Le brûlot d’un journal jordanien à l’encontre de l’Algérie et du polisario – Hespress Français
Devant le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, le Maroc a condamné l’exploitation des réfugiés et le recrutement d’enfants dans les camps de Tindouf par les milices séparatistes et l’Algérie. Le Royaume n’a de cesse de dénoncer ce fait, tant et si bien d’ailleurs, qu’un journal jordanien s’en est fait l’écho.
Cela dit, intervenant lors d’une réunion du CPS de l’UA sur l’action humanitaire en Afrique, le représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’UA et de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA-ONU), Mohamed Arrouchi, a déclaré que le Royaume du Maroc condamnait fermement toute exploitation des réfugiés et le recrutement d’enfants dans les camps de réfugiés par les milices armées.
Il a en outre indiqué que « l’enregistrement et la documentation des réfugiés est un outil essentiel pour assurer leur protection contre tout abus ». Ce à quoi l’Algérie et son rejeton s’opposent et ce malgré les recommandations du Conseil de sécurité. Mohamed Arrouchi de même a insisté sur le fait « de protéger cette catégorie vulnérable de toute exploitation par certaines parties, qui sous prétexte d’apporter une assistance aux réfugiés, les instrumentalisent pour servir leurs agendas restreints et malintentionnés, et détournent les aides humanitaires qui leur sont destinées ».
Par ailleurs, un site d’information jordanien johinanews.com pour ne pas le nommer, a publié un article en ce sens et décrit la menace criminelle que fait peser le polisario sur toute la région et le continent africain. « Le « +polisario+ est une création d’un pays pour établir une soi-disant hégémonie dans la région nord-africaine et sur tout le continent africain » indique-il, ajoutant que depuis la création de cette entité, ce pays ne cesse de lui apporter un soutien politique, diplomatique, financier et militaire sans lequel, il ne pourrait survivre ni même exister », écrit-il.
Johinanews.com qui va dans le sens du discours de Mohamed Arrouchi souligne que « cet Etat, qu’il ne nomme pas mais que l’on devine aisément, contribue à la perpétuation de cinquante années de souffrances et de douleurs infligées aux séquestrés des camps de Tindouf en les privant de leurs droits les plus élémentaires à la liberté de mouvement ou d’expression ou simplement de leur droit à une vie décente ».
Depuis sa création, poursuit le site d’information, « le polisario était un groupe armé et paramilitaire inspiré du marxisme et du léninisme, qui s’est ensuite transformé en alliances avec des groupes terroristes opérant dans la région du Sahel. Pour rappel, le célèbre terroriste et criminel du Sahel, connu sous le nom d’Abou Adnan al-Sahraoui, était l’un des cadres supérieurs du « polisario » à l’intérieur des camps de Tindouf, comme ce fut le cas pour son adjoint du nom d’Abdelhakim al-Sahraoui, qui était un ancien membre de la milice séparatiste”.
Et le site de poursuivre que depuis 2008, plusieurs opérations de démantèlement de cellules terroristes liées à des groupes djihadistes opérant dans la région du Sahel et du Sahara ont révélé des liens entre le polisario et le terrorisme dans la région, et ses membres ont rejoint les mouvements terroristes qui abondent dans cette région pour mettre en œuvre un agenda destructeur, celui de cibler le Maroc.
Parmi les mouvements terroristes qui lui font allégeance et où figurent dirigeants et éléments du polisario, le journal cite, l’Organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Mourabitoun né en de la fusion du Mouvement pour l’unité et le djihad en Afrique de l’Ouest et « les signataires dans le sang » ainsi que Jamaat Nusrat al-Islam wal-Muslimeen, une organisation militaire et terroriste qui s’est formée en 2017. Tous sont redevables au polisario parce qu’il les arme.
Pour le journal, les camps de Tindouf constituent un terreau fertile pour l’émergence de mouvements terroristes. Ils sont principalement vus comme une réserve de recrutement de djihadistes qui fournissent aux différentes organisations terroristes actives dans cette région de la chair à canon et ce depuis l’époque du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu plus tard Aqmi. Tout se fait indique Johinanews.com, avec la bénédiction et la complicité de la direction du « Polisario », qui opère sous l’œil complaisant du régime militaire de ce “pays“.
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