Le film saoudien «Hajjan» sera présenté en première au Festival … – Arabnews fr
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DUBAÏ: Le film saoudien «Hajjan» sera présenté en première mondiale au Festival international du film de Toronto en septembre, a annoncé son réalisateur Abou Bakr Chawky, cinéaste égyptien, sur Instagram.
«Un grand merci aux acteurs et à l’équipe pour leur travail infatigable ! C’était un privilège de travailler avec vous», a-t-il écrit.
«Hajjan» est un film saoudien qui raconte l’histoire de Matar, un garçon qui entreprend un voyage à travers le désert avec son chameau, Hofira.
Ce film est une coproduction entre le Centre du roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture et la société de production Film Clinic du producteur égyptien Mohammed Hefzy.
Selon M. Chawky, «il s’agit avant tout d’une aventure qui met en lumière le lien profond entre un jeune cavalier et son chameau rebelle.»
Il précise que Matar et Hofira forment «un couple inséparable dont le lien est basé sur la survie et le fait d’être en cavale.»
Le film, écrit par l’égyptien Omar Chama et le saoudien Moufarrij Almajfel, met en scène les acteurs saoudiens Abdelmohsen al-Nemer, Ibrahim al-Hsawi, Alshaimaa Tayeb, Azzam el-Nemr, Omar Alatawi et Tuleen Barbood.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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RIYAD: Nos connaissances actuelles sur l’Antiquité proviennent du déchiffrement des pétroglyphes, des écritures sur le cuir et d’autres supports, qui nous donnent un aperçu de ceux qui nous ont précédés et de la façon dont ils vivaient.
La variante moderne se présente sous forme de livres, d’œuvres d’art et d’objets.
Le Centre du roi Faisal pour la recherche et les études islamiques a récemment organisé une conférence soulignant les aspects cruciaux de la préservation, du stockage et de l’archivage des documents, sous le thème «Livres, boîtes et présentoirs: Exploration des aspects cachés de la conservation du papier».
«Si nous évoquons la préservation, nous avons certainement établi de nombreuses procédures pour conserver les documents papier au cours de nos quarante années d’expérience», déclare Racha AlFawaz, directrice du département des actifs et des musées du centre.
«Nous disposons également d’une collection d’art islamique comprenant 580 articles provenant de l’ensemble du monde islamique.»
Mercredi, le centre a célébré son 40e anniversaire. Il a commencé son activité de musée en 1985 avec une exposition d’art islamique. La plus grande de ses 6 collections comprend 128 000 manuscrits originaux.
Le centre possède également une collection de près de 680 pièces qui commémorent la vie et le patrimoine du roi Faisal ben Abdelaziz.
Sa plus importante collection de cassettes audio célèbre les récits oraux de l’Arabie saoudite. Les 900 cassettes ont été rassemblées par l’anthropologue Saad al-Sowayan et présentent une variété de poésie Nabati des années 1980, également connue sous le nom de «poésie bédouine».
«Les collections du musée passent par de nombreuses étapes. Il ne s’agit pas seulement de ce que les visiteurs voient lorsqu’ils se rendent à une exposition», précise la directrice du département.
«Elles subissent diverses procédures de conservation et de stockage. Les niveaux d’humidité et de chaleur variant en permanence grâce à nos appareils spécialisés. Nos décennies d’expérience nous ont donné un aperçu de la manière de stocker, de prêter, de transporter et de garantir la sécurité de nos pièces.»
Selon Ina Baumeister, technicienne en conservation du papier et de la photographie à la Tate de Londres, il est essentiel de parler de l’importance de la préservation du patrimoine.
«Tous ceux qui travaillent dans cet environnement souhaitent un dialogue avec le plus grand nombre de personnes possible», déclare-t-elle à Arab News.
«Nous devons le faire avec tous nos collègues, pas seulement les commissaires, mais aussi les conservateurs, les concepteurs d’expositions, les responsables de registres, les archivistes, les bibliothécaires, les gestionnaires d’art.»
«Ici, au centre de recherche, il y a une richesse incroyable de manuscrits très anciens. C’est pour cela que je suis venue, parce que je ne les connais pas très bien et que je voulais en savoir plus.»
La technicienne est également relieuse au Book Works Studio, une entreprise qui propose des services spécialisés et sur mesure aux artistes et aux galeries. Elle anime régulièrement des ateliers de reliure à Riyad, en collaboration avec le Misk Art Institute.
Les spécialistes doivent suivre de près les nouvelles innovations et techniques, déclare-t-elle.
«Dans le domaine de la conservation en particulier, il y a des choses dont nous n’étions pas conscients et les sciences nous ont aidés à en savoir plus sur les objets dont nous nous occupons.»
Réfléchissant aux propos de Gaston Bachelard (philosophe français) selon lesquels «la mémoire est un espace ancré», la relieuse pense que les manuscrits, les livres et les œuvres d’art nous aident à revisiter le passé.
Elle souligne également l’importance de prendre toutes les précautions nécessaires lors du déplacement d’objets précieux, que ce soit à leur arrivée dans un musée ou lors de leur transfert d’un lieu à un autre.
«Nous en prenons le plus grand soin, comme s’ils étaient des enfants. Nous les manions avec précaution et les enveloppons pour les protéger des chocs», explique-t-elle.
