Le Maroc a inauguré sa première marque automobile 100% «made … – Arabnews fr
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CASABLANCA: Le royaume du Maroc écrit une nouvelle page de son histoire industrielle. Pour la première fois, une marque d’automobile grand public entièrement marocaine, baptisée «Neo Motors», a vu le jour.
La nouvelle marque, longtemps souhaitée par l’État marocain, a été boostée par des capitaux nationaux. Dans le même temps, une autre société marocaine, NamX, a introduit un prototype de véhicule à hydrogène, le HUV, marquant une avancée significative dans le domaine des énergies renouvelables.
Lundi, le roi Mohammed VI a présidé au palais royal de Rabat la cérémonie de présentation du modèle Neo Motors et du prototype HUV.
Ces initiatives innovantes sont toutes deux porteuses d’une volonté claire d’encourager l’innovation nationale, notamment auprès de la jeunesse marocaine. Elles marquent l’engagement du pays à promouvoir le label «made in Morocco» et à renforcer sa position en tant que plate-forme compétitive de production automobile. Neo Motors compte en effet produire 27 000 voitures par an.
Ces projets s’inscrivent dans la stratégie globale du Maroc qui cherche à se positionner comme un acteur clé de l’industrie automobile, notamment en encourageant des investissements dans les technologies de pointe et les filières d’avenir. Les efforts déployés par Neo Motors et NamX matérialisent ainsi cette ambition et consacrent la vision du roi en matière de développement durable et de promotion des énergies renouvelables.
La cérémonie, qui a également été marquée par la décoration de Nassim Belkhayat, fondateur de Neo Motors, et de Faouzi Annajah, fondateur de NamX, a été l’occasion de rappeler que le Maroc est résolument engagé dans une dynamique de développement de nouvelles formes de transport, efficientes et respectueuses de l’environnement.
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MANCHESTER: Le président de la Qatar Islamic Bank (QIB), le cheikh Jassim Bin Hamad Bin Jassim bin Jaber Al Thani a revu à la hausse son offre de rachat du club de Manchester United, a indiqué mardi une source proche de la transaction.
Le cheikh Jassim est à la lutte avec le PDG d’Ineos, Jim Ratcliffe, pour racheter “ManU” à la famille Glazer, à la tête du club depuis 18 ans.
Ratcliffe semblait le mieux placé lors d’un troisième tour d’enchères fin avril. Son offre permettait aux co-présidents Avram et Joel Glazer de rester impliqués dans la gestion des Red Devils, une perspective très impopulaire parmi les fans du club.
L’offre du cheikh Jassim vise en revanche une prise de contrôle à 100% du club, dont il promet d’apurer la dette abyssale (de 700 millions à plus d’un milliard d’euros selon les sources).
Selon la chaîne Sky, l’offre du cheikh fin avril atteignait déjà 5,7 milliards d’euros, ce qui serait un record mondial pour ce type de transaction.
Mais les Glazer espérent tirer sept milliards de la vente, et avaient laissé entendre qu’ils pourraient finalement ne pas se retirer si les offres n’atteignaient pas cette barre.
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PEKIN: La Chine relance cette semaine avec un sommet ses grands projets d’infrastructures en Asie centrale, comblant un vide laissé par la Russie, puissance régionale traditionnelle affaiblie par les sanctions liées à la guerre en Ukraine.
Les ex-républiques soviétiques d’Asie centrale occupent une place cruciale dans l’initiative chinoise des “Nouvelles routes de la soie”, également connue sous le nom “La Ceinture et la Route”.
Incarné par le président chinois Xi Jinping qui l’a lancé en 2013, ce programme pharaonique entend développer, grâce à des fonds chinois, des routes, ports, chemins de fer et infrastructures à l’étranger.
Pour la seule Asie centrale, la Chine affirme que son commerce avec le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan a atteint l’an passé les 70 milliards de dollars (64 milliards d’euros) et grimpé sur un an de 22% lors du premier trimestre 2023.
Des analystes estiment que la guerre en Ukraine a encore accéléré la tendance en faveur de Pékin, certains pays s’interrogeant sur leurs liens traditionnels avec Moscou et cherchant ailleurs des garanties économiques et diplomatiques.
“Après l’agression russe en Ukraine, les républiques d’Asie centrale ont commencé à craindre pour leur souveraineté”, souligne Ayjaz Wani, chercheur au groupe de réflexion indien Observer Research Foundation.
Xi Jinping accueillera ainsi jeudi et vendredi les dirigeants des cinq pays de la région dans la ville de Xi’an (centre), ancienne extrémité orientale de la Route de la Soie, pour un sommet que la Chine a qualifié “d’extrêmement important”.
«Très cohérente»
Il devrait être l’occasion de faire avancer certains projets d’infrastructures.
