirmé.
Même s’il reconnaît que la baisse des volumes “n’arrange pas du tout” les industriels, le patron de la principale organisation représentative des entreprises de transformation alimentaire (hors coopératives) réfute toute compensation par des hausses de prix non justifiées pour conserver ou augmenter leur rentabilité.
Les prix “sont alignés sur les cours mondiaux des matières premières dont certains sont en baisse mais où d’autres continuent à monter”, a-t-il souligné citant l’exemple du sucre ou du café.
Jeudi, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a annoncé qu’il réunirait avec la ministre du Commerce Olivia Grégoire “la semaine prochaine les distributeurs et industriels pour faire un nouveau point sur la lutte contre la vie chère”.
Depuis plusieurs mois, le gouvernement fait pression sur de puissants groupes, tels que Coca-Cola, Mondelez ou Nestlé, pour qu’ils prennent leur part des efforts visant à juguler la flambée des prix.
En juillet, l’Ania (Association nationale des industries almentaires) avait annoncé qu’une “quarantaine” de grandes industries agroalimentaires s’étaient engagées à faire un “effort” sur le prix d'”à peu près 1 000 produits” de grandes marques.
L’Institut national de la statistique a mesuré la flambée des prix dans l’alimentaire à 12,7% sur un an en juillet, une forte hausse toutefois moindre qu’en juin (+13,7% sur un an). Les chiffres pour août seront publiés jeudi matin.
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WASHINGTON : Le Canada a annoncé vendredi son soutien à Washington dans le contentieux qui oppose les Etats-Unis et le Mexique concernant le maïs génétiquement modifié.
La semaine dernière, en vertu de l’accord qui unit les trois pays d’Amérique du Nord, les Etats-Unis avaient annoncé la demande de création d’un groupe spécial pour régler son différend avec le Mexique sur l’utilisation du maïs transgénique dans les tortillas et les pâtes.
«Le Canada participera en tant que tierce partie à la procédure de règlement des différends lancée par les Etats-Unis en vertu de l’Accord Canada–Etats-Unis–Mexique (ACEUM)», a déclaré la ministre canadienne du Commerce international, Mary Ng, dans un communiqué.
Les Etats-Unis s’élèvent contre les mesures mexicaines visant la restriction en 2024 des importations de maïs transgénique (OGM) et interdisant le très contesté herbicide glyphosate.
Le Mexique, deuxième acheteur mondial de grain jaune, importe beaucoup de son voisin du nord, où le maïs est essentiellement génétiquement modifié.
Washington, qui estime que la mesure mexicaine est une violation de l’accord de libre-échange entre les trois pays, soutient que la décision mexicaine «n’est pas basée sur des données scientifiques», ce que soutient également Ottawa.
«Le Mexique ne respecte pas les obligations en matière d’études scientifiques et d’analyse des risques», a affirmé la ministre Ng, ajoutant que les mesures adoptées par ce pays «risquent de perturber inutilement les échanges commerciaux sur le marché nord-américain».
L’ouverture la semaine dernière de cette procédure de contentieux entre les Etats-Unis et le Mexique ajoute un nouveau front de frictions commerciales entre les trois états signataires de l’AEUMC.
Les contentieux entre les pays nord-américains se sont multipliés depuis l’entrée en vigueur de ce traité, en juillet 2020.
L’AEUMC, qui a pris le relais de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena), a été négocié après l’élection du président américain Donald Trump, qui avait jugé que le précédent accord n’était pas suffisamment intéressant pour les Etats-Unis.