«Pour tous ceux qui veulent profiter de ces collections, livres et œuvres d’art, rien ne nous plaît plus que de les partager. Si nous en prenons soin, c’est pour pouvoir vous les présenter ainsi qu’aux générations futures.»
De nombreux musées et bibliothèques à travers le monde, comme la British Library, disposent d’un espace d’archivage transparent, aménagé derrière des baies vitrées. C’est en partie pour faire savoir que ces pièces et manuscrits sont accessibles et inviter le public à s’intéresser à cette Histoire retrouvée.
La préservation de ces matériaux est non seulement cruciale pour le musée et le grand public, mais aussi pour les artistes et les propriétaires originaux des œuvres.
«Le papier est très important pour moi», déclare Fatma Abdelhadi, une artiste du Misk Art Institute qui a récemment dirigé une résidence de livres d’artistes.
«La façon dont nous imprimons et travaillons le papier est vraiment délicate, mais le fait de rassembler ces éléments dans un livre, que l’artiste présente ensuite au public, est une expérience unique.»
Parallèlement au débat public, Ina Baumeister a organisé un bref atelier pour montrer comment les gens peuvent conserver dans les meilleures conditions des documents ou des photographies de valeur chez eux.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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ADÉLAÏDE, Australie : Les Bleues ont été «les premières surprises» devant la qualification du Maroc, leur futur adversaire en huitième de finale du Mondial, a affirmé vendredi l’attaquante Eugénie Le Sommer, qui compte sur «l’expérience» de la France et son «humilité» pour aller «le plus loin possible».
Avez-vous été surprises par la qualification du Maroc, votre adversaire mardi (13h00, Adélaïde) ?
«On a appris la nouvelle hier (jeudi) soir. C’est vrai que c’est une surprise même si on sait que tout est possible. La probabilité était très faible, c’est ce qui est beau. On était les premières surprises. On pensait à l’Allemagne ou à la Colombie, le Maroc en a décidé autrement. Je ne pense pas que l’Allemagne a pris son match à la légère (contre la Corée du Sud, NDLR). Mais il y a des équipes qui se donnent à 100 voire 200% et qui arrivent à faire des résultats inattendus. C’est la beauté du football».
Ces résultats vous incitent-ils à insister sur l’humilité ?
«On garde notre ligne de conduite, on ne prend personne de haut. Il n’y a plus de petite équipe, en tout cas sur le papier. Avec du coeur, en donnant tout, tout est possible. On sera attentives, on a de l’humilité, on se prend pas pour d’autres. Le Maroc est inférieur sur le papier mais quand on voit qui elles ont sorti et où elles en sont, c’est que cette équipe a des qualités. On est favorites, on ne va pas se le cacher. On vient avec beaucoup d’ambition, mais cela n’a pas changé parce qu’on joue le Maroc. On a beaucoup plus d’expérience que le Maroc, on a cela pour nous, à nous d’utiliser ça aussi pour mettre les ingrédients. Le statut de favori ne veut rien dire».
Cette Coupe du monde, la quatrième pour vous, est-elle différente des premières ?
«Oui. Personnellement, je la ressens un peu comme la première. Elle est spéciale car ce n’était pas acquis il y a encore quelques mois. C’est un sentiment particulier, même si je n’oublie pas les deux qui ont été entre la première et celle-ci. C’est vrai qu’il y a beaucoup de signes spéciaux (qui permettent d’y croire), des anecdotes, des petites choses, mais on le prend comme on veut, cela reste une Coupe du monde avec des matches à enjeu. On veut aller le plus loin possible. Mais à la fin c’est le rectangle vert qui décide de tout».
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DJEDDAH: La Pro League du football saoudien est retransmise dans plus de 170 territoires depuis que Cristiano Ronaldo a signé pour Al-Nassr et elle a «clairement capté l’imagination des diffuseurs du monde entier», a déclaré jeudi un haut responsable de la ligue.
Les clubs ont persuadé des stars mondiales de jouer dans le Royaume. Karim Benzema, Jordan Henderson et Sadio Mane font partie de ceux qui ont suivi les traces de la vedette portugaise.
Le mois dernier, Al-Hilal a fait une offre de 328 millions de dollars (1 dollar = 0,91 euro) pour Kylian Mbappé, sans doute le meilleur joueur du monde; toutefois, l’attaquant du Paris Saint-Germain l’a refusée.
Le directeur britannique Peter Hutton, membre du conseil d’administration de la ligue, n’en a pas moins déclaré à la BBC: «Je pense que les budgets sont en place pour un certain nombre d’années; je ne vois pas de ralentissement.»
«Je travaille dans le sport depuis quarante ans et je n’ai jamais vu un projet aussi grand, aussi ambitieux et aussi voué au succès.»
L’entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, a déclaré que la Ligue saoudienne avait «complètement changé le marché» et qu’il s’attendait à ce que davantage de joueurs de haut niveau s’installent dans le Royaume. M. Hutton a d’ailleurs précisé que ce n’était «pas nécessairement une mauvaise chose» si le football européen perd un peu de son pouvoir.
Les clubs saoudiens n’ont dépensé qu’un quart de ce qu’ont dépensé les clubs de Premier League au cours de la période de transfert actuelle, a-t-il indiqué.
«Cela ne signifie pas nécessairement que l’Europe ne sera plus aussi forte dans le football mondial à l’avenir, mais je dirais que ce n’est pas forcément un signe négatif. Au contraire, que le football soit fort dans le monde entier est quelque chose de positif.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com