Parmi eux figurent la ligne ferroviaire Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan, longtemps au point mort et d’un coût de six milliards de dollars, ou encore l’extension de l’oléoduc entre l’Asie centrale et la Chine.
Lié avec elle par des frontières communes et une longue histoire, Pékin tente de jouer un rôle plus important dans la région.
“L’approche de la Chine à l’égard de l’Asie centrale a été très cohérente”, déclare Nargis Kassenova, directrice du programme Asie centrale au Centre Davis d’études russes et eurasiennes de Harvard.
Elle cite notamment les liens anciens de Pékin avec ces nations en matière de sécurité, d’infrastructure et de développement.
La guerre en Ukraine, estime Mme Kassenova, n’a fait que “pousser davantage les pays d’Asie centrale dans les bras de la Chine”.
Cette influence croissante de Pékin suscite toutefois des réactions diverses.
En 2019, des manifestations anti-chinoises avaient éclaté au Kazakhstan, nourries par le sentiment d’une partie de la population que l’emprise chinoise était devenue trop forte.
L’année suivante, une entreprise chinoise qui prévoyait d’investir près de 300 millions de dollars dans un centre commercial et logistique au Kirghizstan a jeté l’éponge après, là encore, des manifestations.
Ouïghours
Les craintes que la Chine utilise son poids pour influencer la politique intérieure “ont alimenté des phobies croissantes”, juge Sébastien Peyrouse, professeur à l’université George Washington aux Etats-Unis.
Le rapide développement chinois est souvent perçu comme un modèle dans la région, souligne-t-il.
Les investissements de la Chine n’ont toutefois “pas pour but de développer la production locale mais de créer des conditions favorables à l’exportation de produits chinois et à l’importation de matières premières”, estime M. Peyrouse.
Autre source de crispation: le traitement par Pékin des Ouïghours dans le Xinjiang (nord-ouest), région chinoise longtemps frappée par des attentats attribués à des séparatistes et islamistes issus de cette minorité musulmane.
Au nom de l’antiterrorisme, Pékin y impose un contrôle accru de la population, qui s’est soldé selon certaines études occidentales par des internements massifs.
La proximité culturelle et linguistique des Ouïghours avec la plupart des peuples d’Asie centrale a contribué à y alimenter un sentiment anti-chinois.
«Grande asymétrie»
Selon des analystes, la Chine est davantage populaire auprès des gouvernements d’Asie centrale – demandeurs d’investissements nécessaires au développement de leurs pays – qu’auprès de leurs populations.
“Cela s’explique en partie par la grande asymétrie, démographique et économique, entre eux et la Chine”, déclare Li-Chen Sim, du groupe de réflexion américain Middle East Institute.
Le ressentiment populaire est également alimenté par “le manque d’emplois réservés aux locaux dans les projets financés par la Chine” et “les niveaux élevés d’endettement vis-à-vis” de Pékin, souligne-t-elle.
Si les attitudes évoluent en permanence, une récente étude citée par le groupe de réflexion londonien Royal United Services Institute (Rusi) semble montrer que les habitants d’Asie centrale conservent encore une opinion plus positive à l’égard de la Russie que de la Chine.
“Pour la plupart des habitants de la région, le joug russe est fait de cuir qui s’use progressivement, alors que le joug chinois est fait de fer dont on ne peut se libérer”, métaphorise M. Wani, de l’Observer Research Foundation.
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AMMAN: Le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI) en Jordanie, Ron Van Roden, a décrit l’économie jordanienne comme un «exemple à suivre» après que le pays a maintenu sa stabilité financière et monétaire malgré les défis économiques mondiaux, a rapporté l’Agence de presse nationale Petra.
Le Premier ministre jordanien, Bisher Khasawneh, a discuté avec M. Van Roden, arrivé lundi, des objectifs économiques que le Royaume cherche à atteindre avec l’aide du FMI.
Lors de sa visite en Jordanie, M. Van Roden supervisera la sixième revue du programme «Mécanisme élargi de crédit» (MEDC), un rapport qui évalue les facteurs économiques influençant l’économie jordanienne.
M. Khasawneh a assuré que le gouvernement s’efforçait de parvenir à un développement durable et visait à créer des emplois pour les jeunes jordaniens afin de lutter contre la pauvreté et le chômage.
Il a affirmé que le gouvernement œuvrait à améliorer la compétitivité économique afin d’accroître les possibilités entrepreneuriales dans le pays.
M. Van Roden a précisé que la Jordanie était parvenue à maintenir un faible niveau d’inflation (2,9%).
Le dernier rapport du MEDC pour la Jordanie, publié en août 2021, évalue les effets de la pandémie de Covid-19 sur l’économie jordanienne.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com